![]() 1961 La parole donnée (o pagador de promessas) de Anselmo Duarte avec Leonardo Villar | ![]() 1965 L’homme de Tolède (la muerte se llama Myriam) de Eugenio Martín avec Stephen Forsyth & Ivan Desny | ![]() 1970 A casa assassinada – de Paulo Cesar Saraceni avec Rubens Araújo, Nelson Dantas & Carlos Kroeber | ![]() 1980 L’âge de la terre (a idade da terra) de Glauber Rocha avec Maurício do Valle, Jece Valadão & Antonio Pitanga | ||
![]() |

Norma Bengell est née Norma Aparecida Almeida Pinto Guimarães d’Áurea Bengell le 21 février 1935 à Rio de Janeiro. À seize ans, elle est danseuse dans des vaudevilles et des revues. Elle commence à se faire un nom dans la chanson au milieu des années cinquante avec des titres comme «A Lua de Mel na Lua» et «E Se Tens Coração» qui remportent de beau succès.
En 1959, Norma Bengell fait ses débuts au cinéma. Elle sert de beau faire-valoir blond à Oscarito dans «O homem do Sputnik» une comédie de Carlos Manga où elle attire l’attention par son imitation évidente de Brigitte Bardot. L’année suivante, elle croise le Français Jean-Pierre Aumont sur le tournage de «Crime au carnaval», un thriller où elle joue le rôle d’un mannequin. En 1961, avec «La plage du désir», la première réalisation de Ruy Guerra, elle entre dans l’histoire du cinéma brésilien pour être la première actrice de ce pays à se monter nue à l’écran. Le film provoque un gigantesque scandale et fera couler beaucoup d’encre au cours des années suivantes. Elle enchaîne avec «La parole donnée» (1961) un pamphlet contre l’intolérance et l’incompréhension réalisé par Anselmo Duarte, Palme d’Or au quinzième Festival de Cannes en 1962, un film qui lui ouvre les portes de la célébrité internationale.
Norma Bengell tourne alors en Italie, au cours des années 1960, sous la direction , entre-autres, de Alberto Lattuada pour «Mafioso» (1962) avec Alberto Sordi; Pasquale Festa Campanile pour «Avec amour et avec rage» (1964) avec Catherine Deneuve et Sami Frey; Mario Bava pour «La planète des vampires» (1965) avec Barry Sullivan; ou Sergio Corbucci pour «Les cruels» (1966) avec Joseph Cotten. Elle travaille aussi en Argentine, en Espagne et en France. À cette époque, elle entretient une relation amoureuse avec Alain Delon qu’elle abandonne pour les bras du tout aussi beau Gabriele Tinti. Ils se marient en 1963 et resterons mariés six ans avant de se séparer.
Par la suite, Norma Bengell s’impose de films en films comme une des plus importantes comédiennes brésiliennes de sa génération. Par trois fois, elle est couronnée meilleure actrice par l’association des critiques d’art de São Paulo pour «A casa assassinada» (1970) de Paulo Cesar Saraceni, «Mar de rosas» (1978) de Ana Carolina et «Eros, o deus do amor» (1981) de Walter Hugo Khouri. On la voit aussi dans les films français «Les soleils de l’île de Pâques» de Pierre Kast et «Défense de savoir» (1973) de Nadine Trintignant. À partir des années quatre-vingts, elle accroît considérablement sa popularité en Amérique du Sud par ses nombreuses participations à des telenovelas, telles que «Parabéns pra Você» (1983), «O Sexo dos Anjos» (1989), «Alta Estação» (2007) et «Toma Lá, Dá Cá» (2008/09).
Confronté à de nombreux problèmes de santé depuis 2010, dus à deux chutes à son domicile, Norma Bengell se déplace avec beaucoup de difficultés et se voit clouée dans un fauteuil. Elle abandonne sa carrière et se consacre à l’écriture de ses mémoires prévues pour sortir en février 2014. L’actrice n’aura pas le temps de connaître l’impact de ce livre sur son public. Elle meurt le 9 octobre 2013 à l’aube, dans un hôpital du sud de Rio de Janeiro, des suites de complications respiratoires liées à un cancer du poumon qui lui fut diagnostiqué six mois auparavant.
© Pascal DONALD

1959 | O homem do Sputnik – de Carlos Manga avec Oscarito |
1960 | Conceição – de Hélio Souto
avec Mário Benvenutti
Mulheres e milhões – de Jorge Ileli avec Jece Valadão Carnaval du crime ( sócio de alcova / carnaval del crimen ) de George Cahan avec Jean-Pierre Aumont |
1961 | La plage du désir ( os cafajestes ) de Ruy Guerra
avec Per Aabel
La parole donnée ( o pagador de promessas ) de Anselmo Duarte avec Leonardo Villar |
1962 | Mafioso – de Alberto Lattuada
avec Alberto Sordi
Copacabana ( Copacabana Palace ) de Steno avec Walter Chiari Seulement chansons |
1963 | I cuori infranti – de Gianni Puccini & Vittorio Caprioli
avec Nino Manfredi
Segment « E vissero felici » de Gianni Puccini La ballata dei mariti – de Fabrizio Taglioni avec Memmo Carotenuto Les jeux de la nuit ( noite vazia ) de Walter Hugo Khouri avec Gabriele Tinti |
1964 | Avec amour et avec rage ( la costanza della ragione ) de Pasquale Festa Campanile
avec Sami Frey
Una bella grinta – de Giuliano Montaldo avec Renato Salvatori |
1965 | Il mito – de Adimaro Sala
avec Vittorio Caprioli
L’homme de Tolède ( la muerte se llama Myriam / l’uomo di Toledo / el hombre di Toledo / captain from Toledo ) de Eugenio Martín avec Ivan Desny La planète des vampires ( terrore nello spazio / demon planet / the haunted planet / the haunted world / the outlawed planet / planet of blood / the planet of terror / the planet of the damned / planet of the vampires / space mutants / terror en el espacio / terror in space ) de Mario Bava avec Barry Sullivan |
1966 | As cariocas – de Fernando De Barros, Walter Hugo Khouri &Roberto Santos
avec John Herbert
A espiã que entrou em fria – de Sanin Cherques avec Agildo Ribeiro Les cruels ( i crudeli / the cruel ones / the hellbenders / los despiadados ) de Sergio Corbucci avec Joseph Cotten |
1967 | Mar Corrente – de Luiz Paulino Dos Santos
avec Paulo Autran
Desesperato / A quem possa interessar / Dezesperado – de Sergio Bernardes Filho avec Raul Cortez |
1968 | Edu, coração de ouro – de Domingos de Oliveira
avec Paulo José
Juventude e ternura – de Aurélio Teixeira avec Anselmo Duarte Antes, o verão – de Gerson Tavares avec Jardel Filho Pas de pardon, je tue ( Fedra West ) de Joaquín Luis Romero Marchent avec James Philbrook |
1969 | O anjo nasceu – de Júlio Bressane
avec Hugo Carvana
Palais des anges érotiques et des plaisirs secrets ( o palácio dos anjos ) de Walter Hugo Khouri avec Luc Merenda OSS 117 prend des vacances / Tous les coups sont bons pour OSS 117 – de Pierre Kalfon avec Edwige Feuillère |
1970 | Les dieux et les morts ( os deuses e os mortos ) de Ruy Guerra
avec Othon Bastos
As confissões de Frei Abóbora – de Braz Chediak avec Antônio Bonfim A casa assassinada – de Paulo Cesar Saraceni avec Carlos Kroeber Trophée APCA de la meilleure actrice par l’association des critiques d’art de São Paulo, Brésil |
1971 | O Capitão Bandeira contra o Dr. Moura Brasil – de Antônio Calmon
avec Cláudio Marzo
Paixão na praia – de Alfredo Sternheim avec Ewerton de Castro |
1972 | O demiurgo – de Jorge Mautner
avec Jorge Mautner
Les soleils de l’île de Pâques – de Pierre Kast avec Jacques Charrier |
1973 | Défense de savoir – de Nadine Trintignant avec Jean-Louis Trintignant |
1974 | DO Assim Era a Atlântida – de Carlos Manga
avec Anselmo Duarte
Seulement apparition |
1976 | Paranóia – de Antônio Calmon avec Rubens Araújo |
1977 | O abismo – de Rogério Sganzerla
avec José Mojica Marins
+ production Nas quebradas da vida – de ? avec Elza Gomes |
1978 | Mar de rosas – de Ana Carolina
avec Otávio Augusto
Trophée APCA de la meilleure actrice par l’association des critiques d’art de São Paulo, Brésil Na boca do mundo – de Antonio Pitanga avec Angelito Mello DO Mulheres de cinema – de Ana Maria Magalhães avec Ana Carolina Seulement apparition |
1980 | L’âge de la terre ( a idade da terra ) de Glauber Rocha
avec Maurício do Valle
DO Fênix – de Silvio Da-Rin avec Carlos Diegues Seulement apparition |
1981 | Eros, o deus do amor – de Walter Hugo Khouri
avec Roberto Maya
Trophée APCA de la meilleure actrice par l’association des critiques d’art de São Paulo, Brésil Abrigo nuclear – de Roberto Pires avec Fred Ribeiro |
1982 | Rio Babilônia – de Neville de Almeida
avec Joel Barcellos
Tabu – de Júlio Bressane avec Caetano Veloso Tensão no Rio – de Gustavo Dahl avec Nelson Xavier |
1984 | O filho adotivo – de Deni Cavalcanti avec Bruno Giordano |
1985 | Fonte da saudade – de Marco Altberg avec Thales Pan Chacon |
1986 | La couleur du destin ( a cor do seu destino ) de Jorge Durán & Tereza Gonzalez
avec Franklin Caicedo
CM A mulher fatal encontra o homem ideal – de Carla Camurati avec Sérgio Mamberti |
1987 | Running out of luck – de Julien Temple
avec Mick Jagger
Eternamente Pagu – de Norma Bengell avec Carla Camurati + scénario |
1992 | Vagas para moças de fino trato – de Paulo Thiago
avec Marcos Frota
Trophée Candango de la meilleure actrice au festival du cinéma brésilien de Brasilia, Brésil |
1996 | O guarani – de Norma Bengell
avec Marcio Garcia
Seulement réalisation & production |
1999 | Amour, piments et bossa nova ( woman on top ) de Fina Torres
avec Penélope Cruz
Seulement chansons |
2002 | CM Banquete – de Marcelo Laffitte avec José Wilker |
2003 | DO Infinitivamente Guiomar Novaes – de Norma Bengell
avec José Antônio de Almeida Prado
Seulement réalisation, voix & apparition DO Glauber o filme, labirinto do Brasil – de Silvio Tendler avec Luiz Carlos Barreto Seulement apparition |
2006 | DO Anabazys – de Joel Pizzini & Paloma Rocha
Seulement apparition |
2007 | Tourbillons ( chega de saudade ) de Laís Bodanzky
avec Leonardo Villar
Seulement chansons |
2009 | DO Dzi croquettes – de Raphael Alvarez & Tatiana Issa
avec Liza Minnelli
Seulement apparition |
AUTRES PRIX : | |
Prix d’Honneur au grand prix du cinéma brésilien de Petropolis, Rio de Janeiro, Brésil ( 2011 ) |