![]() 1975 À nous les petites anglaises! – de Michel Lang avec Stéphane Hillel, Sophie Barjac & Véronique Delbourg | ![]() 1976 Dis bonjour à la dame – de Michel Gérard avec Sophie Barjac, Micheline Luccioni & Pierre Tornade | ![]() 1978 La cage aux folles – de Edouard Molinaro avec Michel Serrault, Ugo Tognazzi & Michel Galabru | ![]() 1979 Tous vedettes! – de Michel Lang avec Daniel Ceccaldi, Robert Webber, Jérôme Foulon & Leslie Caron | ||
![]() |

Rémi François Simon Laurent nait le 12 octobre 1957 à Suresnes, en région parisienne. Avec ses parents, une mère infirmière et un père ingénieur agronome, son frère et sa sœur, ils habitent dans le sixième arrondissement de la capitale. Remi est un enfant turbulent, malgré une éducation catholique. Il prend des cours de solfège et apprend le piano. C’est à l’adolescence qu’il décide de devenir comédien.
Dès 1975, Rémi Laurent suit des cours d’art dramatique. Il ne tarde pas à débuter au cinéma, grâce à son physique, mélange de regard d’adolescent et de visage d’enfant. C’est Michel Lang qui lui donne sa chance, en lui offrant le premier rôle de sa prochaine production «À nous les petites anglaises» (1975) aux cotés de Stéphane Hillel et Sophie Barjac. Le film est l’un des plus gros succès de l’année. L’année suivante, il tourne, sous la direction de Michel Gérard, «Dis bonjour à la dame», avec Pierre Tornade, Micheline Luccioni, et retrouve Stéphane Hillel et Sophie Barjac. C’est également une belle réussite commerciale, mais Remi Laurent a peur que le public lui colle une étiquette de pitre. Les choses s’empirent en 1977 lorsqu’il joue dans «Arrête ton char bidasse!», toujours de Michel Gérard, avec Pierre Tornade, Darry Cowl et Robert Castel. La même année, il produit et interprète un court-métrage tourné en Irlande par Dominique Maillet, «Carole» où Rémi Laurent donne la réplique à Jean Bouise.
La consécration vient en 1978, lorsque Edouard Molinaro adapte le succès théâtrale planétaire de Jean Poiret, «La cage aux folles», avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi. Rémi Laurent interprète le rôle du fils de Ugo Tognazzi, en passe de se marier avec la fille de Michel Galabru, interprété par Carmen Scarpitta. Le succès théâtral est réitéré au cinéma, et le visage de Rémi Laurent devient familier. La même année, il tourne pour la troisième et dernier fois avec Michel Gérard «C’est dingue… Mais on y va!» avec Pierre Tornade et Maurice Biraud. De la série B, il frôle la série «Z» lorsqu’il refuse d’apparaître dans «À nous les grandes suédoises», suite très improbable du succès de Michel Lang. Il retrouve le cinéaste en 1979, pour une comédie musicale dont la partition est composée par Mort Shuman «Tous vedette», aux côtés de Leslie Caron. Ce film, n’obtenant pas le succès espéré, permet néanmoins à Remi Laurent de monter une autre facette de son talent, grâce à ses dons pour le piano, le chant et la danse. Il fait une petite incursion vers la télévision où il joue aux côtés de Daniel Gélin, Tonie Marshall et Blanchette Brunoy dans «Les filles d’Adam» (1980) dirigé par Eric le Hung. Il retrouve une dernière fois Michel Lang pour «Le cadeau» avec Pierre Mondy et Claudia Cardinale, puis s’envole pour le Canada où Gilles Carle met en chantier l’adaptation cinématographique du roman à succès de Roger Lemelin, «Il était une fois des gens heureux … Les Plouffe» (1981), où il retrouve Daniel Ceccaldi et Stéphane Audran. Ce film est un beau succès qui sera décliné en feuilleton, sous le titre «Les Plouffe».
Le jeune acteur revient en France. Il refuse systématiquement les rôles d’adolescents que lui proposent divers réalisateurs. Peu à peu la profession lui tourne le dos. Il participe néanmoins à plusieurs courts-métrages, pièces de théâtres et, en 1986, son ami Thomas Gilou lui offre un rôle dans «Black Mic Mac», auprès de Jacques Villeret. C’est sa dernière apparition au cinéma. Atteint du Sida, Rémi Laurent décède le 14 novembre 1989, à l’âge de trente-deux ans, entouré de l’amour de sa jeune épouse, Emöke.
© Christophe LAWNICZAK

1975 | À nous les petites anglaises ! – de Michel Lang avec Sophie Barjac |
1976 | Dis bonjour à la dame – de Michel Gérard avec Micheline Luccioni |
1977 | Arrête ton char… Bidasse ! – de Michel Gérard
avec Darry Cowl
CM Carole – de Dominique Maillet avec Jean Bouise + production |
1978 | La cage aux folles – de Edouard Molinaro
avec Michel Serrault
C’est dingue… Mais on y va ! – de Michel Gérard avec Maurice Biraud CM Les seize ans de Jérémie Millet – de Dominique Maillet avec Dominique Laffin |
1979 | Tous vedettes ! – de Michel Lang avec Leslie Caron |
1980 | CM 48 heures – de Frédéric Demont avec Anne Caudry |
1981 | Une glace avec deux boules / Une glace avec deux boules ou je le dis à maman – de
Christian Lara avec Valérie Kaprisky
Les Plouffe / Il était une fois des gens heureux… Les Plouffe – de Gilles Carle avec Stéphane Audran La cassure – de Ramón Muñoz avec Jean-Pierre Léaud Le cadeau – de Michel Lang avec Claudia Cardinale CM Sursauts – de S. Holmes avec A. Raffart |
1982 | CM Satané Rock’n Roll – de Frédéric Demont
avec Zoé Chauveau
CM L’homme nuage – de Giancento Pizzuti avec Véronique Descamps + musique CM Hautes fréquences – de Frédéric Demont & Anne Bocrie avec Fanny Bastien |
1983 | CM La combine de la girafe – de Thomas Gilou avec Jean-Luc Bideau |
1984 | CM Trois balcons pour Juliette – de Frédéric Demont
avec Fabien Onteniente
+ musique & chansons |
1985 | CM Le rêve du phénix – de Yann Guillehlmine
avec Emöke Masznyik-Laurent
CM L’abygène – de Anne Bocrie avec Anne Caudry Seulement musique CM Douce France – de Jean-Luc Gaget avec Fabien Onteniente + musique |
1986 | Black mic mac – de Thomas Gilou
avec Jacques Villeret
CM Grand khalife dans le quatrième – de Rémy Laurent avec Fabien Onteniente + scénario, musique et chansons CM J’aimerai tant voir Syracuse – de Bernard George avec Souad Amidou CM Verdun année 1916 – de Bernard George |
1987 | CM La princesse surgelée – de Olivier Esmein avec Nanou Garcia |