1951 A toda máquina / ATM – de Ismael Rodríguez avec Luis Aguilar, Aurora Segura & Alma Delia Fuentes | 1953 Ah cette gitane! (gitana tenías que ser) de Rafael Baledón avec Carmen Sevilla & Armando Calvo | 1954 Ce sacré clochard (escuela de vagabundos) de Rogelio A. González avec Miroslava Stern | 1956 Quand gronde la colère (Tizoc) de Ismael Rodríguez avec Maria Félix, Andrés Soler & Eduardo Fajardo | ||
Fils d’un musicien, Pedro Infante Cruz naît le 18 novembre 1917, à Mazatlán, ville de la côte Pacifique de l’état du Sinaloa, au Mexique. Alors qu’il n’est qu’un enfant, la famille de Pedro s’installe à Guachumil, dans le Nord de cet état, ce qui lui vaudra, plus tard le nom d’Idole de Guachumil. Après avoir exercé plusieurs métiers: coiffeur, ébéniste, etc., ce passionné de chant et de musique, intègre, en 1932, l’Orquestra Estrella, une formation musicale qui se produit à Culiacan, la capitale du Sinaloa. En 1937, il chante pour la première fois en public au Festival de Musique de cette même ville et obtient un vif succès. Fort de cette expérience, il décide de tenter sa chance à Mexico.
Dès son arrivée dans la Capitale Mexicaine, Pedro Infante décroche un travail de comédien à la station de radio XEW. Parallèlement, il pousse la chansonnette dans plusieurs concerts et acquiert rapidement une réputation d’excellent chanteur. En 1939, il fait une première apparition au cinéma dans «En un burro tres baturros» de José Benavides Hijo.
Dans les années quarante, Pedro Infante devient très vite l’un des artistes les plus célèbres de l’Amérique Latine. En 1943, son premier disque «El Soldado Raso», se vend à des millions d’exemplaires. Tout au long de sa carrière de chanteur, il vendra plus de deux cents albums et chantera une multitude de chansons populaires, telles que: La que se fue, Cartas a eufemia, Dulce patria, Asi es la vida, Maldita sea mi suerte, Manana Rosalia, Flor Sin retono, etc…
Sa carrière cinématographie débute réellement en 1942 avec «La fête des fleurs» de José Benavides Hijo. Par la suite, Pedro Infante devient une véritable star en interprétant des comédies musicales, parmi lesquelles : «La razón de la culpa» (1943) avec Blanca de Castejón, «Mexicanos al grito de guerra» (1943) avec Lina Montes, «Escándalo de estrellas» (1944) avec Blanquita Amaro, «Si me han de matar mañana» (1946) avec Sofía Álvarez et «Le mouton noir» (1949) avec Amanda del Llano. Toutes ces productions sont des triomphes. En 1947, Pedro est victime d’un premier accident d’avion sans gravité, mais, deux ans plus tard, un autre crash dans la région de Zitacuaro, le laisse entre la vie et la mort pendant plusieurs jours. Il s’en sortira avec un grave traumatisme crânien.
Après quelques mois de convalescence, il reprend ses tours de chant et enchaîne les tournages, toujours avec un égal succès. À l’écran, il donne la réplique aux plus belles actrices latines: Libertad Lamarque, Sara Montiel, Lilia Prado, Silvia Pinal et Maria Félix, pour ne citer que les plus importantes. En 1954, il organise un des premiers Téléthons mexicains, en faveur de la Vierge de Guadalupe. L’année suivante, il remporte un Ariel du meilleur acteur pour «La vida no vale nada» de Rogelio A. González.
Le 15 avril 1957, Pedro Infante disparaît lors d’un troisième crash, non loin de Merida, dans la péninsule du Yucatan. À titre posthume, il se verra décerné un Ours d’argent pour son interprétation dans «Quand gronde la colère» (1957) et un Ariel d’honneur par l’Académie du Cinéma Mexicain. Son corps repose désormais au cimetière Pateón Jardín de la capitale mexicaine.
© Philippe PELLETIER
1939 | En un burro tres baturros – de José Benavides Hijo avec Sara García |
1940 | CM Puedes irte de mí – de José Benavides Hijo avec María Elena Galindo |
1941 | Jesusita en Chihuahua – de René Cardona avec Susana Guízar |
1942 | La fête des fleurs ( la feria de las flores ) de José Benavides Hijo
avec María Luisa Zea
El ametralladora – de Aurelio Robles Castillo avec Margarita Mora La razón de la culpa – de Juan José Ortega avec Blanca de Castejón |
1943 | ¡ Arriba las mujeres ! – de Carlos Orellana
avec Consuelo Guerrero de Luna
Mexicanos al grito de guerra / Historia del himno nacional – de Álvaro Gálvez y Fuentes & Ismael Rodríguez avec Lina Montes Cuando habla el corazón / El norteño – de Juan José Segura avec Susana Cora ¡ Viva mi desgracia ! – de Roberto Rodríguez avec María Antonieta Pons |
1944 | Escándalo de estrellas / Sopa de estrellas / El triunfal escándalo de las estrellas – de Ismael Rodríguez avec Blanquita Amaro |
1946 | Cuando lloran los valientes – de Ismael Rodríguez
avec Virginia Serret
Si me han de matar mañana – de Miguel Zacarías avec Sofía Álvarez |
1947 | La barque d’or ( la barca de oro / el corrido de Chabela Vargas ) de Joaquín Pardavé
avec Nelly Montiel
Vuelven los García – de Ismael Rodríguez avec Marga López Los tres García – de Ismael Rodríguez avec Sara García Soy charro de Rancho Grande – de Joaquín Pardavé avec Joan Page Nous les pauvres ( nosotros los pobres ) de Ismael Rodríguez avec Katy Jurado Cartas marcadas – de René Cardona avec Armando Soto La Marina |
1948 | Los tres huastecos – de Ismael Rodríguez
avec Blanca Estela Pavón
Les anges noirs ( angelitos negros / honrarás a tu madre ) de Joselito Rodríguez avec Emilia Guiú Vous les riches ( ustedes los ricos ) de Ismael Rodríguez avec Mimí Derba |
1949 | Ils disent que je suis un coureur de jupons ( dicen que soy mujeriego ) de Roberto Rodríguez
avec Silvia Derbez
La mujer que yo perdí – de Roberto Rodríguez avec Silvia Pinal El seminarista – de Roberto Rodríguez avec María Eugenia Llamas Le mouton noir ( la oveja negra ) de Ismael Rodríguez avec Amanda del Llano |
1950 | No desearás la mujer de tu hijo – de Ismael Rodríguez
avec Fernando Soler
La douleur chante aussi ( también de dolor se canta ) de René Cardona avec Irma Dorantes Sobre las olas – de Ismael Rodríguez avec Alicia Neira Necesito dinero – de Miguel Zacarías avec Sara Montiel |
1951 | El gavilán pollero – de Rogelio A. González
avec Lilia Prado
Les femmes du général ( la mujeres de mi general ) de Ismael Rodríguezz avec Chula Prieto Islas Marías – de Ismael Rodríguez avec Rocío Sagaón A toda máquina / ATM – de Ismael Rodríguez avec Aurora Segura Ahí viene Martín Corona – de Miguel Zacarías avec Armando Silvestre El enamorado / Y verelve Martin Corona – de Miguel Zacarías avec Sara Montiel ¿ Qué te ha dado esa mujer ? – de Ismael Rodríguez avec Luis Aguilar |
1952 | Les enfants de Maria Morales ( los hijos de María Morales ) de Fernando de Fuentes
avec Emma Roldán
Por ellas aunque mal paguen – de Juan Bustillo Oro avec Ángel Infante Seulement apparition Un rincón cerca del cielo – de Rogelio A. González avec Marga López Ahora soy rico – de Rogelio A. González avec Andrés Soler Dos tipos de ciudado – de Ismael Rodríguez avec Carmelita González Reportaje – de Emilio Fernández avec Jorge Negrete Esos de Penjamo – de Juan Bustillo Oro avec Rosario Granados Il était une fois un mari ( había una vez un marido ) de Fernando Méndez avec Lilia Michel Seulement apparition |
1953 | Sí... mi vida – de Fernando Méndez
avec Silvia Pinal
Seulement apparition Pepe El Toro – de Ismael Rodríguez avec Evita Muñoz Chachita Anxiété ( ansiedad ) de Miguel Zacarías avec Libertad Lamarque Ah cette gitane ! ( gitana tenías que ser ) de Rafael Baledón avec Carmen Sevilla |
1954 | El mil amores – de Rogelio A. González
avec Rosita Quintana
Cuidado con el amor – de Miguel Zacarías avec Elsa Aguirre Ce sacré clochard / Ce sacré vagabond ( escuela de vagabundos ) de Rogelio A. González avec Miroslava Stern DO El charro inmortal – de Rafael E. Portas avec Cantinflas Seulement apparition |
1955 | La vie ne vaut rien ( la vida no vale nada / a los cuatro vientos ) de Rogelio A. González
avec Magda Guzmán
Ariel d’Argent du meilleur acteur, Mexique Ecole de musique ( escuela de música ) de Miguel Zacarías avec Libertad Lamarque Le troisième mot ( la tercera palabra ) de Julián Soler avec Prudencia Grifell Los gavilanes – de Vicente Oroná avec Lilia Prado |
1956 | Pueblo, canto y esperanza – de Rogelio A. González, Julián Soler & Alfredo B. Crevenna
avec Rita Macedo
Seulement segment réalisé par Rogelio A. González L’innocent ( el inocente ) de Rogelio A. González avec Silvia Pinal Pablo y Carolina – de Mauricio de la Serna avec Irasema Dilián Quand gronde la colère ( Tizoc / amor indio ) de Ismael Rodríguez avec Maria Félix Ours d’Argent du meilleur acteur au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne |
1957 | Escuela de rateros – de Rogelio A. González avec Yolanda Varela |
AUTRES PRIX : | |
Ariel d’Honneur aux Prix Ariel (à titre posthume), Mexique ( 1957 |