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Jacqueline Forzane



Date et Lieu de naissance : 6 septembre 1891 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 7 février 1963 (Issy-les-Moulineaux, France)►
Nom Réel : Germaine Charlotte Amélie Marchaison

ACTRICE
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1918 Imperia – de Jean Durand avec Charles de Rochefort, Jacqueline Arly, Louis Leubas & Max Dhartigny
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1925 Comment j’ai tué mon enfant – de Alexandre Ryder avec Sylvia Grey, Max de Rieux & Georges Lannes
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1926 Nana – de Jean Renoir avec Catherine Hessling, Pierre Lestringuez, Werner Krauss & Jean Angelo
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1926 L’île enchantée – de Henry Roussel avec Pierre Delmonde, Jean Garat, Renée Héribel & Gaston Jacquet

C’est au domicile de ses parents du 18 rue des capucines, dans le deuxième arrondissement de Paris, que Germaine Charlotte Amélie Marchaison, la future Jacqueline Forzane, naît le 6 septembre 1891. Son père Napoléon Marchaison est artiste peintre; sa mère, Rachel Charlotte (née Denis) est femme au foyer. La jeune fille reçoit une bonne éducation et en grandissant devient de plus en plus belle.

Très vite, Jacqueline Forzane devient modèle de mode et pose pour Léopold-Émile Reutlinger. Le photographe compte parmi ses modèles toutes les plus belles femmes, de la danseuse Mata Hari à la comédienne Sarah Bernhardt, en passant par l’écrivaine Colette, les courtisanes la Belle Otero et Liane de Pougy, ou la cantatrice Yvonne Dubel. Beaucoup des photographies où Jacqueline pose couverte de bijoux, dans de somptueuses robes et d’exubérants chapeaux, sont publiées sur des cartes postales qui se vendent par milliers à travers la France. La notoriété de la jeune femme n’a plus de frontières. Elle s’impose en Mondaine et fréquente tout le gratin parisien de la Belle Epoque, dans les soirées les plus en vue de la capitale. Comme elle attire tous les regards, pourquoi ne ferait-elle pas de cinéma?

Chose faite en 1918, Jean Durand l’engage pour être la vedette du sérial en 12 épisodes «Impéria». Jacqueline Forzane y joue le rôle titre, celui d’une belle aventurière qui séduit Charles de Rochefort en Duc de Corannes au dépend de son épouse Miarka qui va sombrer dans la folie. L’année suivante, elle tourne dans une version italienne de «Adrienne Lecouvreur». En 1920, elle est encore la vedette principale d’un autre film en douze volets «La pocharde», adaptation du roman de Jules Mary par Henri Etiévant. Après ces deux interprétations de premier plan, notre actrice apparait dans des rôles plus secondaires dans sept autres productions. Dans «La mendiante de Saint-Sulpice» (1922), un drame en deux époques d’après Xavier de Montépin, réalisé par Charles Burguet, elle croise Gaby Morlay et Charles Vanel alors débutants. Elle est ensuite la partenaire de Pierre Magnier et Dolly Davis dans «Paris» (1924) de René Hervil, puis celle de Georges Lannes dans le drame «Comment j’ai tué mon enfant» (1925) de Alexandre Ryder. Pour sa mise en images de l’œuvre de Emile Zola «Nana», Jean Renoir lui offre le rôle de la Comtesse Sabine Muffat, auprès de Catherine Hessling en Nana, Werner Krauss dans le costume du Comte Muffat et Jean Angelo dans celui du Comte de Vandeuvres. On la voit encore dans «L’île enchantée» (1926) de Henry Roussel où elle est une dirigeante d’aciérie en Corse qui tombe amoureuse de Rolla Norman en bandit en fuite. En 1928, elle clôt sa brève filmographie avec «La menace» de Jean Bertin, auprès de Léon Bary et Acho Chakatouny, et «L’âme de Pierre» de Gaston Roudès, avec Georges Lannes et France Dhélia. Le cinéma parlant a certainement dû se désintéresser de cette actrice pourtant encore resplendissante de beauté mais, il faut le reconnaitre, au jeu fort limité.

Coté vie privée, l’actrice se marie une première fois le 8 juillet 1915, avec Kjell Nyegaard, commandant de la marine norvégienne qui, en novembre 1916, accompagné du capitaine de la marine britannique Hugo Sunstedt, font une tentative de traversée de l’Atlantique. En 1930, elle épouse en secondes noces un certain Félix Brassens. Après sa carrière, Jacqueline Forzane se fait de plus en plus discrète et finit par se faire oublier. Elle meurt le 7 février 1963, dans l’anonymat le plus total.

© Pascal DONALD

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1918Imperia – de Jean Durand avec Charles de Rochefort
    Sérial en 12 épisodes
    1 : Le serment de la croix
    2 : La danse du diadème
    3 : D’énigme en mystère
    4 : Une tempête dans un cœur
    5 : Condamnée
    6 : La lumière dans la prison
    7 : Les exploits du docteur Master
    8 : La revanche du bohémien
    9 : Le saut de l’écureuil
    10 : Le poison de beauté
    11 : La justice de la sorcière
    12 : Par le pardon et par l’amour
1919Adrienne Lecouvreur ( Adriana Lecouvreur ) de Ugo Falena avec Rina Calabria
1920La pocharde – de Henri Etiévant avec Alexandre Volkoff
    Sérial en 12 épisodes
    1 : Les flammes mortelles
    2 : L’enfant du crime
    3 : La mère aux sept douleurs
    4 : Un crime dans les ruines
    5 : Une lueur dans les ténèbres
    6 : Le plus grand des crimes
    7 : Les cendres du bonheur
    8 : Claire et Louise
    9 : Le fils du médecin
    10 : L’amour qui naît
    11 : Le fantôme du passé
    12 : Les châtiments
1922La mendiante de Saint-Sulpice – de Charles Burguet avec Charles Vanel
1924Paris – de René Hervil avec Pierre Magnier
1925Comment j’ai tué mon enfant – de Alexandre Ryder avec Georges Lannes
1926Nana – de Jean Renoir avec Catherine Hessling
L’île enchantée – de Henry Roussel avec Gaston Jacquet
1928La menace – de Jean Bertin avec Léon Bary
L’âme de Pierre – de Gaston Roudès avec Maurice Schutz
    Remerciements à Jean-Pascal CONSTANTIN pour ses recherches d’état-civil
Fiche créée le 12 mars 2019 | Modifiée le 6 avril 2019 | Cette fiche a été vue 11186 fois
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