1937 Fifi Peau de Pêche (every day’s a holiday) de A. Edward Sutherland avec Mae West & Edmund Lowe | 1946 Nouvelle Orléans (New Orleans) de Arthur Lubin avec Arturo de Córdova, Dorothy Patrick & Billie Holiday | 1956 La haute société (high society) de Charles Walters avec Grace Kelly, Frank Sinatra & Bing Crosby | 1969 Hello, Dolly! – de Gene Kelly avec Barbra Streisand, Walter Matthau, Michael Crawford & E.J. Peaker | ||
Petit-fils d’esclaves, Louis Armstrong est né le 4 août 1901 dans une famille très pauvre de la Nouvelle-Orléans en Louisiane. Il est encore nourrisson quand son père, William, abandonne le foyer pour aller vivre avec une autre femme. Sa mère doit se prostituer pour gagner quelques dollars et elle confie alors le petit Louis et sa sœur Beatrice à la garde de leur grand-mère maternelle Josephine. Très jeune, il commence à travailler et s’initie à la musique en fréquentant les salles de bal et les bordels des quartiers chauds de la Nouvelle-Orléans où se produisent déjà de grands artistes dont notamment le grand jazzman, joueur de cornet à pistons, Joe King Oliver.
Après avoir quitté l’école à onze ans et chanté dans la rue pour quelques pièces, Louis Armstrong apprend à jouer de la trompette à la «Home for Colored Waifs» où son style attire très vite l’attention, ce qui lui permet de se produire dans des Jazz Band. À dix-huit ans, il joue dans le groupe de Ory Kid à la Nouvelle-Orléans. Quatre ans plus tard, il part à Chicago, où il joue dans le «Creole Jazz Band». C’est avec cet orchestre, créé par Joe King Oliver, qu’il fait ses premiers enregistrements en 1923. Par la suite, il intègre l’orchestre du pianiste Fletcher Henderson à New York, puis celui de Erkine Tate avec qui il va enregistrer, en 1928, quelques titres immortels comme «West End Blues» et «Tight like this». En 1930 le public de Los Angeles découvre ce virtuose de la trompette, avant qu’il ne parte en tournée à travers l’Europe. Après son retour aux États-Unis, Louis Armstrong se produit dans des centaines de spectacles. Sa façon de jouer peu orthodoxe ajoutée à son addiction aux drogues, lui provoquent de sérieux problèmes aux doigts et aux lèvres. De plus, suite à la mauvaise gestion de sa fortune par son agent Johnny Collins, sans argent, il intensifie ses prestations. Après avoir passé de nombreuses années sur la route, Armstrong épuisé, s’installe définitivement dans le Queens, en 1943. Pendant les trente années suivantes, Armstrong continue néanmoins sa carrière avec en moyenne trois cents concerts par an!
Dans la vie de Louis Armstrong, le cinéma reste une activité secondaire mais lucrative. Il fait ses premières apparitions à l’écran dès le début des années trente. On le voit dans bon nombres de comédies musicales, parmi lesquelles: «La chansons à deux sous» (1936) avec Bing Crosby, «Un petit coin aux cieux» (1942) de Vincente Minnelli, «Nouvelle Orléans» (1946) avec Billie Holliday ou «Si bémol et fa dièse» (1948) de Howard Hawks avec Danny Kaye. Au cours de son parcours à l’écran, il croise aussi Mae West, James Stewart, Paul Newman, Fernandel et Grace Kelly. Pour sa dernière composition, il est le partenaire de Barbra Streisand dans l’inoubliable «Hello Dolly» (1971) réalisé par Gene Kelly.
Louis Armstrong s’est marié à quatre reprises: Daisy Parker (de 1918 à 1923), Lillian Hardin (de 1924 à 1938), Alpha Smith (1938 à 1942) et Lucile Wilson (de 1942 jusqu’à sa mort). Il n’a pas eu de descendance légitime mais il avait adopté, avec sa première épouse, un petit garçon mentalement retardé, Clarence. Le cœur fatigué par les excès, Louis Armstrong ne cesse de travailler jusqu’au dernier jour de sa vie. Il décède d’un infarctus pendant son sommeil, le 6 juillet 1971, à son domicile du Queens. Il est été enterré dans le cimetière de Flushing, de ce même quartier newyorkais. Sa musique reste à jamais gravée dans la mémoire des gens. Ses standards seront repris dans des dizaines de films après sa disparition.
© Pascal DONALD
1930 | Ex-flame – de Victor Halperin avec Marian Nixon |
1932 | DA I’ll be glad when you’re dead you rascal you – de Dave Fleischer
Seulement apparition & chansons CM A rhapsody in black and blue – de Aubrey Scotto avec Fanny Belle DeKnight + chansons |
1934 | København, Kalundborg og ? – de Ludvig Brandstrup & Holger-Madsen
avec Ludvig Brandstrup
Seulement apparition |
1936 | La chanson à deux sous ( pennies from heaven ) de Norman Z. McLeod
avec Bing Crosby
+ chansons |
1937 | Artistes et modèles ( artists and models ) de Raoul Walsh
avec Ida Lupino
Fifi Peau de Pêche ( every day’s a holiday ) de Edward Sutherland avec Mae West CM Alibi time – de Roy Mack avec Morgan Conway Seulement chansons |
1938 | Docteur Rythme ( Dr. Rhythm / Doctor Rhythm ) de Frank Tuttle
avec Mary Carlisle
+ chansons Le cavalier errant ( going places ) de Ray Enright avec Anita Louise + chansons |
1939 | Lying lips – de Oscar Micheaux
avec Edna Mae Harris
Seulement chansons CM Vincent Lopez and his Orchestra – de Joseph Henabery avec Vincent Lopez Seulement chansons |
1941 | Cavalcade du rythme ( the birth of the blues ) de Victor Schertzinger avec Mary Martin |
1942 | Un petit coin aux cieux ( cabin in the sky ) de Vincente Minnelli avec Butterfly McQueen |
1943 | DO Show business at war / The march of time volume IX, issue 10 – de Louis de Rochemont
avec Carole Lombard
Seulement apparition |
1944 | Jazz en folie ( Jam Session ) de Charles Barton
avec Ann Miller
+ chansons Atlantic City – de Ray McCarey avec Dorothy Dandridge Seulement chansons |
1945 | Pillow to post – de Vincent Sherman
avec Ida Lupino
CM Headline Bands – de Jack Scholl avec Jimmy Dorsey Seulement chansons |
1946 | Nouvelle Orléans ( New Orleans ) de Arthur Lubin
avec Billie Holiday
+ chansons DA Jasper in a jam – de Duke Goldstone Seulement chansons |
1948 | Si bémol et fa dièse / Une chanson est née ( a song is born ) de Howard Hawks
avec Virginia Mayo
+ chansons Boarding House Blues – de Josh Binney avec Moms Mabley Seulement chansons |
1949 | Je suis de la revue ( botta e risposta ) de Mario Soldati
avec Suzy Delair
+ chansons |
1951 | Le cabaret du Soleil Couchant / Le bar du crépuscule ( the strip ) de Leslie Kardos
avec Mickey Rooney
+ chansons Si l’on mariait papa ( here comes the groom ) de Frank Capra avec Jane Wyman + chansons La route du bonheur ( saluti e baci ) de Maurice Labro & Giorgio Simonelli avec Juliette Gréco + chansons CM Teresa Brewer and the firehouse five plus two – de Will Cowan avec Teresa Brewer Seulement chansons |
1952 | La ruelle du péché ( Glory Alley ) de Raoul Walsh avec Leslie Caron |
1953 | Romance inachevée ( the Glenn Miller story ) de Anthony Mann
avec June Allyson
+ chansons |
1956 | La haute société ( high society ) de Charles Walters
avec Grace Kelly
+ chansons |
1957 | DO Louis Satchmo Armstrong, ambassadeur du jazz ( Satchmo the great ) de Gene de Poris
avec Leonard Bernstein
+ chansons |
1958 | Kærlighedens melodi – de Bent Christensen
avec Olaf Ussing
Les tricheurs – de Marcel Carné avec Pascale Petit Seulement chansons |
1959 | Millionnaire de cinq sous ( the five pennies ) de Melville Shavelson
avec Danny Kaye
+ chansons Nuit d’avant première ( die nacht vor der premiere ) de Georg Jacoby avec Marika Rökk + chansons La Paloma – de Paul Martin avec Bibi Johns Les disciples du mal / Les beatniks ( the beat generation / this rebel age ) de Charles Haas avec Mamie Van Doren + chansons Jazz à Newport ( jazz on a summer’s day ) de Bert Stern avec Thelonious Monk + chansons |
1961 | Paris Blues – de Martin Ritt
avec Paul Newman
+ chansons Auf wiedersehn / Drei gegen Amerika – de Harald Philipp avec Elke Sommer |
1965 | When the boys meet the girls – de Alvin Ganzer
avec Connie Francis
CM Hallo Satchmo – de Jan Spáta avec Danny Barcelona + chansons |
1966 | Un homme appelé Adam ( a man called Adam ) de Leo Penn
avec Sammy Davis Jr.
+ chansons |
1969 | Hello, Dolly ! – de Gene Kelly
avec Barbra Streisand
+ chansons Au service secret de sa Majesté ( on her Majesty’s secret service / Ian Fleming’s on her Majesty’s secret service / O.H.M.S.S. ) de Peter Hunt avec George Lazenby Seulement chansons |