1955 Ciel sans étoile (himmel ohne sterne) de Helmut Käutner avec Erik Schumann & Eva Kotthaus | 1958 Résurrection (aufertehung) de Rolf Hansen avec Myriam Bru, Lea Massari, Marisa Merlini & Gabrielle Dorziat | 1960 Les sept mercenaires (the magnificent seven) de John Sturges avec Yul Brynner & Steve McQueen | 1966 Les aventures extraordinaires de Cervantes (Cervantes) de Vincent Sherman avec Gina Lollobrigida | ||
Fils d’un cordonnier, Horst Werner Buchholz voit le jour le 4 décembre 1933, à Berlin. Son enfance coïncide avec la montée de la puissance du Troisième Reich. Il passe une enfance heureuse dans le quartier populaire de Prenzlauer Berg, mais, en 1943, devant les bombardements incessants de la capitale allemande, ses parents l’éloignent dans la province de Schlesien. À la fin de la guerre, il revient à Berlin où il pratique plusieurs petits métiers pour subvenir à ses besoins.
En 1948, Horst Buchholz obtient un petit rôle dans la pièce «Emil und die detektive» au Metrop Theater. Cette première expérience le fascine et il entame alors une carrière d’acteur pour la radio. Au début des années cinquante, il synchronise aussi bon nombre de films étrangers et, dès le début des années cinquante, il décroche des contrats avec les théâtres: Tribüne Theater, Schiller Theater et Schloßpark-Theater. Entre temps il fait sa première apparition au cinéma, dans «Die spur führt nach Berlin» (1952), aux côtés de la charmante Barbara Rütting.
Julien Duvivier le remarque lors d’une représentation au Schiller Theater et l’engage pour incarner le jeune et beau Vincent Loringer, auprès de Marianne Hold, dans la version allemande de «Marianne de ma jeunesse» en 1954. L’année suivante, il enchaîne avec le rôle du jeune russe Mischa Bjelkin dans «Ciel sans étoile» de Helmut Käutner et gagne le prix d’interprétation du meilleur jeune acteur par l’Académie du Cinéma Germanique. Il devient vite célèbre et déjà on le surnomme le James Dean allemand. Il accède au vedettariat avec des rôles de jeunes rebelles ambigus, notamment dans: «Les demi-sel» (1956) de Georg Tressler, «La confession d’un escroc» (1957) de Kurt Hoffmann, «La zone interdite» (1958) de Frank Wisbar et «Résurrection» (1958) de Rolf Hansen.
Les producteurs étrangers s’intéressent de plus en plus à lui. Horst Buchholz tourne en Angleterre «Les yeux du témoin» (1959) de Jack Lee Thompson, puis à Hollywood dans «Les sept mercenaires» (1960) de John Sturges, «Fanny» (1961) de Joshua Logan, «Un, deux, trois» (1961) de Billy Wilder et «À neuf heures de Rama» (1962) de Mark Robson. En 1962, il donne la réplique à la grande Bette Davis dans «L’ennui et sa diversion», puis les années suivantes, il s’impose en star dans plusieurs superproductions européennes, parmi lesquelles: «La fabuleuse aventure de Marco Polo» (1964) de Denys de La Patellière et «Les aventures extraordinaires de Cervantes» (1966) de Vincent Sherman.
Par la suite, Horst Buchholz délaisse le cinéma et se consacre au théâtre. Une fin de carrière peu exaltante, à l’exception de ses prestations dans «Si loin, si proche» (1992) de Wim Wenders et dans «La vie est belle» (1997) de Roberto Benigni. Marié avec l’actrice Myriam Bru depuis 1958, Horst est un mari infidèle. Pourtant, Myriam ne cesse de soutenir son mari. La seule chose qu’elle ne lui ait jamais pardonné est d’avoir ruiné sa propre carrière en repoussant les propositions de réalisateurs comme Elia Kazan, Luchino Visconti et Federico Fellini. Horst Buchholz décide, à cinquante ans, d’aller vivre avec son compagnon, à Berlin. Il y meurt le 3 mars 2003, emporté par une embolie pulmonaire.
© Philippe PELLETIER
1952 | Die spur führt nach Berlin – de Frantisek Cáp avec Barbara Rütting |
1954 | Marianne de ma jeunesse / Marianne – de Julien Duvivier
avec Pierre Vaneck
Marianne de ma jeunesse ( Marianne, meine jugendliebe ) de Julien Duvivier avec Marianne Hold Version allemande de « Marianne de ma jeunesse » |
1955 | Ciel sans étoile ( himmel ohne sterne ) de Helmut Käutner
avec Camilla Spira
Prix d’Argent du cinéma du meilleur espoir masculin aux prix du cinéma germanique, Allemagne Régine, fille de fabrique ( Regine ) de Harald Braun avec Käthe Dorsch |
1956 | Les demi-sel ( die halbstarken ) de Georg Tressler
avec Karin Baal
Pour l’amour d’une reine ( herrscher öhne kröne ) de Harald Braun avec Odile Versois Les confessions d’un escroc / Les confessions du chevalier d’industrie Félix Krull ( die bekenntnisse des hochstaplers Felix Krull ) de Kurt Hoffmann avec Liselotte Pulver Mention spéciale au festival international du cinéma de Karlovy Vary, Tchécoslovaquie |
1957 | Un coin au paradis / Un coin du paradis ( ein stück vom himmel ) de Rudolf Jugert
avec Margit Saad
L’ange des pauvres / Un petit coin de paradis ( Robinson soll nicht sterben ) de Josef von Báky avec Magda Schneider Monpti – de Helmut Käutner avec Romy Schneider |
1958 | Terminus amour ( endstation liebe ) de Georg Tressler
avec Barbara Frey
La zone est interdite / La route glissante ( Nasser asphalt ) de Frank Wisbar avec Maria Perschy Résurrection ( aufertehung / resurrezione ) de Rolf Hansen avec Lea Massari |
1959 | Les yeux du témoin ( Tiger Bay ) de Jack Lee Thompson
avec Hayley Mills
Les mutins du Yorik / Les mutinés de York / Le vaisseau de la mort ( das totenschiff ) de Georg Tressler avec Elke Sommer |
1960 | Les sept mercenaires ( the magnificent seven ) de John Sturges avec Yul Brynner |
1961 | Fanny – de Joshua Logan
avec Leslie Caron
Un, deux, trois ( one, two, three ) de Billy Wilder avec James Cagney |
1962 | À neuf heures de Rama ( nine hours to Rama / nine hours to live ) de Mark Robson avec Diane Baker |
1963 | L’ennui et sa diversion, l’érotisme / L’ennui / L’érotisme ( la noia ) de Damiano Damiani avec Bette Davis |
1964 | La fabuleuse aventure de Marco Polo ( Marco the magnificent / le meravigliose avventure di Marco Polo / Marko Polo ) de Noel Coward & Denys de La Patellière avec Anthony Quinn |
1965 | L’homme d’Istanbul ( Estambul 65 / operation Istanbul / that man in Istanbul / colpo grosso a Galata Bridge ) de Antonio Isasi-Isasmendi avec Klaus Kinski |
1966 | Les aventures extraordinaires de Cervantes ( Cervantes / avventure e gli amori di Miguel Cervantes / young rebel ) de Vincent Sherman avec Gina Lollobrigida |
1967 | Johnny Banco ( Johnny Banco – Geliebter taugenichts ) de Yves Allégret avec Sylva Koscina |
1968 | L’astragale – de Guy Casaril
avec Marlène Jobert
Ici Londres, la colombe ne doit pas voler ( la colomba non deve volare ) de Sergio Guarrone avec Sylva Koscina |
1969 | Comment, quand et avec qui ? ( come, quando, perché ) de Antonio Pietrangeli & Valerio Zurlini avec Danièle Gaubert |
1970 | Le sauveur – de Michel Mardore avec Muriel Catala |
1971 | Toute la ville danse ( the great waltz ) de Andrew L. Stone avec Yvonne Mitchell |
1973 | …Abner Jonny ! : de Alfred Weidenmann
avec Hannelore Elsner
Pittsville – Ein safe voll blut / Lohngelder für Pittsville / Zabójstwo w Catamount / The Catamount killing – de Krzysztof Zanussi avec Patricia Joyce |
1975 | Frauenstation / Women in hospital – de Rolf Thiele avec Stephen Boyd |
1976 | Raid sur Entebbe ( raid on Entebbe ) de Irvin Kershner
avec Sylvia Sidney
Quand les abeilles attaquent ( the savage bees ) de Bruce Geller avec Ben Johnson |
1977 | Dead of night – de Dan Curtis avec Patrick Macnee |
1978 | Le retour du capitaine Nemo ( the return of captain Nemo / the amazing captain Nemo ) de
Alex March avec Burgess Meredith
De l’enfer à la victoire ( da Dunkerque alla vittoria / contro quattro bandieri / from hell to victory ) de Umberto Lenzi avec George Peppard |
1979 | Avalanche Express – de Mark Robson & Monte Hellman avec Lee Marvin |
1982 | Aphrodite ( Aphrodite – Im wendekreis der begierde ) de Robert Fuest
avec Valérie Kaprisky
Sahara – de Andrew V. McLaglen avec Brooke Shields |
1983 | Wenn ich mich furchte – de Christian Rischert
avec Franziska Bronnen
Prix d’Or du cinéma du meilleur acteur aux prix du cinéma germanique, Allemagne |
1985 | Nom de code : Emeraude ( code name : Emerald / Emerald / deep cover ) de Jonathan Sanger
avec Max von Sydow
DO Josh, the Logan legend – de Arthur Zinn avec Joshua Logan Seulement apparition |
1988 | I skrzypce przestaly grac / And the violins stopped playing – de Alexander Ramati
avec Didi Ramati
La fuite au paradis ( la fuga del paradisio ) de Ettore Pasculli avec Aurore Clément |
1990 | La mort au bout des doigts ( touch and die / chi tocca nuore ) de Piernico Solinas avec Martin Sheen |
1991 | Aigle de fer 3 ( aces : Iron eagle III ) de John Glen avec Louis Gossett Jr. |
1992 | Si loin, si proche ( in weiter ferne, so nah ! ) de Wim Wenders avec Willem Dafoe |
1996 | Der feuervogel / Ptak ohnivak – de Václav Vorlícek avec Tina Ruland |
1997 | La vie est belle ( la vita è bella ) de Roberto Benigni avec Nicoletta Braschi |
1998 | DA Mulan – de Tony Bancroft & Barry Cook
Seulement voix dans la version allemande |
1999 | Minefield – de Garry Lane avec Jeanette Hain |
2000 | DO Guns for hire: The making of « The magnificent seven » – de Louis Heaton
avec James Coburn
Seulement apparition Plus clair que la lune ( heller als der mond ) de Virgil Widrich avec Christopher Buchholz |
2001 | Stratégiquement vôtre ( the enemy / tödliche formel ) de Tom Kinninmont avec Roger Moore |
2002 | Detective Lovelorn und die rache des pharao – de Thomas Frick avec Eva Haßmann |