1957 Les mystères de Paris (i misteri di Parigi) de Fernando Cerchio avec Franck Villard & Jacques Castelot | 1958 Sous le signe de Rome (nel segno di Roma) de Guido Brignone avec Georges Marchal & Anita Ekberg | 1961 Les lanciers noirs (i lancieri neri) de Giacomo Gentilomo avec Mel Ferrer & Yvonne Furneaux | 1964 Un pistolet pour Ringo (una pistola per Ringo) de Duccio Tessari avec Giuliano Gemma & Fernando Sancho | ||
La belle italienne Lorella De Luca est née le 17 septembre 1940, à Florence. Elle est découverte à l’âge de quatorze ans par un directeur de cinéma qui sollicita son père pour qu’elle devienne une actrice de cinéma. Après l’accord paternel, Lorella débute au cinéma en 1955, dans «Il Bidone» de Federico Fellini, comme Patrizia, la jeune fille d’un escroc incarné par Broderick Crawford. Dans la foulée, elle suit des cours au prestigieux Centre expérimental de cinématographie de Rome.
L’année suivante, Lorella De Luca apparaît en amourette dans «Pauvres, mais beau» de Dino Risi, au côté de Renato Salvatori. Son apparence fraîche et gracieuse en font la nouvelle favorite du public. Le succès aidant, Dino Risi l’emploi à nouveau dans deux autres volets avec le même rôle dans «Belles mais pauvres» (1957) et «Pauvres millionnaires» (1958). Dès lors, Lorella De Luca, devenue l’un des visages les plus populaires du cinéma italien, se spécialise dans des rôles de jeune fille ingénue, dans une série de comédies à succès comme «Le médecin et le sorcier» (1957), de Mario Monicelli, ou elle donne la réplique à Marcello Mastroianni et Vittorio De Sica. Dans «Domenica è sempre domenica» (1958) de Camillo Mastrocinque, elle est Maria Luisa, une fille simple qui s’inscrit à un jeu télévisé afin de gagner des gains pour payer les dettes du père, dont le vice du jeu a presque ruiné la famille, elle sera la gagnante. En 1959, Guido Brignone étale sa beauté de diva, dans son péplum, «Sous le signe de Rome», en lui offrant le personnage de Bethsabée, qui reprendra le trône de Palmyre en Syrie, après l’assassinat de son père. Henri Zaphiratos signe «Le fils de Taras Boulba » (1963), incarné par Jean-François Poron qui tombe amoureux de Nadia, Lorella De Luca, la fille du roi de Pologne, l’ennemie du chef des cosaques Taras, Vladimir Medar; dans d’inévitables combats Nadia est mortellement blessée et une fin tragique attend également le fils de Taras.
En 1964, Lorella De Luca rencontre le réalisateur Duccio Tessari à qui elle sera liée à la fois professionnellement et dans la vie. Sous sa direction, l’actrice fait une brève mais mémorable incursion dans le western spaghetti, sous le pseudonyme de Hally Hammond. Dans «Un pistolet pour Ringo» (1964), elle est retenue en otage avec son père, par des hors-la-loi mexicains dans leur hacienda, Ringo, Giuliano Gemma, leur viendra en aide; puis dans la suite «Le retour de Ringo» (1965) ou une nouvelle fois Ringo affronte une bande de mexicains dont l’un d’entre eux a séduit son épouse. Dans le thriller «Le papillon sanglant» (1971), elle est la maîtresse d’un journaliste, Giancarlo Sbragia, accusé d’avoir tué à coups de couteau une jeune fille, il est disculpé bien qu’il soit le véritable assassin.
Après son mariage avec Duccio Tessari en janvier 1972, et la naissance de leurs deux filles Federica et Fiorenza, elle ne tourne plus qu’une poignée films, dont «Les durs» (1974) auprès de Lino Ventura, Isaac Hayes et Fred Williamson. Après le décès de son mari en 1994, elle prend définitivement sa retraite. Cette même année, elle apprend qu’elle souffre d’une tumeur au cerveau, mais Lorella continue d’aimer la vie malgré le handicap de cette maladie qui petit à petit la rend aveugle en 2010. Malgré une intervention chirurgicale, elle décède à Rome le 9 janvier 2014. De son domicile de Santa Marinella, une petite ville sur la côte du Latium, Lorella disait «je ne vois plus la mer, mais je sens les odeurs».
© Gary RICHARDSON
1955 | Il bidone – de Federico Fellini
avec Broderick Crawford
Napoli sole mio ! – de Giorgio Simonelli avec Maurizio Arena |
1956 | Sept romances pour sept sœurs ( sette canzoni per sette sorelle ) de Marino Girolami
avec Claudio Villa
Roland, prince vaillant ( Orlando e i paladini di Francia ) de Pietro Francisci avec Rick Battaglia Pauvres mais beaux ( poveri ma belli ) de Dino Risi avec Renato Salvatori L’ultima violenza – de Raffaello Matarazzo & Silvio Amadio avec Aldo Silvani Dinanzi a noi il cielo – de Roberto Savarese avec Renato Baldini Pères et fils ( padri e figli ) de Mario Monicelli avec Vittorio De Sica |
1957 | Belles mais pauvres / Beaux mais pauvres / Ma sœur et moi ( belle ma povere ) de Dino
Risi avec Carlo Giuffrè
Gente felice / Benvenuto onorevole – de Mino Loy avec Giulio Paradisi Les mystères de Paris ( i misteri di Parigi ) de Fernando Cerchio avec Franck Villard Le médecin et le sorcier ( il medico e lo stregone ) de Mario Monicelli avec Marcello Mastroianni L’homme au parapluie blanc ( el hombre del paraguas blanco ) de Joaquín Luis Romero Marchent avec Antonio Riquelme |
1958 | È permesso maresciallo / Tuppe, tuppe maresciallo – de Carlo Ludovico Bragaglia
avec Peppino De Filippo
Domenica è sempre domenica – de Camillo Mastrocinque avec Alberto Sordi Double vie ( il bacio del sole / Don Vesuvio und das haus der strolche ) de Siro Marcellini avec O.W. Fischer Femmes d’un été ( racconti d’estate ) de Gianni Franciolini avec Michèle Morgan Pauvres millionnaires ( poveri milionari ) de Dino Risi avec Renato Salvatori Sous le signe de Rome ( nel segno di Roma / sotto il segno di Roma / la regina del deserto ) de Guido Brignone avec Georges Marchal Premier amour ( primo amore ) de Mario Camerini avec Raf Mattioli Le miroir aux alouettes / Côte d’Azur ( Costa Azzura ) de Vittorio Sala avec Franco Fabrizi |
1959 | Agosto, donne mie non vi conosco – de Guido Malatesta
avec Gabriele Tinti
Adieu ma chérie ( ciao, ciao, bambina ) de Sergio Grieco avec Antonio Cifariello La duchessa di Santa Lucia – de Roberto Bianchi Montero avec Raimondo Vianello Que Rome est belle ( quanto sei bella Roma ) de Marino Girolami avec Ennio Girolami Il principe fusto – de Maurizio Arena avec Piero Lulli |
1960 | La chasse aux maris ( caccia al marito ) de Marino Girolami
avec Pierre Cressoy
Rédemption ( apolytrosis / Απολύτρωση / Απολύτρωσις ) de Kostas Andritsos avec Spiros Focas |
1961 | Les beautés sur la plage ( bellezze sulla spiaggia ) de Romolo Guerrieri
avec Tiberio Murgia
Les lanciers noirs ( i lancieri neri ) de Giacomo Gentilomo avec Mel Ferrer |
1962 | La notte dell’innominato – de Luigi Latini de Marchi
avec Fosco Giachetti
Le jour le plus court ( il giorno più corto / il giorno più corto commedia umoristica ) de Sergio Corbucci avec Walter Pidgeon Shéhérazade – de Pierre Gaspard-Huit avec Gérard Barray |
1963 | Le fils de Tarass Boulba ( Taras Bulba, il cosacco) de Henri Zaphiratos avec Jean-François Poron |
1964 | Les plaisirs dangereux ( una voglia da morire ) de Duccio Tessari
avec Raf Vallone
Un pistolet pour Ringo ( una pistola per Ringo ) de Duccio Tessari avec Giuliano Gemma |
1965 | Le retour de Ringo ( il ritorno di Ringo / el retorno de Ringo ) de Duccio Tessari
avec Fernando Sancho
Très honorable correspondant ( kiss kiss bang bang ) de Duccio Tessari avec George Martin |
1967 | Per amore… per magia – de Duccio Tessari avec Mischa Auer |
1970 | La mort remonte à hier soir ( la morte risale a ieri sera ) de Duccio Tessari
avec Frank Wolff
Seulement assistante-réalisateur |
1971 | Le papillon sanglant ( una farfalla con le ali insanguinata ) de Duccio Tessari
avec Helmut Berger
La patrouille du ciel ( forza G ) de Duccio Tessari avec Riccardo Salvino Seulement assistante-réalisateur |
1974 | Les durs ( uomini duri / three though guys / tough guys ) de Duccio Tessari avec Lino Ventura |
1975 | La madama – de Duccio Tessari avec Tom Skerritt |
1978 | L’aube des faux dieux / Le treizième commandement ( das fünfte gebot / l’aba dei falsi / the fifth commandment / il 13 commandamento ) de Duccio Tessari avec Umberto Orsini |
1981 | Un centesimo di secondo – de Duccio Tessari
avec Gustavo Thoeni
Seulement assistante-réalisateur |
1988 | Au bonheur des chiens ( c’era una volta un castello con 40 cani ) de Duccio Tessari
avec Peter Ustinov
Seulement assistante-réalisateur |
1993 | Bonus malus – de Vito Zagarrio avec Claudio Bigagli |
2005 | DO Una bella vacanza: Buon compleanno Dino Risi! – de Francesca Molteni
avec Dino Risi
Seulement apparition |