1936 Héroïque mensonge (valiant is the world for Carrie) de Wesley Ruggles avec John Howard & Harry Carey | 1940 Quand la chair succombe (the way of all flesh) de Louis King avec Akim Tamiroff, William Henry & James Seay | 1944 Le troubadour de Broadway (minstrel man) de Joseph H. Lewis avec Benny Fields & Roscoe Karns | 1946 Telle mère telle fille (Millie’s daughter) de Sidney Salkow avec Paul Campbell, Gay Nelson & Ruth Donnelly | ||
Gladys George est née le 13 septembre 1902 à Patten, village du Maine au nord des Etats-Unis. Fille de l’acteur britannique Sir Arthur Clare et de la comédienne américaine Alice Hazen Clare, elle débute sur scène dès l’age de trois ans en tournée avec ses parents, dans un vaudeville intitulé «The tree Clarisses». À 14 ans, elle remporte son premier succès à Broadway dans la production «Les fiançailles»; à l’age de 19 ans, avec sa personnalité bouillonnante, ses yeux de biche et ses cheveux blonds, elle entame une carrière au grand écran en fille coquette ou en jeune ingénue dans des comédies romantiques. Mais sa célébrité naissante est arrêtée pendant 13 années, suite à de graves brûlures lors d’un accident.
Gladys George reprend le chemin des studios en 1934, dans des rôles plus sophistiqués, comme dans «Héroïque mensonge» (1936) de Wesley Ruggles. Pour son rôle de prostituée au grand cœur, elle est nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice. Dans le mélodrame «Madame X» (1937) de Sam Wood, exclue pour adultère par son mari, Madame Fleuriot, Gladys George, tombe dans les griffes de l’alcool et de la prostitution, vingt ans plus tard elle est accusée de meurtre, elle est défendue par son fils qui ne sait pas qu’elle est sa mère. Elle joue Madame du Barry, la maîtresse du roi Louis XV, dans le film historique «Marie-Antoinette» (1938) de W.S. Van Dyke. Dans «Quand la chair succombe» (1940) de Louis King, elle est l’épouse de Akim Tamiroff qui est envoyer à New York pour délivrer des titres de banque, sur place, il est menacer par un gang et se retrouve démuni, honteux d’affronter sa famille, il vit comme un vagabond, après plusieurs années, il décide de retrouver son foyer, sa famille qui le croyait mort.
Gladys George côtoie Humphrey Bogart dans «Le faucon Maltais» (1941) de John Huston, elle y est la veuve de Miles Archer, Jérôme Cowan, l’associé du détective Sam Spade, Bogart, qui enquête sur des meurtres liés à une statuette de faucon disparue à Malte au XVIème siècle et d’une valeur inestimable. Puis dans le conflit familial «Nobody’s darling» (1943) de Anthony Mann, elle forme avec Louis Calhern un couple d’acteurs célèbres qui font plus attention à leur carrière respective qu’à leur fille, Mary Lee, qui veut, elle aussi devenir comédienne. Sidney Salkow lui donne le rôle d’une mère protectrice dans le drame familial «Telle mère, telle fille» (1946), où elle campe une mère qui fait tout son possible pour empêcher sa fille rebelle, Gay Nelson, de commettre les mêmes erreurs tragiques qu’elle à fait dans sa jeunesse. On la voit ensuite jouer la mère alcoolique de Doris Day dans un film musical «Escale à Broadway» (1950).
Sa fin de carrière et beaucoup moins copieuse, Gladys George se retrouve reléguée sans déplaisir aux rôles de soutient comme celui de l’épouse d’un minable truand, John Garfield, dans «Menace dans la nuit» (1951) de John Berry. Elle fait une brève apparition en tant qu’infirmière corrompue dans «Histoire de détectives » (1951) de William Wyler. Coté vie privée, Gladys George, mariée et divorcée à quatre reprises, brûle la vie par les deux bouts, alcool, vie mondaine… Vite épuisée par ses excès, elle souffre alors de plusieurs problèmes de santé: cirrhose du foie, cancer de la gorge et problèmes de cœur. Bien qu’elle soit déclarée morte d’un accident vasculaire cérébral le 8 décembre 1954, il y a quelques soupçons sur son décès, elle aurait pris une dose excessive de somnifères pour mettre fin à sa triste histoire. Le doute s’installa, mais la page fut tournée.
© Gary RICHARDSON
1919 | Red hot dollars – de Jerome Storm
avec Charles Ray
The woman in the suitcase – de Fred Niblo avec Rowland V. Lee |
1920 | Le secret des abîmes ( below the surface ) de Irvin Willat
avec Hobart Bosworth
La ruée ( Homespun Folks ) de John Griffith Wray avec Lloyd Hughes Chickens – de Jack Nelson avec Douglas MacLean Fragile foyer ( the house that jazz built ) de Pernhyrn Stanlaws avec Forrest Stanley |
1921 | The easy road – de Tom Forman avec Thomas Meighan |
1934 | Straight is the way – de Paul Sloane avec Franchot Tone |
1936 | Héroïque mensonge / L’autre mère ( valiant is the world for Carrie ) de Wesley Ruggles avec Harry Carey |
1937 | On lui donna un fusil ( they gave him a gun ) de W.S. Van Dyke
avec Spencer Tracy
La femme X ( Madame X ) de Sam Wood avec Warren William + chansons Love is a headache – de Richard Thorpe avec Mickey Rooney |
1938 | Marie-Antoinette ( Marie Antoinette ) de W.S. Van Dyke avec Tyrone Power |
1939 | I’m from Missouri – de Theodore Reed
avec Gene Lockhart
Le père prodique ( here I am a stranger ) de Roy Del Ruth avec Richard Dix Les fantastiques années vingt ( the roaring twenties ) de Raoul Walsh avec James Cagney + chansons Donnez-moi un enfant / Quand la vie commence ( a child is born ) de Lloyd Bacon avec Jeffrey Lynn + chansons Destins dans la nuit / La maison sur la baie ( the house across the bay ) de Archie Mayo avec George Raft |
1940 | Quand la chair succombe ( the way of all flesh ) de Louis King avec Akim Tamiroff |
1941 | Une femme à poigne / La danseuse de Burma ( the lady from Cheyenne ) de Frank Lloyd
avec Robert Preston
Hit the road – de Joe May avec Barton MacLane Le faucon Maltais ( the maltese falcon ) de John Huston avec Humphrey Bogart |
1942 | La boule de cristal ( the crystal ball ) de Elliott Nugent
avec Ray Milland
La manière forte / L’engrenage ( the hard way ) de Vincent Sherman avec Dennis Morgan + chansons |
1943 | Nobody’s darling – de Anthony Mann avec Louis Calhern |
1944 | Vacances de Noël / Prends-moi dans tes bras ( Christmas holiday ) de Robert Siodmak
avec Gene Kelly
Le troubadour de Broadway ( minstrel man ) de Joseph H. Lewis avec Benny Fields |
1945 | Steppin’ in society – de Alexander Esway avec Edward Everett Horton |
1946 | Les plus belles années de notre vie ( the best years of our lives ) de William Wyler
avec Fredric March
Telle mère telle fille ( Millie’s daughter ) de Sidney Salkow avec Paul Campbell |
1947 | L’honorable Big Jim ( alias a gentleman ) de Harry Beaumont avec Wallace Beery |
1948 | Boulevard des passions ( Flamingo road ) de Michael Curtiz avec Joan Crawford |
1950 | Le roi du tabac ( bright leaf ) de Michael Curtiz
avec Gary Cooper
Les flics ne pleurent pas ( undercover girl ) de Joseph Pevney avec Scott Brady Escale à Broadway / Rendez-vous à Broadway ( lullaby of Broadway ) de David Butler avec Gene Nelson + chansons |
1951 | Menace dans la nuit ( he ran all the way ) de John Berry
avec John Garfield
Histoire de détectives ( detective story ) de William Wyler avec Kirk Douglas La ville d’argent / Terreur à Silver City ( Silver City / high vermilion ) de Byron Haskin avec Edmond O’Brien |
1953 | It happens every Thursday – de Joseph Pevney avec John Forsythe |