|  1989 Non ou la vaine gloire de commander (não ou a vã gloria de mandar) de Manoel de Oliveira avec Diogo Dória |  1994 Le couvent (o covento) de Manoel de Oliveira avec John Malkovich, Catherine Deneuve & Luís Miguel Cintra |  2002 Un film parlé (um filme falado) de Manoel de Oliveira avec Stefania Sandrelli, Irene Papas & Catherine Deneuve |  2005 Belle toujours – de Manoel de Oliveira avec Bulle Ogier, Michel Piccoli, Ricardo Trêpa & Leonor Baldaque | ||
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Cinéaste portugais des plus féconds, Manoel de Oliveira aura la chance de pouvoir tourner jusqu’à la fin de sa longue vie. Il voit le jour le 11 décembre 1908 au sein d’une famille de la bourgeoisie industrielle de Porto. Initié très jeune au Septième Art par son père, il y fait ses premières armes en tant qu’acteur dès l’âge de 20 ans. Gratifié d’un physique athlétique et séduisant, il est d’abord simple figurant dans un film muet, «Fatima miraculeuse» (1928) de Rino Lupo, puis joue dans le premier film parlant portugais «La chanson de Lisbonne» (1933) de José Cottinelli Telmo. Mais sa passion, c’est d’être derrière la caméra. Avec celle que son père lui a offerte, il tourne un premier court métrage muet «Douro, travail fluvial» (1931) qui annonce son penchant pour l’histoire et la société. Son talent se révèle avec son premier long métrage, «Aniki Bobo» (1941), qui retrace la vie d’enfants des quartiers populaires de Porto. Si l’œuvre est saluée par les critiques, elle n’est en revanche pas du goût du régime autocratique du dictateur Salazar. Quatorze ans s’écoulent avant que le cinéaste, confronté à la censure, ne réalise un nouveau documentaire sur Porto, «Le peintre et la ville» (1956), avec pour originalité d’alterner paysages réels et aquarelles du peintre Antonio Cruz. Dans son deuxième long métrage, «Le mystère du printemps» (1961), il s’intéresse aux mentalités de son pays au travers de l’évocation de la Passion du Christ.
À partir de 1971, le réalisateur aborde des œuvres plus exigeantes et personnelles, avec la tétralogie dite des «Amours frustrés», puis avec une fresque de près de sept heures, tirée de la pièce de Paul Claudel, «Le soulier de satin» (1984) qui lui vaut un prix à Venise. Films audacieux, «Non ou la vaine gloire de commander» (1989) se penche sur l’histoire du Portugal en mettant l’accent sur ses défaites et «Un film parlé» (2002) s’interroge sur la pérennité de la civilisation européenne. Manoel de Oliveira goûte aussi les adaptations littéraires. «Val Abraham» (1992) revisite librement le roman de Gustave Flaubert, «Madame Bovary». «La lettre» (1998) transpose «La princesse de Clèves» dans le Paris moderne. Créateur inspiré, il tourne un film par an et s’attache de grands acteurs qu’il dirige à diverses reprises, avec malice et autorité. «Le couvent» (1994) réunit Catherine Deneuve et John Malkovich. «Voyage au début du monde» (1996), offre à Marcello Mastroianni son dernier film. «Je rentre à la maison» (2000) met en scène Michel Piccoli, incarnant un vieux comédien hanté par la solitude, la vieillesse et la mort. Bulle Ogier est «Belle toujours» (2005), suite et film hommage à «Belle de jour» de Luis Buñuel.
En 2008, l’année de ses 100 ans, le cinéaste est récompensé à Cannes pour l’ensemble de sa carrière qu’il continue encore à enrichir. «L’étrange affaire Angelica» (2009), film teinté de fantastique, relate l’histoire d’un jeune photographe hanté par l’amour qu’il porte à une femme morte. Témoin avisé de la culture portugaise, passionné par l’Histoire, adepte d’un cinéma esthétique aux tonalités picturales, Manoel de Oliveira a construit une œuvre originale, imprégnée de doute et de quête de sens face à la destinée humaine. En dépit d’une notoriété inégale de ses films, surtout due au régime dictatorial et à la faible audience du cinéma portugais dans le monde, le cinéaste laisse une empreinte inégalée dans les annales du Septième Art, avec un palmarès d’une cinquantaine de productions et une prestigieuse collection de prix et récompenses. Marié et père de 4 enfants, Manoel de Oliveira s’éteint à Porto le 2 avril 2015 d’une crise cardiaque, à l’âge de 106 ans. Sans avoir jusqu’au bout lâché sa caméra.
© Isabelle MICHEL

| 1928 | Fatima miraculeuse ( Fátima milagrosa ) de Rino Lupo
 avec Beatriz Costa Seulement interprétation | 
| 1931 | CM Douro, travail fluvial ( Douro, faina fluvial ) de Manoel de Oliveira + scénario, montage & production CM Statuts de Lisbonne ( estátuas de Lisboa ) de Manoel de Oliveira + scénario & montage CM Houille blanche ( hulha branca ) de Manoel de Oliveira + scénario, montage & production | 
| 1933 | La chanson de Lisbonne ( canção de Lisboa ) de José Cottinelli Telmo
 avec Maria da Luz Seulement interprétation | 
| 1937 | CM Les dernières orages :  Inondation  du  Tage (  os  ùltimos  temporais : Cheias  do  Tejo )  de
			Manoel de Oliveira +scénario, montage & directeur de la photographie | 
| 1938 | CM Miramar, plage des roses ( Miramar, praia das rosas ) de Manoel de Oliveira + scénario, montage & production CM On fabrique déjà des voitures au Portugal ( já se fabricam automoveis em Portugal / Em Portugal já se fazem automóveis ) de Manoel de Oliveira + scénario montage & producteur exécutif | 
| 1939 | CM Famalicão – de Manoel de Oliveira + scénario & montage | 
| 1941 | Aniki-Bóbó ( Aniki Bóbó ) de Manoel de Oliveira
 avec Américo Botelho + dialogues, scénario, montage & production | 
| 1956 | CM Le peintre et la ville ( o pintor e a cidade ) de Manoel de Oliveira + scénario, montage, son, directeur de la photographie & production | 
| 1958 | CM Le cœur ( o coração ) de Manoel de Oliveira + scénario, montage, son, directeur de la photographie & production | 
| 1959 | DO Le pain ( o pão ) de Manoel de Oliveira + montage, son, directeur de la photographie & production | 
| 1961 | DO Mystère du printemps / Acte du printemps ( o acto da primavera ) de Manoel de Oliveira
 avec Nicolau Numes Da Silva + scénario, son, montage, directeur de la photographie & production | 
| 1963 | CM La chasse ( a caça ) de Manoel de Oliveira
 avec António Rodrigues Sousa + scénario, son, montage, directeur de la photographie & production | 
| 1964 | CM Les peintures de mon frère Julio ( as pinturas do meu irmão Julio ) de Manoel de Oliveira + scénario, son, montage, directeur de la photographie & production CM Villa Verdinho : Uma aldeia Transmontana – de Manoel de Oliveira + montage, directeur de la photographie, voix & narration | 
| 1970 | CM Sever do vouga… Uma experiencia – de Paulo Rocha Seulement supervision | 
| 1971 | Le passé et le présent ( o passado e o presente ) de Manoel de Oliveira
 avec Maria de Saisset + adaptation, scénario, montage & production | 
| 1974 | Bénilde ou la Vierge Mère ( Benilde ou a Virgem  Mãe ) de Manoel de Oliveira
 avec Maria Barroso + adaptation & scénario | 
| 1977 | Nos embalos de ipanema – de Antônio Calmon
 avec André de Biase Seulement montage | 
| 1978 | TV Amour et perdition ( amor de perdição ) de Manoel de Oliveira
 avec Henrique Viana + adaptation, scénario & interprétation | 
| 1979 | As borboletas também amam – de J.B. Tanko
 avec Paulo Porto Seulement montage | 
| 1981 | Francisca – de Manoel de Oliveira
 avec Teresa Menezes + adaptation & scénario Moi, l’autre ( conversa acabada ) de João Botelho avec André Gomes Seulement interprétation CM Cinématon n°102 – de Gérard Courant Seulement interprétation | 
| 1982 | DO La visite  ou  mémoires  et  confessions  ( a  visita –  memorias  e  confessões ) de  Manoel de
			Oliveira avec Maria Isabel de Oliveira + scénario, montage & apparition DO Lisbonne culturelle ( Lisboa cultural ) de Manoel de Oliveira + montage | 
| 1983 | DO Nice, à propos de Vigo – de Manoel de Oliveira + montage | 
| 1984 | Le soulier de satin ( o sapato de cetim ) de Manoel de Oliveira
 avec Marie-Christine Barrault + adaptation & scénario Prix Sergio Trasatti au festival du cinéma de Venise, Italie | 
| 1985 | Mon cas ( o meu caso ) de Manuel de Oliveira
 avec Bulle Ogier + scénario & montage DO Symposium international de sculpture ( simposio international de escultura ) de Manoel de Oliveira & Manoel Caimoro + montage | 
| 1987 | DO Le drapeau national ( a propósito da Bandeira Nacional ) de Manoel de Oliveira + montage, directeur de la photographie & production | 
| 1988 | Les cannibales ( os canibais ) de Manoel de Oliveira
 avec Luis Miguel Cintra + scénario Prix Spécial de la critique au festival international du cinéma de São Paulo, Brésil | 
| 1989 | Non ou la vaine gloire de commander ( não ou a vã gloria de mandar ) de Manoel de Oliveira
 avec Diogo Dória + dialogues, scénario montage, apparition & narration | 
| 1991 | La divine comédie ( a divina comédia ) de Manoel de Oliveira
 avec Maria de Medeiros + dialogues, scénario & montage Grand Prix spécial du jury au festival du cinéma de Venise, Italie | 
| 1992 | Le jour du désespoir ( o dia do desespero ) de Manoel de Oliveira
 avec Teresa Madruga + scénario & montage Léopard d’Or d’Honneur pour la réalisation et pour sa carrière au festival du cinéma de Locarno, Suisse Val Abraham ( Vale Abraão ) de Manoel de Oliveira avec Leonor Silveira + adaptation, scénario & montage Prix de la critique au festival international du cinéma de São Paulo, Brésil Prix de la meilleure contribution artistique au festival international du cinéma de Tokyo, Japon | 
| 1993 | La cassette ( a caixa ) de  Manoel de Oliveira
 avec Isabel Ruth + adaptation, dialogues & scénario DO Cinéaste de notre temps : Oliveira, l’architecte – de Paulo Rocha avec Duarte de Almeida Seulement apparition | 
| 1994 | Le couvent ( o covento / the couvent ) de Manoel de Oliveira
 avec John Malkovich + dialogues, scénario & montage Prix de l’association des critiques de cinéma de Catalogne au festival Catalan du cinéma de Sitges, Espagne Lisbonne story ( Lisbon story / viagem a Lisboa ) de Wim Wenders avec Rüdiger Vogler Seulement apparition | 
| 1995 | Party – de Manoel de Oliveira
 avec Irene Papas + scénario Globe d’Or du meilleur réalisateur, Portugal | 
| 1996 | Voyage au début du monde ( viagem ao princípio do mundo ) de Manoel de Oliveira
 avec Marcello Mastroianni + dialogues, scénario & apparition Prix FIPRESCI au festival du cinéma de Cannes, France Prix oecuménique du Jury, Mention Spéciale, au festival du cinéma de Cannes, France Prix FIPRESCI aux prix du cinéma Européen, Europe Prix Spécial pour la réalisation et pour sa carrière au festival international du cinéma de Tokyo, Japon Ancre d’Or au festival international du cinéma de Haïfa, Israël DO Marcello Mastroianni, je me souviens ( Marcello Mastroianni Mi ricordo, si, io mi ricordo ) de Anna Maria Tato avec Marcello Mastroianni Seulement apparition | 
| 1997 | Inquiétude ( inquietude ) de Manoel de Oliveira
 avec Rita Blanco + scénario & apparition Golden Globe de la meilleure réalisation, USA DO Especial Cannes: 50 anos de festival – de Fernando Matos Silva avec Elisabete Caramelo Seulement apparition | 
| 1998 | La lettre ( a carta ) de Manoel de Oliveira
 avec Chiara Mastroianni + dialogues & scénario Prix du Jury au festival du cinéma de Cannes, France | 
| 1999 | Parole et utopie ( palavra a utopia ) de Manoel de Oliveira
 avec Lima Duarte + scénario Globe d’Or du meilleur réalisateur, Portugal Prix « Bastone Bianco » de la critique du cinéma au festival du cinéma de Venise, Italie | 
| 2000 | Je rentre à la maison ( vou para casa ) de Manoel de Oliveira
 avec Catherine Deneuve + dialogues & scénario Globe d’Or du meilleur film, Portugal Prix de la critique au festival international du cinéma de São Paulo, Brésil Ancre d’Or au festival international du cinéma de Haïfa, Israël | 
| 2001 | Porto de mon enfance ( o Porto da minha infância ) de Manoel de Oliveira
 avec Ricardo Trepa + scénario & apparition Prix de l’UNESCO au festival du cinéma de Venise, Italie Le principe de l’incertitude ( o princípio da incerteza ) de Manoel de Oliveira avec Leonor Baldaque + scénario & montage | 
| 2002 | Un film parlé ( um filme falado / un film parlato / a talking picture ) de Manoel de Oliveira
 avec Stefania Sandrelli + dialogues & scénario Prix SIGNIS au festival du cinéma de Venise, Italie CM Momento – de Manoel de Oliveira avec Pedro Abrunhosa + scénario & montage | 
| 2003 | O quinto império : Ontem como hoje – de Manoel de Oliveira
 avec Ricardo Trêpa + adaptation, dialogues & scénario DO Je t’aime… moi non plus : Artistes et critiques – de Maria de Medeiros avec Pedro Almodóvar Seulement apparition | 
| 2004 | Le miroir magique ( espelho mágico ) de Manoel de Oliveira
 avec Marisa Paredes + adaptation & scénario CM Rencontre unique – de Manoel de Oliveira avec Antoine Chappey + dialogues & scénario | 
| 2005 | Belle toujours – de Manoel de Oliveira
 avec Bulle Ogier + scénario DO Conversazione a Porto – de Daniele Segre avec Agustina Bessa-Luís Seulement apparition CM Do visível ao invisível – de Manoel de Oliveira avec Leon Cakoff + scénario & montage | 
| 2006 | Chacun son cinéma ou ce petit coup  au  cœur  quand  la  lumière  s’éteint  et  que  le  film
			commence –  de  Theo  Angelopoulos,  Olivier Assayas, Bille August, Jane Campion,
			Youssef  Chahine,  Kaige  Chen,   Michael  Cimino,  Ethan   Coen,  Joel  Coen, David
			Cronenberg,  Jean-Pierre   Dardenne, Luc  Dardenne,  Manoel  de  Oliveira,  Raymond
			Depardon, Atom Egoyan, Amos Gitai, Alejandro  González Iñárritu, Hsiao-hsien Hou,
			Aki Kaurismäki, Abbas Kiarostami,  Takeshi  Kitano,  Andrei  Konchalovsky,  Claude
			Lelouch, Ken  Loach,  David  Lynch,  Nanni  Moretti, Roman  Polanski,  Raoul  Ruiz,
			Walter Salles, Elia Suleiman, Ming-liang  Tsai, Gus  Van  Sant, Lars von  Trier,  Wim
			Wenders, Kar Wai Wong & Zhang Yimou + dialogues & scénario – Segment « Rencontre unique » CM O improvável não é impossível – de Manoel de Oliveira + scénario | 
| 2007 | Christophe Colomb, l’énigme ( Cristóvão Colombo : O enigma ) de Manoel de Oliveira
 avec Maria Isabel de Oliveira + adaptation, scénario & interprétation DO 40 x 15 – de Olivier Jahan avec Costa-Gavras Seulement apparition DO A 15ª Pedra – de Rita Azevedo Gomes avec João Bénard da Costa Seulement apparition CM O vitral e a Santa Morta – de Manoel de Oliveira avec Ricardo Trêpa + scénario | 
| 2008 | Singularités d’une jeune fille blonde ( singularidades  de  uma  rapariga  loura ) de Manoel de
			Oliveira avec Ricardo Trêpa + adaptation, scénario & montage CM Romance de Vila do Conde – de Manoel de Oliveira avec Leon Cakoff + scénario CM A verdade inventada – de Iana Viana & João Viana avec Leonor Silveira Seulement apparition | 
| 2009 | L’étrange affaire Angelica ( o estranho caso de Angélica ) de Manoel de Oliveira
 avec Pilar López de Ayala + scénario HH, Hitler à Hollywood – de Frédéric Sojcher avec Micheline Presle Seulement apparition | 
| 2010 | DO Biette – de Pierre Léon
 avec Jeanne Balibar Seulement apparition CM Painéis de São Vicente de Fora : Visão poética – de Manoel de Oliveira avec Ângelo do Carmo + scénario | 
| 2011 | Gebo et l’ombre ( o Gebo e a sombra ) de Manoel de Oliveira
 avec Claudia Cardinale + scénario Mundo Invisível – de Theo Angelopoulos, Gian Vittorio Baldi, Marco Bechis, Laís Bodanzky, Maria de Medeiros, Manoel de Oliveira, Atom Egoyan, Guy Maddin, Jerzy Stuhr & Wim Wenders avec Ricardo Trêpa + scénario & montage – Segment « Do visível ao invisível » Centro Histórico – de Pedro Costa, Manoel de Oliveira, Víctor Erice & Aki Kaurismäki avec Kristine Strautane + scénario – Segment « O conquistador conquistador » Prix Top Ten de l’année aux prix CinEuphoria, Portugal DO Nome de guerra, a viagem de Junqueiro – de Henrique Manuel S. Pereira avec Eunice Muñoz Seulement apparition | 
| 2012 | DO 101 – de Luis Miñarro
 avec Maria Isabel de Oliveira Seulement apparition | 
| 2014 | DO Henri Langlois vu par... – de Bernardo Bertolucci, Souleymane Cissé,  Francis Ford Coppola,
			Costa-Gavras,   Manoel  de  Oliveira,   Stephen  Frears,   William  Friedkin,   Kiyoshi
			Kurosawa, Roman Polanski,  Jean-Paul Rappeneau, Volker Schlöndorff, Agnès Varda
			& Wim Wenders + interprétation segment « Vu par Manoel de Oliveira » CM O velho do restelo – de Manoel de Oliveira avec Luís Miguel Cintra + scénario CM Chafariz das Virtudes – de Manoel de Oliveira + scénario | 
| AUTRES PRIX : | |
| Médaille d’Or, Prix CIDALC, pour sa contribution au cinéma au festival de Figueira da Foz, Portugal (1980) Prix Interfilm Spécial pour sa carrière au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne ( 1981 ) Lion d’Or Spécial au festival du cinéma de Venise, Italie ( 1985 ) Prix FIPRESCI au festival du cinéma de Cannes, France ( 1990 ) Prix Luchino Visconti aux Prix David di Donatello, Italie ( 1994 ) Prix Akira Kurosawa au festival internationnal du cinéma de San Francisco, Californie, USA ( 1994 ) Grand Prix Spécial des Amériques au festival des films du monde de Montréal, Canada ( 1998 ) Grand Prix du jury au festival du cinéma de Mar del Plata, Argentine ( 1998 ) Prix pour l’ensemble de sa carrière au cinéma au Prix International Flaiano de Pescara, Italie ( 1998 ) Prix Spécial du Jury au festival du cinéma d’Amérique Latine de Huelva, Espagne ( 2000 ) Prix CineMerite au festival du cinéma de Munich, Allemagne ( 2001 ) Prix Spécial pour sa carrière au Camerimage, festival des arts cinématographiques de Lodz, Pologne ( 2004 ) Lion d’Or pour sa carrière au festival du cinéma de Venise, Italie ( 2004 ) Prix pour l’ensemble de sa carrière au festival international de cinéma de Chicago, USA ( 2005 ) Prix pour l’ensemble de sa carrière aux prix Sant Jordi de Barcelone, Espagne ( 2005 ) Prix de la ville d’Huelva au festival du cinéma d’Amérique Latine de Huelva, Espagne ( 2005 ) Prix Spécial pour l’ensemble de sa carrière au Fantaporto, Portugal ( 2006 ) Prix d’Honneur aux prix du cinéma Européen, Europe ( 2007 ) Trophée du Festival au festival du cinéma de Cannes, France ( 2008 ) Globe d’Or pour l’ensemble de sa carrière, Portugal ( 2009 ) Caméra de la Berlinale au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne ( 2009 ) Prix d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière aux prix CinEuphoria, Portugal ( 2011 ) | |
 
 
 





