![]() 1968 La provocation – de André Charpak avec Jean Marais, Maria Schell, Veit Relin & André Charpak | ![]() 1970 La grande java – de Philippe Clair avec Francis Blanche, Gérard Rinaldi, Luis Rego & Fransined | ![]() 1972 Les anges – de Jean Desvilles avec Michel Bouquet, Bruno Pradal, Didier Haudepin & Françoise Prévost | ![]() 1993 Bonsoir! – de Jean-Pierre Mocky avec Michel Serrault, Jean-Claude Dreyfus & Claude Jade | ||
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Née le 26 mai 1948 à Neuilly-sur-Seine, Corinne Le Poulain est la nièce du comédien Jean Le Poulain. Enfant de la balle, elle suit les Cours de Raymond Girard et entre au Centre National de la Rue Blanche dans la classe de Henri Rollan. Reçue au Conservatoire National d’Art Dramatique, elle suit successivement les cours de René Simon et Antoine Vitez. Parallèlement, elle complète sa formation au Conservatoire National d’Art Lyrique et avec des cours de danse et d’escrime.
En 1966, Corinne Le Poulain débute sur le petit écran dans la pièce «Les portes claquent» de Michel Fermaud avec Yvonne Clech dans le cadre de l’émission «Au Théâtre ce soir». L’année suivante, elle est distribuée dans «Quarante carats» de Barillet et Grédy. Comédienne de boulevard, elle intègre la distribution d’«Oscar» (1971) de Claude Magnier avec Louis de Funès qui triomphe lors de sa reprise au Théâtre du Palais-Royal. Elle est aussi dirigée par son oncle Jean Le Poulain dans les pièces «De doux dingues» avec Maria Pacôme ou «Huit femmes» de Robert Thomas diffusées dans «Au Théâtre ce soir». Au cinéma, elle fait ses premiers pas dans la comédie dramatique «Un jeune couple» (1968) de René Gainville, mais se fait véritablement remarquer dans «La provocation» (1968), de André Charpak, où elle interprète une étudiante qui tente de séduire Jean Marais et «La grande java» (1970) de Philippe Clair avec Les Charlots. Corinne Le Poulain devient une comédienne populaire avec sa participation à deux feuilletons à succès: «Splendeurs et misères des courtisanes» (1975) de Maurice Cazeneuve d’après Balzac où elle joue Esther Gobseck qui s’efforce d’échapper à son ancienne vie de prostituée, puis dans la comédie policière «Sam et Sally» (1978) où elle compose un couple d’aventuriers milliardaires avec Georges Descrières. Parallèlement, elle enchaîne les pièces sur la scène du Théâtre des Célestins à Lyon sous la direction de Jean Meyer et obtient de beaux succès dans «Gigi» (1985) de Colette avec Danielle Darrieux et Suzanne Flon et «L’illusionniste» (1989) de Sacha Guitry avec Jean-Claude Brialy.
En 1993, Corinne Le Poulain est distribuée dans «Bonsoir!» de Jean-Pierre Mocky où elle interprète l’amie lesbienne de Claude Jade. Mais ce long-métrage ne permet pas de relancer sa carrière sur le grand écran. De guerre lasse, elle est invitée dans des séries à succès comme «Julie Lescaut» (1993) avec Véronique Genest, «Navarro» (1996 et 2005) avec Roger Hanin ou «Père et maire» (2008) avec Christian Rauth et Daniel Rialet ainsi qu’un rôle récurrent au cours de la saison 2 de «Plus belle la vie» (2005). Sur la scène du Théâtre Edouard VII, elle triomphe avec la pièce de boulevard «Décibel» (1991) de Julien Vartet avec Christian Marin et Christine Delaroche.
À la fin de sa carrière, Corinne Le Poulain se consacre exclusivement à de longues tournées théâtrales. Elle est la partenaire de Claude Gensac dans «Le saut du lit» (1996); Bernard Menez dans «Patate» (2003) de Marcel Achard; Popeck et Jean-Pierre Castaldi dans «L’amour foot» (2009) de Robert Lamoureux; Olivier Lejeune dans «Le nouveau testament» (2010) de Sacha Guitry. Lors de sa dernière pièce, elle compose, avec Laurence Badie, le duo comique de «Vieilles chipies» (2013/14). Le 10 février 2015, Corinne Le Poulain décède d’un cancer foudroyant. Compagne de Michel Duchaussoy, leur fille Julia Duchaussoy née en 1979 poursuit la tradition familiale en jouant des pièces de boulevard.
© Olivier SINQSOUS

1968 | Un jeune couple – de René Gainville
avec Jean-François Calvé
La provocation – de André Charpak avec Jean Marais |
1970 | La grande java – de Philippe Clair avec Francis Blanche |
1972 | Absences répétées – de Guy Gilles
avec Danièle Delorme
Les anges – de Jean Desvilles avec Michel Bouquet |
1974 | La missione del mandrillo – de Guido Zurli avec Tony Kendall |
1976 | Drôles de zèbres – de Guy Lux avec Sim |
1993 | Bonsoir ! / Bonsoir ou le visiteur du soir – de Jean-Pierre Mocky avec Michel Serrault |
1997 | DA Les Razmoket, le film ( the Rugrats movie ) de Igor Kovalyov & Norton Virgien
Seulement voix dans la version française |
2000 | DA Les Razmoket à Paris ( Rugrats in Paris: The movie ) de Stig Bergqvist & Paul Demeyer
Seulement voix dans la version française |
2002 | DA Les Razmoket rencontrent les Delajungle ( Rugrats go wild ) de Norton Virgien & Igor
Kovaljov
Seulement voix dans la version française |