1979 Ciao, les mecs! – de Sergio Gobbi avec Jean Piat, Michel Galabru, Charles Aznavour & Dany Saval | 1982 Le battant – de Alain Delon avec Alain Delon, Anne Parillaud, Andréa Ferréol & François Périer | 1983 Retenez-moi… ou je fais un malheur! – de Michel Gérard avec Jerry Lewis, Charlotte de Turckheim & Michel Blanc | 1988 Rouget le braconnier – de Gilles Cousin avec Jean-Michel Noirey, Olivia Brunaux & Nicolas Silberg | ||
Le 10 septembre 1939, Gérard Hérold nait à Mulhouse. Son père, Georges Hérold, contremaitre dans une usine de textile le jour, écrit, le soir, des poèmes et des pièces de théâtre en dialecte alsacien. Sa mère, Charlotte, travaille comme secrétaire. Il a un frère Roland qui ayant gravi tous les échelons deviendra chef typographe aux DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace). Bien que Georges Hérold écrit et met en scène, il n’approuve pas particulièrement le choix de son fils d’être comédien mais, le jeune Gérard, éperdu d’admiration pour un autre Gérard, Gérard Philipe, ne rêve que de marcher dans les pas de celui ci. Finalement il obtient gain de cause et apprend le métier de comédien à l’école du TNS (Théâtre national de Strasbourg) où il rencontre celle qui va devenir sa femme et qui est également comédienne. Après leur formation ils s’installent enfin dans la capitale.
Gérard Hérold à la chance de débuter au Théâtre Montparnasse dans «Richard III» de Shakespeare sous la direction de Jean Anouilh (qu’il retrouvera pour sa pièce «Beckett»), puis il joue à plusieurs reprises sous la direction de Antoine Vitez dans «Electre» de Sophocle, «Le dragon» d’Evgueni Schwartz et «Le précepteur» d’après Jacob Lenz. Il travaille ensuite avec Gérard Vergez («Ce soir on improvise» dans la cour d’honneur du Palais des Papes), Bernard Blier («Galapagos» de Jean Chatenet), Claude Régy («Se trouver» de Luigi Pirandello, «Rosencrantz et Guildenstern sont morts» de Tom Stoppard), Claude Santelli («Les Rustres» de Goldoni). Giorgio Strehler, qui vient de fonder la compagnie du «Théâtre de l’Europe», l’engage pour jouer 3 personnages (Dorante, Géronte, le geôlier) dans «L’illusion Comique» de Corneille au Théâtre de l’Odéon, aux cotés de Gérard Desarthe, Henri Virlojeux, Nathalie Nell. Enfin Pierre Mondy, qu’il connaît bien pour avoir souvent joué avec lui, le dirige dans «L’Amuse gueule» de Gérard Lauzier au Théâtre du Palais Royal.
Parallèlement à son parcours théâtral, Gérard Hérold fait ses débuts à l’écran en 1967 dans le feuilleton «La Vie commence à minuit». En 1973, il est le héros dans «Les Fraises d’automne» et le roi Alphonse V dans le feuilleton «Le secret des Flamands». Son premier rôle au cinéma lui est donné par Edouard Molinaro dans «Le téléphone rose» (1975) avec Mireille Darc et Pierre Mondy. Il le retrouve pour le rôle d’Alain Valdez dans deux épisodes de la série des Claudine en 1978: «Claudine s’en va» et «Claudine en ménage» avec Marie-Hélène Breillat. Il est le «poulet» d’«Adieu poulet» (1975) de Pierre Granier-Deferre aux côtés de Lino Ventura et Patrick Dewaere. Il tourne plusieurs fois avec Alain Delon, notamment dans «Pour la peau d’un flic» (1981) et «Le battant» (1982). Il incarne le commandant Gilles dans «La septième compagnie au clair de lune» (1977) réalisé par Robert Lamoureux. Il tient un des premiers rôles dans le téléfilm de Michel Berny «Les Marloupins» (1979) et joue le rôle principal dans une comédie «à l’italienne» de Sergio Gobbi intitulée «Ciao les mecs» (1979), aux côtés de Daniel Russo, Ann Lonnberg, Charles Aznavour, Jean Piat…
Son dernier rôle, Patrick, Gérard Hérold le joue en 1991 aux côtés de Gérard Depardieu dans «Mon père, ce héros» (1990) de Gérard Lauzier. Il a aussi prêté sa voix à de nombreux documentaires, films institutionnels et publicités. Il meurt prématurément à l’aube de ses 54 ans d’une crise cardiaque.
© Anne HEROLD, sa fille.
1975 | Le téléphone rose – de Edouard Molinaro
avec Mireille Darc
Parlez-moi d’amour – de Michel Drach avec Nathalie Roussel Adieu poulet – de Pierre Granier-Deferre avec Lino Ventura |
1976 | Comme un boomerang – de José Giovanni avec Charles Vanel |
1977 | Monsieur Papa – de Philippe Monnier
avec Claude Brasseur
L’imprécateur – de Jean-Louis Bertucelli avec Marlène Jobert Mort d’un pourri – de Georges Lautner avec Alain Delon La septième compagnie au clair de lune – de Robert Lamoureux avec Jean Lefebvre |
1979 | Ciao, les mecs ! – de Sergio Gobbi avec Dany Saval |
1980 | T’inquiète pas, ça se soigne – de Eddy Matalon avec Rosy Varte |
1981 | Madame Claude II – de François Minet
avec Alexandra Stewart
Pour la peau d’un flic – de Alain Delon avec Anne Parillaud Une jeunesse – de Moshé Mizrahi avec Charles Aznavour |
1982 | Le battant – de Alain Delon
avec Andréa Ferréol
Polar – de Jacques Bral avec Jean-François Balmer |
1983 | Si elle dit oui… je ne dis pas non ! – de Claude Vital
avec Pierre Mondy
Retenez-moi… ou je fais un malheur ! – de Michel Gérard avec Jerry Lewis |
1984 | La triche – de Yannick Bellon avec Anny Duperey |
1987 | CM Eden 2 – de Dante Desarthe avec Christian Bobet |
1988 | À deux minutes prés – de Eric Le Hung
avec Charlotte de Turckheim
Tank you Satan – de André Farwagi avec Carole Laure Rouget le braconnier – de Gilles Cousin avec Olivia Brunaux |
1990 | Mon père ce héros – de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu |