![]() 1972 César et Rosalie – de Claude Sautet avec Yves Montand, Romy Schneider, Sami Frey & Carlo Nell | ![]() 1976 Un éléphant ça trompe énormément – de Yves Robert avec Claude Brasseur, Victor Lanoux & Jean Rochefort | ![]() 1984 La septième cible – de Claude Pinoteau avec Lino Ventura, Jean Poiret, Roger Planchon & Lea Massari | ![]() 2017 Le collier rouge – de Jean Becker avec François Cluzet, Nicolas Duvauchelle, Patrick Descamps & Sophie Verbeeck | ||
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Fils de Marcel Dabadie, parolier de Maurice Chevalier ou Jean Sablon, Jean-Loup Dabadie est né le 27 septembre 1938 à Paris. Il passe son enfance avec ses grands-parents paternels à La Tronche, en Isère, commune limitrophe de Grenoble où il est scolarisé. De retour à Paris, il poursuit ses études aux lycées Janson-de-Sailly et Louis-le-Grand avant de devenir étudiant en lettres. En 1957, il publie son premier roman «Les yeux secs» puis entame une carrière de journaliste pour différentes revues.
Alors qu’il effectue son service militaire dans un régiment de parachutistes à Tarbes, Jean-Loup Dabadie envoie des sketches à Guy Bedos que ce dernier interprète dès 1962. C’est le début d’une amitié professionnelle indéfectible. Avec son accent pied-noir, il interprète des classiques comme «Bonne fête Paulette» ou «Le boxeur». Ensemble, ils écrivent le spectacle «Tête-bêche» (1966) que Guy Bedos joue avec Sophie Daumier. Parallèlement, il entame une carrière de parolier avec «Le petit garçon» (1967) pour Serge Reggiani. Sollicité par les artistes de variété, il travaille avec Michel Polnareff pour «On ira tous au paradis» ou «Lettre à France» ou Julien Clerc pour «Ma préférence» ou «Femmes, je vous aime». On se souvient également de son texte non chanté «Maintenant je sais» (1974) pour Jean Gabin.
Au cinéma, Jean-Loup Dabadie débute en participant à l’écriture du sketch «Ella» du film «Les parisiennes» (1961) de Jacques Poitrenaud. Réalisateur qu’il retrouve pour «Carré de dames pour un as» et «Le canard en fer blanc», deux films dont Roger Hanin est tête d’affiche. En 1968, il sollicite Claude Sautet pour réaliser l’adaptation d’un roman de Paul Guimard «Les choses de la vie» avec Michel Piccoli et Romy Schneider. C’est le début d’un cycle de portraits intimistes contemporains, «Max et les ferrailleurs» (1970), «César et Rosalie» (1971), «Vincent, François, Paul et les autres» (1974) et «Une histoire simple» (1978). En 1969, il entame sa collaboration avec Yves Robert sur «Clérambard» (1969). Ensemble, ils signent un dyptique devenu culte «Un éléphant, ça trompe énormément» (1976) et «Nous irons tous au paradis» (1977) avec le quatuor Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux. Il scénarise également «La gifle» (1974) de Claude Pinoteau et «Le sauvage» (1975) de Jean-Paul Rappeneau. En 1967, il écrit sa première pièce de théâtre «La famille écarlate» avec Pierre Brasseur. Il adapte «Le vison voyageur» (1969) avec Jean Poiret et Michel Serrault, «Madame Marguerite» (1975) avec Annie Girardot ou «Deux sur une balançoire» (1985) avec Jacques Weber et Nicole Garcia. En 1990, il met en scène Pierre Dux et Jane Birkin dans «Quelque part dans cette vie». Sa dernière pièce «Je ne suis pas un homme facile» (1992) est interprétée par Michel Leeb.
Dans les années 80, Jean-Loup Dabadie poursuit sa carrière au cinéma sans renouer avec le succès d’antan. Il retrouve Claude Sautet pour «Garçon!» (1983), Claude Pinoteau pour «La septième cible» (1984) ou Yves Robert pour «Le bal des casse-pieds» (1991). Il collabore à trois reprises avec Jean Becker pour «La tête en friche» (2009), «Bon rétablissement» (2013) et «Le collier rouge» (2017). Il est élu à l’Académie Française en 2008. Alors qu’il termine l’adaptation du roman de Georges Simenon «Les volets verts», Jean-Loup Dabadie décède le 24 mai 2020 à l’âge de 81 ans à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris. Il est inhumé au cimetière des Portes-en-Ré sur l’Île de Ré dans le caveau familial.
© Olivier SINQSOUS

1961 | Les parisiennes – de Marc Allégret, Claude Barma, Michel Boisrond & Jacques Poitrenaud
avec Dany Saval
Segment « Ella » de Jacques Poitrenaud Conduite à gauche – de Guy Lefranc avec Dany Robin |
1964 | La bonne occase – de Michel Drach avec Edwige Feuillère |
1965 | Le lit à deux places ( the double bed / raccont i a due piazze ) de François Dupont-Midy, Jean
Delannoy & Gianni Puccini
avec Sylva Koscina
Segment « Le monsieur de passage » de François Dupont-Midy La tête du client – de Jacques Poitrenaud avec Sophie Desmarets Les sultans – de Jean Delannoy avec Gina Lollobrigida |
1966 | À belles dents – de Pierre Gaspard-Huit
avec Mireille Darc
Carré de dames pour un as – de Jacques Poitrenaud avec Roger Hanin Le canard en fer blanc – de Jacques Poitrenaud avec Lila Kedrova |
1968 | Erotissimo – de Gérard Pirès
avec Annie Girardot
Seulement chansons |
1969 | Clérambard – de Yves Robert
avec Philippe Noiret
+ chansons Les choses de la vie – de Claude Sautet avec Romy Schneider + chansons |
1970 | Max et les ferrailleurs – de Claude Sautet
avec Michel Piccoli
La poudre d’escampette – de Philippe de Broca avec Marlène Jobert Ca n’arrive qu’aux autres – de Nadine Trintignant avec Marcello Mastroianni Seulement chansons |
1971 | Chère Louise – de Philippe de Broca avec Jeanne Moreau |
1972 | Une belle fille comme moi – de François Truffaut
avec Bernadette Lafont
+ chansons & apparition César et Rosalie – de Claude Sautet avec Yves Montand Le silencieux – de Claude Pinoteau avec Lino Ventura |
1973 | Salut l’artiste – de Yves Robert avec Françoise Fabian |
1974 | La gifle – de Claude Pinoteau
avec Isabelle Adjani
Vincent, François, Paul et les autres… – de Claude Sautet avec Serge Reggiani |
1975 | Le sauvage – de Jean-Paul Rappeneau avec Catherine Deneuve |
1976 | Un éléphant ça trompe énormément – de Yves Robert
avec Claude Brasseur
Violette & François – de Jacques Rouffio avec Jacques Dutronc |
1977 | Nous irons tous au paradis – de Yves Robert avec Victor Lanoux |
1978 | Une histoire simple – de Claude Sautet avec Romy Schneider |
1979 | Courage fuyons ! – de Yves Robert
avec Jean Rochefort
+ chansons |
1980 | Clara et les chics types – de Jacques Monnet avec Daniel Auteuil |
1983 | Attention une femme peut en cacher une autre ! – de Georges Lautner
avec Miou-Miou
Garçon ! – de Claude Sautet avec Yves Montand La fille en rouge ( the woman in red ) de Gene Wilder avec Gilda Radner |
1984 | La septième cible / La 7ème cible – de Claude Pinoteau
avec Jean Poiret
Prix du meilleur scénario original au Mystfest, Italie |
1986 | Descente aux enfers – de Francis Girod
avec Sophie Marceau
Attention bandits ! – de Claude Lelouch avec Patrick Bruel Seulement chansons |
1991 | Le bal des casse-pieds – de Yves Robert avec Jean Carmet |
1993 | Intersection – de Mark Rydell
avec Richard Gere
Seulement scénario original |
2001 | La mémoire dans la peau ( the bourne identity ) de Doug Liman
avec Matt Damon
Seulement chansons |
2002 | DO Claude Sautet ou la magie invisible – de N.T. Binh
avec José Giovanni
Seulement apparition |
2003 | Podium – de Yann Moix
avec Benoît Poelvoorde
Seulement chansons |
2007 | Par suite d’un arrêt de travail... – de Frédéric Andréi
avec Patrick Timsit
Seulement supervision du scénario Deux jours à tuer – de Jean Becker avec Albert Dupontel Seulement chansons |
2009 | La tête en friche – de Jean Becker
avec Gérard Depardieu
+ chansons |
2011 | À perdre la raison – de Joachim Lafosse
avec Emilie Dequenne
Seulement chansons |
2013 | Bon rétablissement ! – de Jean Becker
avec Gérard Lanvin
DO Romy Schneider, à fleur de peau – de Bertrand Tessier avec Bertrand Tavernier Seulement apparition |
2014 | DO Polnareff au cinéma: quand l’écran s’allume – de Fabrice Laffont
avec Michel Polnareff
Seulement apparition |
2017 | Le collier rouge – de Jean Becker
avec François Cluzet
Sparring – de Samuel Jouy avec Mathieu Kassovitz Seulement chansons |
2021 | Les volets verts – de Jean Becker avec Fanny Ardant |