1953 Les gens de la nuit (night people) de Nunnally Johnson avec Gregory Peck & Broderick Crawford | 1955 L’attaque du Fort Douglas (Mohawk) de Kurt Neumann avec Scott Brady, Neville Brand & Ted de Corsia | 1959 Annibal (Annibale) de Carlo Ludovico Bragaglia & Edgar G. Ulmer avec Victor Mature & Gabriele Ferzetti | 1962 Huis clos (no exit) de Tad Danielewski avec Viveca Lindfors, Morgan Sterne & Carlos Brown | ||
Rita MacKay est née à Pittsburgh, en Pennsylvanie le 2 avril 1927. Ses parents Milton A. MacKay et son épouse Belle (née Fately), sont d’origine roumaine. Après le décès de son père, alors qu’elle n’a que quatre ans, sa mère se remarie en 1932 avec Benjamin Gam un immigré russe fabricant de vêtements. Rita prend alors le nom de famille de son beau-père. Après sa scolarité, installée avec ses parents à New York, cette superbe brune à la sensualité débordante et aux cheveux de jais fait un peu de mannequinat avant de devenir Membre fondateur de l’Actors Studio. En 1946, elle décroche un rôle à Broadway avec un jeune premier, Marlon Brando, dans «A flag is born», une pièce écrite par le romancier Ben Hecht.
Au début des année 50, Rita Gam déménage à Los Angeles et se voit engagée par les studios MGM. Elle apparaît pour la première fois dans le rôle d’une allumeuse dans le film d’espionnage sur la Guerre Froide «L’espion» (1952) de Russell Rouse, mettant en vedette Ray Milland, une œuvre ayant comme originalité d’être un film sans dialogue. Ce premier rôle lui vaut une nomination du meilleur espoir féminin aux Golden Globes. L’année suivante, Albert Lewin lui confit le rôle d’une jeune berbère dans «Saadia», dans lequel elle est victime d’une sorcière locale, avec entre autres Mel Ferrer, Cornel Wilde et Michel Simon en chef rebelle. Elle enchaîne avec le film historique «Le signe du païen» (1954) de Douglas Sirk, où elle interprète Kura la fille d’Attila incarné par Jack Palance le terrible chef des Huns qui veut conquérir Rome. Elle rayonne en indienne dans «L’attaque de Fort Douglas (1955) de Kurt Neumann, elle incarne Onida, la fille du grand chef indien Kowanen joué par Ted de Corsia. Dans «Les conquérants de la Sierra» (1958) de James B. Clark, Brian Keith en tueur à gages, à pour cible un rancher qui défend ses biens, mais celui-ci tombe amoureux de sa sœur et abandonne son contrat.
Puis Rita Gam se rend en Italie pour jouer le rôle de Sylvia, la nièce d’un sénateur romain, dans la fresque historique de Carlo Ludovico Bragaglia «Hannibal» (1959) avec Victor Mature dans le rôle titre. Pour Nicholas Ray elle endosse le costume de la princesse Herodias dans le drame religieux «Le roi des roi» (1960) avec Jeffrey Hunter dans le rôle de Jésus. Après «Huit clos» (1962) un mélodrame de Tad Danielewski où pour son personnage de femme narcissique, elle reçoit l’Ours d’argent de la meilleure actrice au Festival international du cinéma de Berlin, Rita Gam s’octroie un repos de huit ans. Elle revient en 1971, avec le film policier «Klute» de Alan J. Pakula, donnant la réplique à Jane Fonda en prostituée et Donald Sutherland, dans le rôle du détective Klute. Le reste de sa carrière est en demi-teinte, elle tourne encore avec parcimonie une poignée de films jusqu’en 1996 et se retire du petit et du grand écran pour se consacrer exclusivement au théâtre où elle brille à Broadway.
Coté vie privée, en 1949 Rita Gam épouse Sidney Lumet, tout jeune réalisateur mais le couple se sépare en 1955. Elle se marie ensuite avec l’éditeur Thomas Guinzburg en 1956 avec lequel elle a eu une fille, Kate, devenue productrice et un fils, Michael, romancier. Ce mariage s’est également terminé par un divorce, en 1963. Grande amie de Grace Kelly, elle est l’une des demoiselles d’honneur lors de son mariage avec le prince Rainier de Monaco. Rita Gam décède le 22 mars 2016 d’une insuffisance respiratoire à l’âge de 88 ans.
© Gary RICHARDSON
1952 | L’espion ( the thief ) de Russell Rouse avec Ray Milland |
1953 | Saadia – de Albert Lewin
avec Cornel Wilde
Les gens de la nuit / Décision à minuit ( night people ) de Nunnally Johnson avec Gregory Peck |
1954 | Le signe du païen / Attila, roi des Huns ( sign of the pagan ) de Douglas Sirk
avec Jeff Chandler
Feu magique / Wagner et les femmes / Trois femmes l’ont aimé ( magic fire ) de William Dieterle avec Carlos Thompson |
1955 | L’attaque du Fort Douglas ( Mohawk ) de Kurt Neumann avec Scott Brady |
1958 | Les conquérants de la Sierra ( Sierra Baron ) de James B. Clark
avec Brian Keith
Le miroir aux alouettes / Côte d’Azur ( Costa Azzura ) de Vittorio Sala avec Georges Marchal |
1959 | Annibal ( Annibale / Hannibal ) de Carlo Ludovico Bragaglia & Edgar G. Ulmer avec Victor Mature |
1961 | Le roi des rois ( king of kings ) de Nicholas Ray avec Jeffrey Hunter |
1962 | Huis clos ( no exit / sinners go to hell ) de Tad Danielewski
avec Carlos Brown
Ours d’Argent de la meilleur actrice au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne |
1970 | Inspecteur Klute ( Klute ) de Alan J. Pakula avec Donald Sutherland |
1971 | Quand siffle la dernière balle ( shoot out / shootout ) de Henry Hathaway
avec Gregory Peck
Des amis comme les miens ( such good friends ) de Otto Preminger avec Burgess Meredith |
1974 | La loi et la pagaille ( law and disorder ) de Ivan Passer
avec Ernest Borgnine
Le jardinier ( seeds of evil / the gardener ) de James H. Kay avec Joe Dallesandro |
1986 | Machinations ( distortion ) de Armand Mastroianni avec Steve Railsback |
1988 | Midnight – de Norman Thaddeus Vane avec Tony Curtis |
1996 | À contre-courant ( rowing through ) de Masato Harada avec Colin Ferguson |
1997 | CM Monaco – de Hillary Olsen
Seulement voix & narration |