![]() 1954 Papa, maman, la bonne et moi – de Jean-Paul Le Chanois avec Gaby Morlay & Fernand Ledoux | ![]() 1955 Rencontre à Paris – de Georges Lampin avec Betsy Blair, Jacques Castelot, Julien Carette & Mona Goya | ![]() 1960 La brune que voilà – de Robert Lamoureux avec Françoise Fabian, Michèle Mercier & Perrette Pradier | ![]() 1973 Mais où est passé la septième compagnie? – de Robert Lamoureux avec Aldo Maccione & Pierre Mondy | ||
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Né le 4 janvier 1920 à Paris, Robert Lamoureux après de médiocres études se lance dans les cabarets parisiens de l’après-guerre où il interprète ses propres chansons et récite des monologues. Avec son phrasé particulier, on se souvient du sketch sur le «Canard» avec la réplique «le lendemain, le canard était toujours vivant!» et on le retrouve sur les ondes de Radio Luxembourg dans «C’est pour rire».
Devenu un chansonnier réputé, Robert Lamoureux accède aux premiers rôles au cinéma dans des comédies populaires. Il débute entre-autres dans «Le roi des camelots» (1951) de André Berthomieu qu’il retrouve pour «Chacun son tour» (1951) et «Allo, je t’aime!» (1952). Dans le même registre, inspiré d’une de ses chansons, il a le rôle-titre de «Papa, maman, la bonne et moi (1954) de Jean-Paul Le Chanois, chronique d’une famille modeste avec Gaby Morlay et Fernand Ledoux en parents et Nicole Courcel en bonne puis femme dans la suite «Papa, maman, ma femme et moi» (1955). Il incarne à deux reprises le héros de Maurice Leblanc dans «Les aventures d’Arsène Lupin» (1956) de Jacques Becker et «Signé Arsène Lupin» (1958) de Yves Robert. En 1959, il passe à la réalisation pour «Ravissante» avec Sylva Koscina et adapte, l’année suivante, une de ses pièces «La brune que voilà» créée au Théâtre des Variétés en 1958. Dans les années soixante, Robert Lamoureux se consacre au théâtre en tant qu’interprète. Il joue dans «Turlututu» (1962) et «Domino» (1969) de Marcel Achard, «Jo» (1964) de Claude Magnier et «Désiré» (1968) de Sacha Guitry. Il est également l’auteur-interprète de pièces de boulevard comme «La soupière» (1971) ou «Le charlatan» (1974) dont les mises en scènes sont assurées par Francis Joffo.
Au début des années soixante-dix, Robert Lamoureux effectue son retour au cinéma en tant que metteur en scène. En 1973, il tourne le premier volet de la trilogie de «Mais où est donc passée la 7ème compagnie?» avec Pierre Mondy dans le rôle du Chef Chaudard entouré de Jean Lefebvre en Pitivier et Aldo Maccione en Tassin suivi de «On a retrouvé la 7ème compagnie» (1975) et «La 7ème compagnie au clair de lune» (1977) où Henri Guybet reprend le rôle de Aldo Maccione. Films comiques qui deviennent cultes grâce à leurs multiples rediffusions à la télévision. Dans le même esprit de «comique troupier», il réalise «Impossible… pas français» (1974) et «Opération Lady Marlène» (1975). Par la suite, après le rôle-titre de «L’apprenti salaud» de Michel Deville en 1976, Robert Lamoureux délaisse le grand écran pour les planches. En 1990, il fait une ultime apparition dans «Le jour des rois» avec Danielle Darrieux, Paulette Dubost et Micheline Presle. Au théâtre, il enchaîne les succès dans des pièces dont il est l’auteur: «Diable d’homme» (1980) avec Marthe Mercadier, «La taupe» (1987) avec son épouse Magali de Vendeuil, «Adélaïde 90» (1989) avec Danielle Darrieux, «L’amour foot» (1993) une nouvelle fois avec Magali de Vendeuil et «Si je peux me permettre» (1996) avec Jacques Balutin, pièces jouées à chaque fois plusieurs saisons à Paris et en province.
Au début des années deux mille, Robert Lamoureux quitte le devant de la scène tandis que ses pièces sont reprises avec autant de succès comme «La soupière» (2001) avec Roger Pierre et Micheline Dax ou «Le charlatan» (2002) avec Michel Roux et Jacques Balutin. Sa femme Magali de Vendeuil décède en 2009 deux ans avant sa disparition le 29 octobre 2011 à Boulogne-Billancourt.
© Olivier SINQSOUS

1950 | Au fil des ondes – de Pierre Gautherin
avec Line Renaud
Le don d’Adèle – de Emile Couzinet avec Marguerite Pierry Le roi des camelots – de André Berthomieu avec Colette Ripert CM La nuit des étoiles – de Louis Fehr-Lutz avec Samia Gamal Seulement apparition |
1951 | Chacun son tour – de André Berthomieu
avec Marthe Mercadier
+ musique La route du bonheur – de Maurice Labro & Giorgio Simonelli avec Juliette Gréco |
1952 | Lettre ouverte / Lettre ouverte à un mari / Jaloux comme un tigre – de Alex Joffé
avec Geneviève Page
Allô… je t’aime – de André Berthomieu avec Claude Farell DO La mille et deuxième nuit de Paris – de Robert Alexandre CM Vedettes buissonnières – de Jacques Guillon avec Bourvil Seulement apparition |
1953 | Femmes de Paris – de Jean Boyer
avec Michel Simon
Seulement apparition Pattes de velours ( l’incantevole nemica ) de Claudio Gora avec Buster Keaton Virgile – de Carlo Rim avec Geneviève Kervine |
1954 | Le village magique / Le village imaginaire – de Jean-Paul Le Chanois
avec Lucia Bosé
Escalier de service – de Carlo Rim avec Danielle Darrieux Papa, maman, la bonne et moi – de Jean-Paul Le Chanois avec Gaby Morlay Nana – de Christian-Jaque avec Martine Carol Seulement voix française de Walter Chiari CM Un vrai champion – de Raoul André |
1955 | Papa, maman, ma femme et moi – de Jean-Paul Le Chanois
avec Elina Labourdette
Si Paris nous était conté – de Sacha Guitry avec Odette Joyeux Rencontre à Paris – de Georges Lampin avec Betsy Blair |
1956 | Les aventures d’Arsène Lupin – de Jacques Becker
avec Liselotte Pulver
DA Une fée... pas comme les autres – de Jean Tourane Seulement voix |
1957 | L’amour est en jeu / Ma femme, mon gosse et moi – de Marc Allégret avec Annie Girardot |
1958 | La vie à deux – de Marc Allégret
avec Lilli Palmer
Signé Arsène Lupin – de Yves Robert avec Alida Valli + dialogues |
1959 | Ravissante – de Robert Lamoureux
avec Sylva Koscina
+ adaptation, dialogues & scénario Au voleur – de Ralph Habib avec Perrette Pradier |
1960 | La brune que voilà – de Robert Lamoureux
avec Françoise Fabian
+ adaptation, dialogues & scénario La Française et l’amour – de Christian-Jaque, Henri Decoin, René Clair, Michel Boisrond, Jean Delannoy, Henri Verneuil & Jean-Paul Le Chanois avec Simone Renant Segment « La femme seule » de Jean-Paul Le Chanois |
1964 | DO Les esclaves existent toujours ( le schiave esistono ancora ) de Maleno Melanotti, Roberto
Malenotti & Folco Quilici
Seulement narration de la version française |
1973 | Mais où est passé la septième compagnie ? – de Robert Lamoureux
avec Aldo Maccione
+ scénario |
1974 | Impossible… pas français – de Robert Lamoureux
avec Jean Lefebvre
+ scénario |
1975 | Opération Lady Marlène – de Robert Lamoureux
avec Michel Serrault
+ scénario On a retrouvé la septième compagnie ! – de Robert Lamoureux avec Pierre Mondy + scénario |
1976 | L’apprenti salaud – de Michel Deville
avec Claude Piéplu
+ scénario – Non crédité |
1977 | La septième compagnie au clair de lune – de Robert Lamoureux
avec Henri Guybet
Seulement réalisation, dialogues & scénario |
1990 | Le jour des rois – de Marie-Claude Treilhou avec Micheline Presle |