![]() 1974 L’arrestation – de Raphaël Rebido avec Bernard Le Coq, François Maistre, Jacques Rispal & Fernand Berset | ![]() 1975 Monsieur Albert – de Jacques Renard avec Philippe Noiret, Patrick Chesnais & Dominique Labourier | ![]() 1982 Le prix du danger – de Yves Boisset avec Gérard Lanvin, Michel Piccoli & Marie-France Pisier | ![]() 1983 Un amour de Swann – de Volker Schlöndorff avec Jeremy Irons, Ornella Muti, Fanny Ardant & Alain Delon | ||
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Née le 2 septembre 1945 à Boulogne-Billancourt, Catherine Lachens entreprend des études d’anglais à l’université avant de s’orienter vers le théâtre. Elle suit les cours de Tony Jacquot qui l’oriente vers ceux de Jean Périmony (1968-1969). Elle intègre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique dont elle ressort avec un premier prix dans chacune des trois disciplines (classique, moderne et étranger). Elle fait partie de la Promotion 1972 composée notamment de Nathalie Baye, André Dussollier, Francis Perrin et Jacques Spiesser. Elle rejoint Jean-Pierre Miquel au Jeune Théâtre National à l’Odéon et Roger Planchon au Théâtre National Populaire de Villeurbanne.
Au cinéma, Catherine Lachens débute dans le film underground «What a flash!» (1971) de Jean-Michel Barjol, où 200 artistes sont enfermés sur un plateau de cinéma pendant trois jours, qui préfigure la télé-réalité. Elle décroche un petit rôle «L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise» (1973) de Nina Companeez, le dernier film de Brigitte Bardot. Dès lors, elle multiplie les apparitions dans des productions auprès des vedettes de l’époque, telles que Alain Delon, Jean-Paul Belmondo ou Pierre Richard. Elle obtient des premiers rôles dans des œuvres qui demeurent confidentielles. Elle joue la fiancée de Bernard Le Coq dans «La bulle» (1976) de Raphaël Rebibo ou la serveuse dont s’éprennent Jean-Pierre Sentier et Jean-François Stévenin dans «Deux lions au soleil» (1979) de Claude Faraldo.
Les années 80 signent l’apogée de la carrière de Catherine Lachens en étant omniprésente au cinéma et à la télévision. Devenue un second rôle incontournable, elle incarne une productrice de télévision dans «Le prix du danger» (1982) de Yves Boisset, une directrice de maison de couture dans «Le sang des autres» (1983) de Claude Chabrol, une dermatologue dans «Aldo et junior» (1983) de Patrick Schulmann ou une psychologue dans «La vie dissolue de Gérard Floque» (1986) de Georges Lautner. Elle intègre la distribution de «Un amour de Swann» (1983) de Volker Schlöndorff et est la partenaire de Jean-Pierre Marielle et Jean Carmet dans «Les deux crocodiles» (1987) de Joël Séria. Certes, elle obtient des premiers rôles dans un film d’auteur «L’amour fugitif» (1982) de Pascal Ortega avec Marcel Bozzuffi et dans «Ca va pas être triste» (1982) de Pierre Sisser avec Darry Cowl qui ne lui permettent pas d’échapper à son statut. Paul Vecchiali lui offre le rôle d’une prostituée dans «Rosa la Rose» (1985) avec Marianne Basler. Sa notoriété vient de la télévision par l’entremise de spots publicitaires passés à la postérité et sa participation à «L’Académie des 9» (1982/1987) sur Antenne 2. Plus rare dans les années 90, on se souvient de sa composition d’une virile patronne dans «Gazon maudit» (1994) de Josiane Balasko.
Délaissée par la profession à partir des années 2000, Catherine Lachens se consacre à la sculpture et participe à plusieurs expositions. Néanmoins, elle retrouve Paul Vecchiali pour «A vot’ bon coeur» (2004) et devient chroniqueuse dans «J’y étais» (2001/2003) avec Frédéric Lopez sur Match TV. Atteinte d’un cancer, Catherine Lachens décède à l’âge de 78 ans le 27 septembre 2023 à Paris, ses obsèques se déroulent à l’Eglise Saint Roch, paroisse parisienne des artistes. Elle est inhumée dans le caveau familial du Cimetière de Céret dans les Pyrénées-Orientales auprès de ses parents et de son frère jumeau, artiste peintre décédé vingt ans auparavant.
© Olivier SINQSOUS

1971 | What a flash ! – de Jean-Michel Barjol avec Bernadette Lafont |
1973 | Colinot / L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise – de Nina Companeez avec Brigitte Bardot |
1974 | Ariane / Espace Zéro – de Pierre-Jean de San Bartolomé
avec Isabelle Adjani
L’arrestation / La bulle / L’assassinat – de Raphaël Rebido avec Bernard Le Coq |
1975 | Flic story – de Jacques Deray
avec Jean-Louis Trintignant
L’incorrigible – de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo Attention les yeux ! – de Gérard Pirès avec Claude Brasseur Monsieur Albert – de Jacques Renard avec Philippe Noiret Silence… on tourne – de Roger Coggio avec Elisabeth Huppert |
1976 | Le gang – de Jacques Deray
avec Alain Delon
Violette & François – de Jacques Rouffio avec Jacques Dutronc Dis bonjour à la dame – de Michel Gérard avec Pierre Tornade |
1977 | Monsieur Papa – de Philippe Monnier
avec Nathalie Baye
Mort d’un pourri – de Georges Lautner avec Alain Delon Seulement apparition La jument vapeur – de Joyce Buñuel avec Carole Laure Le dernier amant romantique – de Just Jaeckin avec Fernando Rey Ils sont fous ces sorciers ! – de Georges Lautner avec Jean Lefebvre Je suis timide mais je me soigne – de Pierre Richard avec Aldo Maccione L’honorable société – de Arielle Weinberger avec Daniel Gélin |
1978 | Flic ou voyou – de Georges Lautner
avec Jean-Paul Belmondo
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette – de Jean Yanne avec Micheline Presle Le divorcement – de Pierre Barouh avec Michel Piccoli |
1979 | Bête mais discipliné – de Claude Zidi
avec Jacques Villeret
Le toubib – de Pierre Granier-Deferre avec Bernard Giraudeau La gueule de l’autre – de Pierre Tchérnia avec Michel Serrault |
1980 | La banquière – de Francis Girod
avec Romy Schneider
Scènes coupées au montage Deux lions au soleil – de Claude Faraldo avec Jean-François Stévenin |
1981 | T’es folle ou quoi ? – de Michel Gérard
avec Fabrice Luchini
On s’en fout… nous on s’aime – de Michel Gérard avec Michel Galabru |
1982 | Le prix du danger – de Yves Boisset
avec Gérard Lanvin
Ça va pas être triste ! – de Pierre Sissier avec Darry Cowl |
1983 | Flics de choc – de Jean-Pierre Desagnat
avec Pierre Massimi
Un amour de Swann – de Volker Schlöndorff avec Jeremy Irons Aldo et junior – de Patrick Schulmann avec Aldo Maccione Le sang des autres ( the blood of others ) de Claude Chabrol avec Jodie Foster CM Une nouvelle chaîne – de Eric Bitoun avec Micheline Dax |
1984 | CM La bonne dose – de Eric Bitoun avec Roger Mirmont |
1985 | Rosa la rose, fille publique – de Paul Vecchiali avec Jean Sorel |
1986 | La vie dissolue de Gérard Floque – de Georges Lautner
avec Roland Giraud
CM À toute Villette – de Catherine Ador avec Martine Chevalier |
1987 | Les deux crocodiles – de Joël Séria
avec Jean-Pierre Marielle
In extremis – de Olivier Lorsac avec Philippe Caroit |
1988 | Rouge Venise – de Etienne Périer avec Vincent Spano |
1989 | Le sixième doigt – de Henri Duparc avec Jean Carmet |
1990 | Le cri du cochon – de Alain Guesnier avec Jean-Pierre Darroussin |
1991 | La belle histoire – de Claude Lelouch avec Vincent Lindon |
1994 | Gazon maudit – de Josiane Balasko avec Alain Chabat |
1995 | Les Bidochon – de Serge Korber avec Jean-Pierre Cassel |
1997 | CM Le nègre – de François Lévy Kuentz avec Pierre Clémenti |
1999 | Les morsures de l’aube – de Antoine de Caunes
avec Guillaume Canet
Scènes coupées au montage |
2000 | CM Il est difficile de tuer quelqu’un, même un lundi – de Eric Valette
avec Jean-Paul Rouve
DO Ils sont quand même bien les parisien – de Marie Koleva Seulement apparition |
2001 | Confession d’un dragueur – de Alain Soral
avec Saïd Taghmaoui
CM Dernière séance – de Vincent Garenq avec Matheo Cappeli |
2003 | CM Confessions de minuit – de Pablo Guirado Garcia avec Maria de Medeiros |
2004 | À vot’ bon cœur – de Paul Vecchiali
avec Françoise Lebrun
CM Un beau jour, un coiffeur – de Gilles Bindi avec Julien Baumgartner |
2007 | CM Absence – de Kevin Lecomte avec Stephan Peyran |
2008 | CM Les liqueurs d’Alice – de Katia Scarton-Kim avec Jean-Paul Farré |
2011 | CM Bonjour madame, bonjour monsieur – de Mohamed Fekrane avec Mustapha Abourachid |
2012 | Les beaux jours – de Marion Vernoux avec Fanny Ardant |
2015 | Pension complète – de Florent-Emilio Siri avec Franck Dubosc |
2016 | DO 68, mon père et les clous – de Samuel Bigiaoui
avec José do Nascimento
Seulement apparition |