![]() 1957 Isabelle a peur des hommes – de Jean Gourguet avec Cathia Caro, Roger Dumas & Michel François | ![]() 1962 Transit à Saïgon – de Jean Leduc avec Odile Versois, Linh Xuan, René Laporte, Simone Cuc & Rosine Hong | ![]() 1965 Pas de panique – de Sergio Gobbi avec Pierre Brasseur, Silvia Solar, Roland Lesaffre & Alexandre Rignault | ![]() 1983 Flics de choc – de Jean-Pierre Desagnat avec Chantal Nobel, Jean-Luc Moreau & Mylène Demongeot | ||
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Le 27 juillet 1935, Pierre Massimi naît dans la petite commune corse de Calenzana. Il est le fils de Dominique Massimi, agriculteur, et de son épouse Liliane Colombani, femme de ménage, Après avoir quitté son île natale, il poursuit ses études d’ingénieur à l’École Centrale de Paris. Passionné depuis l’enfance par le théâtre et le cinéma, il décide de tout abandonner pour se lancer dans une carrière de comédien. Alors qu’il fréquente le cours Simon, il fait sa première apparition au cinéma, en photographe, dans «Si Paris nous était conté» sous la direction du grand Sacha Guitry, en 1955.
Après des rôles de complément, notamment pour Maurice Cloche, Jean Gourguet, Victor Tourjansky et Michel Boisrond, Pierre Massimi, beau jeune premier aux yeux clairs, est le principal protagoniste, avec Odile Versois, de «Transit à Saïgon» (1962) et se fait connaître des téléspectateurs avec son interprétation dans le téléfilm «Le navire étoile» auprès de Geneviève Casile. En 1965, il enchaîne avec «Foncouverte», feuilleton de 52 épisodes avec Danièle Evenou puis, Cécile Aubry lui offre le rôle du douanier Berg dans le «Belle et Sébastien» qu’elle adapte et réalise d’après son propre roman, avec son fils Mehdi El Glaoui en tête de distribution. À l’époque, ces deux séries diffusées sur la seule chaîne de télévision française remportent un succès considérable. Pierre Massimi est désormais une vedette reconnue. Jusqu’au début des années 1980, il tourne encore dans une demi-douzaine de films pour le cinéma. On le voit, entre autres, dans «La grande sauterelle» (1966) de Georges Lautner auprès de Mireille Darc, «Le vicomte règle ses comptes» (1966) de Maurice Cloche avec Kerwin Mathews, «L’étrangère» (1967) de Sergio Gobbi avec Marie-France Boyer et «Un condé» (1970) de Yves Boisset avec Michel Bouquet dans le rôle-titre.
Mais c’est toujours pour le petit écran qu’il s’impose avec le feuilleton «La légende de Bas de Cuir» (1969) réalisé par Jean Dréville, Pierre Gaspard-Huit et Sergiu Nicolaescu, où il incarne l’indien Chingachgook aux côtés de l’acteur allemand Hellmut Lange. Il devient un exemple pour des milliers de petits garçons rêvant de liberté et d’aventures avec son interprétation du célèbre aventurier Henri de Monfreid dans les treize épisodes des «Secrets de la Mer Rouge» (1968), inspirés des propres péripéties de l’auteur, chasseur de perles et trafiquant d’armes dans la Corne de l’Afrique au début du XXème siècle. Le succès est tel qu’une suite de treize volets est tournée en 1975. Pierre Massimi travaille beaucoup pour la télévision, on le voit notamment dans des épisodes de «La dame de Monsoreau» (1971) avec Karin Petersen, «Arsène Lupin» (1971) avec Georges Descrières, «Les dossiers du professeur Morgan» (1974) avec Henri Crémieux ou «Les amours des années 50» (1985) avec Diane Bellego. En 1990, il joue son dernier rôle à l’écran, dans «Nous deux» de Henri Graziani, avec Monique Chaumette et Philippe Noiret.
Au début des années 1990, Pierre Massimi abandonne son métier d’acteur et se retire dans sa Corse natale. Il se reconvertit en dirigeant une entreprise de transport aérien par hélicoptère pendant quelques années. Gloire de la télévision des années soixante, il sombre dans l’oubli, sauf pour quelques téléphages amateurs de vieilles séries. Pierre Massimi décède le 11 octobre 2013, à l’hôpital de Bastia, au terme d’une longue maladie. Il avait 78 ans.
© Pascal DONALD

1955 | Si Paris nous était conté – de Sacha Guitry avec Lana Marconi |
1957 | Marchands de filles – de Maurice Cloche
avec Georges Marchal
Isabelle a peur des hommes – de Jean Gourguet avec Junie Astor Filles de nuit / Les filles de nuit – de Maurice Cloche avec Nicole Berger |
1961 | Les amours célèbres – de Michel Boisrond
avec Brigitte Bardot
Segment « Agnès Bernauer » Le triomphe de Michel Strogoff ( il trionfo di Michele Strogoff ) de Victor Tourjansky avec Curd Jürgens |
1962 | Transit à Saïgon – de Jean Leduc avec Odile Versois |
1963 | La porteuse de pain – de Maurice Cloche avec Suzanne Flon |
1964 | Le conseguenze – de Sergio Capogna avec Marina Berti |
1965 | Pas de panique – de Sergio Gobbi avec Pierre Brasseur |
1966 | La grande sauterelle – de Georges Lautner
avec Mireille Darc
Le vicomte règle ses comptes – de Maurice Cloche avec Kerwin Mathews |
1967 | L’étrangère – de Sergio Gobbi avec Marie-France Boyer |
1970 | Un condé – de Yves Boisset
avec Michel Bouquet
Ils – de Jean Daniel Simon avec Alexandra Stewart |
1983 | Flics de choc – de Jean-Pierre Desagnat avec Mylène Demongeot |
1989 | CM France images d’une révolution – de Alec Constandinos avec Charles Gérard |
1990 | Nous deux – de Henri Graziani avec Philippe Noiret |