1942 La guerre des gauchos (la guerra gaucha) de Lucas Demare avec Enrique Muiño & Francisco Petrone | 1946 Crime de sang-froid ( a sangre fría ) de Daniel Tinayre avec Pedro López Lagar & Elena Cortesina | 1953 Las tres Elenas – de Emilio Gómez Muriel avec Manolo Fabregas, Ramón Gay & Domingo Soler | 1959 De espaldas a la puerta – de José María Forqué avec José Luis López Vázquez, Emma Penella & Luis Prendes | ||
Cadette d’une fratrie de sept enfants, Amelia Bence est née María Batvinik, le 13 novembre 1914 au domicile de ses parent à Buenos Aires, en Argentine. Son père, María Batvinik, et sa mère, Ana (née Zager), sont des immigrants juifs biélorusses. Dès son plus jeune âge, elle est attirée par le théâtre et commence à se produire avec d’autres petits camarades dans le patio de leur maison. C’est ainsi qu’elle rencontre les sœurs Paulina et Berta Singerman, qui suggèrent à sa mère de l’inscrire au Théâtre des Enfants Lavardén. À 5 ans, elle fait officiellement ses débuts sur scène. Après ses études primaires, elle étudie le piano et rejoint une troupe d’acteurs dirigée par Pedro Aleandro.
Devenue une belle et gracieuse jeune femmes, Amelia Bence participe en tant que danseuse à des comédies musicales et des opérettes durant les années 30. Elle fait une petite apparition dans un film en 1933 mais n’amorce réellement sa carrière cinématographique qu’en 1937. Elle tient son premier rôle principal à l’écran dans «Adios Buenos Aires» (1937) de Leopoldo Torres Ríos. L’année suivante, elle est très remarquée au théâtre dans «The women» de Clare Booth Luce. Après avoir poursuivi son ascension avec des films comme «Hermanos» (1939) de Enrique de Rosas ou encore «El haragan de la familia» (1939) de Luis César Amadori, elle est définitivement lancée comme star du cinéma argentin grâce à «La guerre des gauchos» (1942) de Enrique Muiño.
Par la suite, Amelia Bence est l’interprète de, entre autres, «Les plus beaux yeux du monde» (1943) de Luis Saslavsky, «24 heures de la vie d’une femme» (1944) de Carlos F. Borcosque, «Crime de sang-froid» (1946) de Daniel Tinayre, «Romance en trois nuits» (1950) de Ernesto Arancibia, «Ma femme est folle» (1952) de Enrique Cahen Salaberry, «El hombre que debia una muerte» (1954) de Mario Soffici,… Elle tourne aussi «Sept femmes» (1953) et «Las tres Elenas» (1954) au Mexique. Après avoir été la vedette en Espagne de «De espaldas a la puerta» (1959) réalisé par José María Forqué, elle ne travaille plus pour le Septième Art qu’à de très rares reprises et se tourne vers la scène, tout en faisant quelques incursions à la télévision. Sur les planches, on peut alors la voir dans, notamment, «Maribel y la extrana familia» de Miguel Mihura, «Candida» de G.B. Shaw, «Fleur de cactus» de Barillet et Grédy, «La valija» de Julio Mauricio, «The little foxes» de Lillian Hellman ou «Love letters» de A.P. Gurney.
Lors du tournage de «María Rosa» (1946), elle rencontre l’acteur espagnol Alberto Closas, qu’elle épouse en 1950. Ils forment tous deux un couple charismatique et travaillent ensemble sur plusieurs films. En 1953, à son retour d’un séjour de travail au Mexique, Amelia découvre les infidélités de son mari et décide de se séparer de lui. Elle se remarie en 1964 avec le producteur théâtral Osvaldo Cattone. Divorcée en 1970, elle épouse en troisièmes noces Carlos Ortiz Basualdo, un riche propriétaire terrien, qui la laisse veuve deux ans plus tard. À partir de 1996, Amelia Bence se produit dans le spectacle «Alfonsina, el mar y yo», inspiré de l’œuvre de la poétesse Alfonsina Storni, qu’elle avait incarnée à l’écran en 1957. Durant de longues années, elle joue ce one-woman show avant qu’une fracture de la hanche, en 2010, ne la force à se retirer. L’actrice décède à l’âge de 101 ans, le 8 février 2016, à la clinique Zabala de la capitale argentine, où elle avait été hospitalisée en raison d’une occlusion intestinale.
© Marlène PILAETE & Philippe PELLETIER
1933 | El dancing – de Luis Moglia Barth avec Arturo García Buhr |
1936 | El forastero – de Antonio Ber Ciani avec León Zárate |
1937 | La fuga – de Luis Saslavsky
avec Santiago Arrieta
Adiós Buenos Aires – de Leopoldo Torres Ríos avec Tito Lusiardo |
1938 | Retour au nid ( la vuelta al nido ) de Leopoldo Torres Ríos
avec José Gola
Los caranchos de la Florida – de Alberto de Zavalia avec Domingo Sapelli |
1939 | Le bandit / Le hors-la-loi ( el matrero ) de Orestes Caviglia
avec Agustín Irusta
El haragán de la familia – de Luis César Amadori avec Mirtha Rey |
1940 | Novios para las muchachas – de Antonio Momplet
avec Tito Lusiardo
La casa de los cuervos – de Carlos F. Borcosque avec Miguel Gómez Bao |
1941 | Hermanos – de Enrique de Rosas
avec José Gola
En el viejo Buenos Aires – de Antonio Momplet avec Libertad Lamarque El tercer beso – de Luis César Amadori avec Silvia Legrand Condor d’Argent de la meilleure actrice par l’association des critiques du cinéma argentin, Argentine |
1942 | La guerre des gauchos ( la guerra gaucha ) de Lucas Demare
avec Enrique Muiño
Cruza – de Luis Moglia Barth avec Fernando Ochoa Todo un hombre – de Pierre Chenal avec Jorge Lanza |
1943 | Son cartas de amor – de Luis César Amadori
avec Pedro López Lagar
Les plus beaux yeux du monde ( los ojos más lindos del mundo ) de Luis Saslavsky avec Ernesto Vilches |
1944 | 24 heures de la vie d’une femme ( 24 horas en la vida de una mujer ) de Carlos F. Borcosque
avec Roberto Escalada
Notre Natacha ( nuestra Natacha ) de Julio Saraceni avec Alberto Contreras |
1945 | Camino del infierno – de Luis Saslavsky & Daniel Tinayre
avec Mecha Ortiz
Lauracha – de Ernesto Arancibia, Antonio Ber Ciani, Enrique Cahen Salaberry & Arturo García Buhr avec Nelo Cosimi El pecado de Julia – de Mario Soffici avec Amelia Bence |
1946 | Las tres ratas – de Carlos Schlieper
avec Miguel Faust Rocha
María Rosa – de Luis Moglia Barth avec Alberto Closas Crime de sang-froid ( a sangre fría ) de Daniel Tinayre avec Elena Cortesina |
1947 | La dama del collar – de Luis Mottura avec Rodolfo Crespi |
1948 | Lo otra y yo – de Antonio Momplet avec Fernando Lamas |
1949 | La danse du feu ( la danza del fuego ) de Daniel Tinayre avec Enrique Diosdado |
1950 | Romance en trois nuits ( romance en tres noches ) de Ernesto Arancibia avec Luis Otero |
1951 | La parda Flora – de León Klimovsky avec Mauricio Espósito |
1952 | Ma femme est folle ( mi mujer está loca ) de Enrique Cahen Salaberry & Carlos Schlieper avec Amalia Sánchez Ariño |
1953 | Sept femmes ( siete mujeres ) de Juan Bustillo Oro
avec Conchita Gentil Arcos
Las tres Elenas – de Emilio Gómez Muriel avec Ramón Gay |
1954 | El hombre que debía una muerte – de Mario Soffici avec Carmen Giménez |
1956 | Alfonsina – de Kurt Land avec Guillermo Murray |
1957 | Dos basuras – de Kurt Land avec Luis Prendes |
1959 | De espaldas a la puerta – de José María Forqué avec José Luis López Vázquez |
1963 | L’amour en quarantaine ( la cigarra no es un bicho ) de Daniel Tinayre avec Narciso Ibáñez Menta |
1965 | La industria del matrimonio – de Luis Saslavsky, Enrique Carreras & Fernando Ayala
avec Antonio Prieto
Segment « Romantico » de Fernando Ayala |
1969 | Les débutants de l’amour ( los debutantes en el amor ) de Leo Fleider avec Jorge Mistral |
1972 | Adiós, Alejandra, Andrea – de Carlos Rinaldi avec Ángel Magaña |