|  1968 La piscine – de Jacques Deray avec Romy Schneider, Alain Delon, Jane Birkin & Maurice Ronet |  1969 Borsalino – de Jacques Deray avec Jean-Paul Belmondo, Alain Delon & Françoise Christophe |  1975 Flic story – de Jacques Deray avec Alain Delon, Jean-Louis Trintignant, Renato Salvatori & Mario David |  1985 On ne meurt que deux fois – de Jacques Deray avec Charlotte Rampling, Michel Serrault & Xavier Deluc | ||
|  | |||||

Fils d’industriels, Jacques Deray, né Desrayaud, voit le jour à Lyon, le 19 février 1929. À la fin des années quarante, il suit les cours d’art dramatique de René Simon et débute une carrière d’acteur dans la pièce «Au grand large» de Sutton Vane. Après une apparition en 1952 dans «Le trou normand» aux côtés de Bourvil, ce passionné de cinéma devient rapidement assistant réalisateur pour Georges Rouquier, Gilles Grangier, Luis Buñuel et Jules Dassin.
En 1960, Jacques Deray réalise son premier film: «Le gigolo», une comédie sentimentale avec Alida Valli et Jean-Claude Brialy. Suivent deux films policiers. Le premier, «Du rififi à Tokyo» (1962), les aventures d’un gang de truands qui prépare le braquage d’un établissement japonais, avec Charles Vanel, le second, «Symphonie pour un massacre» (1963), une histoire dans le milieu des trafiquants de drogue avec Michèle Mercier. En 1965, sur le plateau de «L’homme de Marrakech», il met en scène George Hamilton et la ravissante Claudine Auger. Celle-ci sera sa compagne durant plusieurs années. En 1968, il réalise la pièce maîtresse de son œuvre: «La piscine» avec Alain Delon et Romy Schneider. Cette production très bien reçue par la critique est aussi un succès public. L’année suivante, avec «Borsalino», il dirige les deux plus grandes stars masculines de l’époque, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Nouveau triomphe, qui place Deray dans la cour des grands réalisateurs français de films policiers.
Dans les années soixante-dix, considéré comme le digne successeur de Jean-Pierre Melville, Jacques Deray dirige Alain Delon dans trois autres polars musclés: «Doucement les basses !» (1971), «Flic Story» 1975) et «Le gang» (1976). Il travaille aussi avec Jean-Louis Trintignant dans «Un homme et mort» (1972) et Lino Ventura dans «Un papillon sur l’épaule» (1977).
La décennie suivante, Jacques Deray retrouve Delon dans «Trois hommes à abattre» (1980) et Jean-Paul Belmondo dans «Le marginal» (1983) et «Le solitaire» (1986). Trois énormes succès au box-office. En 1985, il remporte le prix du jury au Festival de Montréal pour «On ne meurt que deux fois» avec Michel Serrault et Charlotte Rampling. En 1987, Jacques change de registre et réalise le drame intimiste «Maladie d’amour» avec la jolie Nastassja Kinski.
En 1990, il dirige pour la première fois Yves Montand dans «Netchaïev est de retour». L’accueil glacial réservé à ses deux dernières productions, «Un crime» (1992) puis «L’ours en peluche» (1993), toujours avec Delon, l’éloigne des plateaux de cinéma. Il réalise encore quelques films de télévision dont deux adaptations réussies de Stefan Zweig.
Jacques Deray est aussi très investi dans les instances professionnelles du septième art: Vice-président d’Unifrance-Film entre 1973 et 1975, membre de la commission de contrôle de 1974 à 1990 puis à partir de 1999. Le cinéaste s’est impliqué dans l’ouverture d’un musée à l’Institut Lumière, à Lyon, aux côtés de Bertrand Tavernier, Thierry Frémaux et Bernard Chardère. Il s’éteint dans la nuit du 9 août 2003, des suites d’une longue maladie, à son domicile de Boulogne-Billancourt (France).
© Philippe PELLETIER

| 1952 | Le trou normand – de Jean Boyer
 avec Brigitte Bardot Seulement interprétation | 
| 1953 | Sang et lumière ( sangre y luces ) de Georges Rouquier
 avec Zsa Zsa Gabor Seulement assistant réalisateur | 
| 1954 | Poisson d’avril – de Gilles Grangier
 avec Bourvil Seulement assistant réalisateur | 
| 1955 | Le printemps, l’automne et l’amour – de Gilles Grangier
 avec Fernandel Seulement assistant réalisateur Gas-oil – de Gilles Grangier avec Jeanne Moreau Seulement assistant réalisateur Cela s’appelle l’aurore ( asi es la aurora ) de Luis Buñuel avec Lucia Bosè Seulement deuxième assistant réalisateur | 
| 1956 | Jusqu’au dernier – de Pierre Billon
 avec Raymond Pellegrin Seulement assistant réalisateur Le sang à la tête – de Gilles Grangier avec Renée Faure Seulement assistant réalisateur Reproduction interdite – de Gilles Grangier avec Annie Girardot Seulement assistant réalisateur Courte tête – de Norbert Carbonnaux avec Micheline Dax Seulement assistant réalisateur | 
| 1957 | Le rouge est mis – de Gilles Grangier
 avec Jean Gabin Seulement assistant réalisateur Thérèse Etienne – de Denys de La Patellière avec Françoise Arnoul Seulement assistant réalisateur Trois jours à vivre – de Gilles Grangier avec Daniel Gélin Seulement assistant réalisateur | 
| 1958 | Le désordre et la nuit – de Gilles Grangier
 avec Nadja Tiller Seulement assistant de production Archimède le clochard – de Gilles Grangier avec Dora Doll Seulement assistant réalisateur La loi ( la legge / the law / where the hot wind blows ! ) de Jules Dassin avec Gina Lollobrigida Seulement assistant réalisateur | 
| 1959 | 125 Rue Montmartre – de Gilles Grangier
 avec Robert Hirsch Seulement assistant réalisateur | 
| 1960 | Le gigolo – de Jacques Deray
 avec Alida Valli + adaptation, dialogues scénario | 
| 1962 | Rififi à Tokyo / Du rififi à Tokyo – de Jacques Deray
 avec Charles Vanel + adaptation & scénario | 
| 1963 | Symphonie pour un massacre – de Jacques Deray
 avec Michèle Mercier + adaptation, dialogues scénario | 
| 1964 | Par un beau matin d’été – de Jacques Deray
 avec Geraldine Chaplin + adaptation & scénario | 
| 1965 | L’homme de Marrakech – de Jacques Deray
 avec Claudine Auger + adaptation & scénario | 
| 1966 | Avec la peau des autres – de Jacques Deray
 avec Marilù Tolo + adaptation, dialogues scénario | 
| 1967 | TV Max le débonnaire – Le point d’honneur – de Jacques Deray
 avec Daniel Ceccaldi Série | 
| 1968 | La piscine – de Jacques Deray
 avec Romy Schneider + adaptation, dialogues scénario | 
| 1969 | Borsalino – de Jacques Deray
 avec Jean-Paul Belmondo + adaptation, dialogues scénario | 
| 1970 | Un peu de soleil dans l’eau froide – de Jacques Deray
 avec Claudine Auger + adaptation, dialogues scénario | 
| 1971 | Doucement les basses ! – de Jacques Deray
 avec Paul Meurisse + scénario | 
| 1972 | Un homme est mort – de Jacques Deray
 avec Angie Dickinson + scénario | 
| 1974 | Borsalino & Co. – de Jacques Deray
 avec Alain Delon + scénario | 
| 1975 | Flic story – de Jacques Deray
 avec Renato Salvatori + scénario | 
| 1976 | Le gang – de Jacques Deray avec Laura Betti | 
| 1977 | Un papillon sur l’épaule – de Jacques Deray
 avec Lino Ventura + scénario | 
| 1980 | Trois hommes à abattre – de Jacques Deray
 avec Michel Auclair + scénario | 
| 1982 | DO Portrait de Jean-Louis Trintignant – de Pierre Laforêt
 avec Jean-Louis Trintignant Seulement apparition TV Les secrets de la princesse de Cadigan – de Jacques Deray avec Marina Vlady | 
| 1983 | Le marginal – de Jacques Deray
 avec Henry Silva + scénario TV Credo – de Jacques Deray avec Nicole Courcel | 
| 1985 | On ne meurt que deux fois – de Jacques Deray
 avec Charlotte Rampling + scénario Prix du jury au festival des films du monde de Montréal, Canada | 
| 1986 | Le solitaire – de Jacques Deray
 avec Jean-Paul Belmondo + scénario | 
| 1987 | Maladie d’amour – de Jacques Deray avec Nastassja Kinski | 
| 1988 | Les bois noirs – de Jacques Deray
 avec Béatrice Dalle + scénario | 
| 1990 | Netchaïev est de retour – de Jacques Deray
 avec Yves Montand + scénario | 
| 1991 | Ecrire  contre  l’oubli – de  Chantal  Akerman,  René  Allio, Denis  Amar, Jean  Becker,  Jane
			Birkin, Jean-Michel  Carré, Henri  Cartier-Bresson,  Patrice  Chéreau, Alain  Corneau,
			Costa-Gavras, Dominique  Dante, Claire  Denis, Raymond  Depardon, Jacques Deray,
			Michel Deville, Jacques Doillon, Martine Francke, Gérard Frot-Coutaz, Francis Girod,
			Jean-Luc   Godard,   Romain   Goupil,   Jean-Loup   Hubert,  Robert   Kramer,  Patrice
			Leconte,  Anne-Marie  Miéville, Sarah  Moon,  Philippe  Muyl, Michel  Piccoli, Alain
			Resnais, Coline Serreau, Bertrand Tavernier,& Nadine Trintignant
 avec Marie Trintignant Segment « Stanza Bopape » | 
| 1992 | Un crime – de Jacques Deray
 avec Alain Delon + scénario | 
| 1993 | L’ours en peluche – de Jacques Deray
 avec Francesca Dellera + scénario | 
| 1994 | 3000  scénarios   contre  un  virus  –  de   Jean  Achache,  Richard   Berry,  Jane  Birkin,  Paul
			Boujenah,  Paul  Bérenger, Patrice Cazes, Caroline Champetier, Jacky Cukier, Jacques
			Deray,  Xavier  Durringer,  Sébastien  Grall,   Laurent   Heynemann,  Benoît   Jacquot,
			Gérard  Jugnot,  Cédric  Klapisch,  Philippe  Lioret,   Jean  Marbœuf,  Tonie Marshall,
			Ivana  Massetti,  Laetitia  Masson,  Michel  Meyer, Fernand Moszkowicz, Jean-Daniel
			Pillault,   Jacques  Renard,  Charlotte   Silvera,  Florence  Strauss, Virginie   Thévenet,
			Bernard Verley, Daniel Vigne & Patrick Volson
 avec Stéphane Bouquet Segment « Arnaud et ses copains » | 
| 1996 | TV Une femme explosive – de Jacques Deray avec Roger Hanin | 
| 1998 | TV Clarissa – de Jacques Deray avec Maruschka Detmers | 
| 2000 | TV On n’a qu’une vie – de Jacques Deray
 avec Marianne Basler + scénario | 
| 2001 | TV Lettre d’une inconnue – de Jacques Deray avec Irène Jacob | 
 
 
 






