|  1973 Chinatown – de Roman Polanski avec Jack Nicholson, Faye Dunaway, John Huston, Perry Lopez & Diane Ladd |  1975 Marathon man – de John Schlesinger avec Dustin Hoffman, Laurence Olivier & William Devane |  1984 Cotton Club (the Cotton Club) de Francis Ford Coppola avec Richard Gere, Gregory Hines & Diane Lane |  1992 Sliver – de Phillip Noyce avec Sharon Stone, William Baldwin, Tom Berenger, Nina Foch & Martin Landau | ||
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Né Robert Shapera le 29 juin 1930, Robert Evans grandit dans le quartier new-yorkais du West End, pendant la grande dépression. Son père, Archie, est dentiste à Harlem et dirige la première clinique dentaire sans discrimination raciale aux Etats-Unis; sa mère, Florence (nèe Krasne), est femme au foyer et s’applique à élever au mieux ses trois enfants, Charles, Robert et Alice. Robert a douze ans quand la famille change son patronyme en «Evans».
À l’adolescence, Robert Evans s’intéresse à la comédie et commence, pendant la Seconde Guerre mondiale, sa carrière comme covedette du feuilleton radiophonique «The Aldrich family», où il incarne le rôle d’Henry. Il le plus jeune disc-jockey des USA avec le «Robert Evans Show» toujours pour la radio. Il participe ainsi à plus 3000 émissions. Mais alors qu’il est sur le point de partir à Hollywood, Robert Evans choisit de travailler dans les affaires en famille. Charles son frère vient de s’associé au couturier Joseph Picone pour la création d’une ligne de vêtements féminins. En 1950, Robert les rejoint et ne tarde pas à devenir millionnaire. Lors de l’ouverture d’une boutique Evans-Picone à Los Angeles, il rencontre Norma Shearer qui le fait engager pour interpréter son défunt mari, le producteur Irving Thalberg, dans «L’homme aux mille visages» (1957) réalisé par Joseph Pevney. Norma le recommande à Darryl F. Zanuck, qui le prend personnellement sous contrat et l’impose sur le tournage de «Le soleil se lève aussi» (1956) de Henry King, auprès de Ava Gardner, Tyrone power et Errol Flynn.
Après quelques rôles, insatisfait de son propre talent d’acteur, Robert Evans se lance dans la production. Pour sa première participation dans ce domaine, il produit une pièce de théâtre de Ketti Frings, qui se révèle être un échec. Pendant cinq ans, il se consacre à son entreprise de plus en plus florissante, qui se voit finalement rachetée par le groupe Revlon, lui laissant, ainsi qu’à son frère, une fortune considérable. Il revient alors à la production au sein la 20th Century Fox. En 1966, en plein montage de la production de «Le détective» avec Frank Sinatra, il quitte la Fox pour la Paramount. Il se lance alors dans le financement de films mémorables, parmi lesquels: «Rosemary’s baby» (1967) de Roman Polanski, «Cent dollars pour un shérif» (1968) de Henry Hathaway, le triomphe mondiale «Love story» (1970) de Arthur Hiller, et le célèbre «Parrain» (1971) de Francis Ford Coppola.
Robert Evans s’est marié sept fois. Il épouse pour la première fois Sharon Hugueny en 1961, restant avec elle jusqu’en 1962. Puis, il se marie avec Camilla Sparv (1964/67), Ali MacGraw (1969/73), Phyllis George (1977/78), Catherine Oxenberg (1998, mariage annulé après 9 jours), Leslie Ann Woodward (2002/04). En août 2005, il épouse sa septième femme, Victoria White O’Gara (veuve de Lord White). Elle demande le divorce le 16 juin 2006, invoquant des différences irréconciliables. Le 6 mai 1998, lors d’un dîner en l’honneur du réalisateur Wes Craven, Robert Evans est victime d’un accident vasculaire cérébral, il reste paralysé du côté droit et incapable de parler. Après plusieurs mois de rééducation, il récupère finalement la parole, réussit à se déplacer avec une canne et revient à la production. Robert Evans décède à Beverly Hills, en Californie, le 26 octobre 2019, à l’âge de 89 ans. Son fils, Josh Evans, issu de son mariage avec Ali MacGraw, est également producteur de films.
© Pascal DONALD

| 1952 | Lydia Bailey / Les révoltés d’Haïti ( Lydia Bailey ) de Jean Negulesco
 avec Anne Francis Seulement interprétation | 
| 1954 | L’Egyptien ( the Egyptian ) de Michael Curtiz
 avec Bella Darvi Seulement interprétation | 
| 1956 | Le soleil se lève aussi ( the sun also rises ) de Henry King
 avec Ava Gardner Seulement interprétation | 
| 1957 | L’homme aux mille visages ( man of a thousand faces ) de Joseph Pevney
 avec James Cagney Seulement interprétation | 
| 1958 | Le tueur à la voix douce ( the fiend who walked the West ) de Gordon Douglas
 avec Hugh O’Brian Seulement interprétation | 
| 1959 | Rien n’est trop beau / À quoi rêvent les filles ? ( the best of everything ) de Jean Negulesco
 avec Hope Lange Seulement interprétation | 
| 1967 | Le bébé de Rosemary ( Rosemary’s baby ) de Roman Polanski
 avec Mia Farrow Drôle de couple ( the odd couple ) de Gene Saks avec Jack Lemmon Roméo et Juliette ( Giulietta a Romeo / Romeo and Juliet ) de Franco Zeffirelli avec Michael York | 
| 1968 | Cent dollars pour un shérif ( true grit ) de Henry Hathaway avec Kim Darby | 
| 1969 | Goodbye, Columbus – de Larry Peerce avec Ali MacGraw | 
| 1970 | Love story – de Arthur Hiller avec Ryan O’Neal | 
| 1971 | Harold et Maude ( Harold and Maude ) de Hal Ashby
 avec Ruth Gordon Le parrain ( the godfather / Mario Puzo’s the godfather ) de Francis Ford Coppola avec Marlon Brando | 
| 1973 | Chinatown – de Roman Polanski
 avec Faye Dunaway Gatsby le magnifique ( the great Gatsby ) de Jack Clayton avec Robert Redfordow Serpico – de Sidney Lumet avec Al Pacino Ne vous retournez pas ( don’t look now ) de Nicolas Roeg avec Julie Christie À cause d’un assassinat ( the parallax view ) de Alan J. Pakula avec Warren Beatty | 
| 1974 | Le parrain : Deuxième partie ( the godfather : Part II / Mario Puzo’s the godfather : Part II ) de Francis Ford Coppola avec Robert De Niro | 
| 1975 | Marathon man – de John Schlesinger
 avec Dustin Hoffman David du meilleur film étranger, Italie | 
| 1976 | Un dimanche terrifiant / Dimanche noir ( black Sunday ) de John Frankenheimer avec Robert Shaw | 
| 1979 | Smash ! ( players ) de Anthony Harvey avec Ali MacGraw | 
| 1980 | Urban cowboy – de James Bridges
 avec John Travolta Popeye – de Robert Altman avec Robin Williams | 
| 1984 | Cotton Club ( the Cotton Club ) de Francis Ford Coppola avec Richard Gere | 
| 1987 | DO Frames from the edge – de Adrian Maben
 avec Helmut Newton Seulement apparition | 
| 1989 | Piège pour un privé ( the two jakes ) de Jack Nicholson avec Madeleine Stowe | 
| 1992 | Sliver – de Phillip Noyce avec Sharon Stone | 
| 1994 | Jade – de William Friedkin avec Linda Fiorentino | 
| 1995 | Le fantôme du Bengale ( the phantom ) de Simon Wincer avec Billy Zane | 
| 1996 | Le Saint ( the Saint ) de Phillip Noyce
 avec Val Kilmer Cannes man / Canne$ man – de Richard Martini avec Seymour Cassel Seulement apparition An Alan Smithee film ( an Alan Smithee film : Burn Hollywood burn ) de Arthur Hiller avec Ryan O’Neal Seulement interprétation | 
| 1998 | Escapade à New York ( the out-of-towners ) de Sam Weisman avec Goldie Hawn | 
| 2000 | DO The young and the dead – de Shari Springer Berman & Robert Pulcini
 avec Tyler Cassity Seulement apparition | 
| 2001 | DO The kid stays in the picture – de Nanette Burstein & Brett Morgen Seulement scénario, voix & narration | 
| 2002 | Comment se faire larguer en 10 leçons ( how to lose a guy in 10 days ) de Donald Petrie avec Matthew McConaughey | 
| 2003 | The last shot – de Jeff Nathanson
 avec Toni Collette Seulement apparition | 
| 2005 | CM Better born – de Robert Lopuski avec Meissa Hampton | 
| 2006 | DO Boffo! Les revers et réussites d’Hollywood ( Boffo! Tinseltown’s  Bombs  and blockbusters )
			de Bill Couturié avec Jodie Foster Seulement apparition | 
| 2008 | DO Celebrity: Dominick Dunne – de Kirsty de Garis & Timothy Jolley
 avec Dominick Dunne Seulement apparition | 
| 2010 | CM Mind games – de Sinisha Nisevic Seulement interprétation | 
| 2013 | The girl from Nagasaki – de Michel Comte & Ayako Yoshida
 avec Mariko Wordell Seulement interprétation | 
| AUTRES PRIX : | |
| Prix Mary Pickford aux Prix Satellite, USA ( 2003 ) Prix Hall of Fame pour « Chinatown » aux prix PGA de Los Angeles, Californie, USA ( 2000 ) Prix pour l’ensemble de sa carrière aux prix PGA de Los Angeles, Californie, USA ( 2003 ) Prix pour sa carrière au festival international du cinéma de Palm Beach, Floride, USA ( 2003 ) | |
 
 
 





