1971 Macbeth (the tragedy of Macbeth) de Roman Polanski avec Francesca Annis, Martin Shaw & Terence Bayler | 1971 Frénésie (frenzy) de Alfred Hitchcock avec Billie Whitelaw, Barry Foster & Barbara Leigh-Hunt | 1973 Les décimales du futur (the last days of man on earth) de Robert Fuest avec Jenny Runacre & Sterling Hayden | 1979 Breaking glass – de Brian Gibson avec Hazel O’Connor, Phil Daniels, Jonathan Pryce, Gary Tibbs & Mark Wingett | ||
Fils d’un banquier d’affaires, Jon Finch est né le 2 mars 1941, à Caterham dans le Surrey anglais. À treize ans, il attrape le virus de la comédie lorsqu’il joue un soldat romain au cours d’un spectacle scolaire. Parallèlement à ses études, il acquiert l’expérience de la scène en se produisant dans une troupe de théâtre amateur et en chantant dans un groupe folk. À dix-huit ans, il abandonne tout pour s’engager dans l’armée. Il va servir son pays plusieurs années dans un régiment de parachutistes.
Rendu à la vie civile au milieu des années soixante, Jon Finch décide de s’impliquer sérieusement dans une carrière théâtrale. Charmant beau brun aux yeux sombres, il ne tarde pas à se faire engager dans une troupe et s’avère être un excellent comédien. Il enchaîne une cinquantaine de pièces pour plusieurs compagnies. On le voit beaucoup dans des œuvres de Shakespeare mais aussi dans «La nuit de l’iguane» Tennessee Williams et «She stoops to conquer» une comédie de Oliver Goldsmith. En 1967, il freine ses activités théâtrales lorsque les propositions de la télévision affluent.
En 1970, Jon Finch fait ses débuts au cinéma avec des rôles secondaires dans deux films d’horreur produits par la firme Hammer, «La passion des vampires» de Roy Ward Baker avec Peter Cushing et «Les horreurs de Frankenstein» de Jimmy Sangster avec Ralph Bates. En 1971, Roman Polanski lui offre le rôle de «Macbeth», jeune prince tourmenté qui se hisse sur le trône d’Ecosse dans le sang. La critique est mitigée déplorant que le réalisateur filme des scènes d’une extrême violence peu après l’assassinat de sa femme Sharon Tate. Le film ne remporte pas l’adhésion du public. La même année, Alfred Hitchcock lui fait jouer un ancien pilote de la RAF faussement accusé de terribles meurtres dans «Frénésie», avant-dernier film du maître du suspense qui réalise ici le plus réussit de ses quatre derniers films. Il est également approché par les producteurs de «James Bond», Harry Saltzman et Albert R. Broccoli, pour incarner le héros de Ian Flemming dans «Vivre et laisser mourir» le huitième film d’espionnage de la série, Jon Finch refuse et c’est finalement Roger Moore qui prend la relève de Sean Connery. Notre acteur poursuit avec «Les décimales du futur» (1973), tourne en Espagne, en France et en Allemagne, mais son parcours cinématographique décline rapidement. En 1978, il apparaît dans «Mort sur le Nil» adapté de Agatha Christie mais doit abandonner le tournage de «Alien» au profit de John Hurt, suite à une mauvaise bronchite qui lui vaut plusieurs jours d’hospitalisation. Alors que le cinéma se désintéresse de lui, la télévision lui permet de retrouver une certaine notoriété grâce à plusieurs adaptations de Shakespeare. En 2005, pour Ridley Scott, il interprète un vieux patriarche, auprès de Liam Neeson et Orlando Bloom, dans l’épopée médiévale «Kingdom of Heaven», sa dernière prestation à l’écran.
Fuyant l’agitation de la vie artistique, Jon Finch s’installe en 2003 à Hastings (lieu rendue célèbre par la victoire de Guillaume de Conquérant sur les Saxons), au bord de la mer dans le sud de l’Angleterre où il se plaît à fréquenter les pubs dans un certain anonymat. Le 28 décembre 2012, il est retrouvé mort à son domicile, suite à l’inquiétude de ses proches, sans nouvelles depuis plusieurs jours. L’acteur qui souffrait de diabète depuis plus de quarante ans, avait 70 ans. Il avait été marié avec l’actrice Catriona MacColl de 1982 à 1987; il était le père d’une fille, Holly, née hors mariage en 1993.
© Pascal DONALD
1970 | La passion des vampires ( the vampire lovers ) de Roy Ward Baker
avec Ingrid Pitt
Les horreurs de Frankenstein ( the horror of Frankenstein ) de Jimmy Sangster avec Veronica Carlson Un dimanche comme les autres ( Sunday bloody Sunday ) de John Schlesinger avec Peter Finch |
1971 | Macbeth ( the tragedy of Macbeth ) de Roman Polanski
avec Francesca Annis
Frénésie ( frenzy ) de Alfred Hitchcock avec Billie Whitelaw |
1972 | La vie tumultueuse de Lady Caroline Lamb ( Lady Caroline Lamb ) de Robert Bolt avec Margaret Leighton |
1973 | Les décimales du futur ( the last days of man on earth / the final program ) de Robert Fuest avec Jenny Runacre |
1974 | Diagnostic : Meurtre ( diagnosis : Murder ) de Sidney Hayers avec Christopher Lee |
1976 | El segundo poder – de José Mariá Forqué
avec Juliet Mills
Une femme fidèle – de Roger Vadim avec Sylvia Kristel Die standarte – de Ottokar Runze avec Lil Dagover |
1978 | Mort sur le Nil ( death on the Nile / Agatha Christie’s death on the Nile ) de John Guillermin
avec Bette Davis
Alien, le huitième passager ( alien ) de Ridley Scott avec Sigourney Weaver Scènes coupées au montage – Rôle repris par John Hurt |
1979 | Sabina ( la sabina ) de José Luis Borau
avec Harriet Andersson
Breaking glass – de Brian Gibson avec Hazel O’Connor |
1980 | Gary Cooper qui êtes aux cieux ( Gary Cooper, que estás en los cielos ) de Pilar Miró avec Mercedes Sampietro |
1981 | Docteur Faustus ( Doktor Faustus ) de Franz Seitz avec Marie-Hélène Breillat |
1982 | Giro City ( and nothing but the truth ) de Karl Francis
avec Glenda Jackson
Power game / Juego de poder – de Fausto Canel avec Catriona MacColl |
1984 | Pop pirates – de Jack Grossman avec Roger Daltrey |
1987 | Plaza real – de Herbert Vesely avec Mia Nguyen |
1988 | Die stimme – de Gustavo Graef-Marino
avec Suzanna Hamilton
CM Paradiso – de Colm Villa avec Bruce Robertson |
1989 | Streets of yesterday / Rehovot ha’etmol – de Yehuda Ne’eman
avec Suzan Sylvester
La più bella del reame – de Cesare Ferrario avec Carol Alt |
1992 | DO Drug-taking and the arts – de Storm Thorgerson avec Phil Daniels |
1994 | Lurking fear – de C. Courtney Joyner avec Ashley Laurence |
1996 | Darklands – de Julian Richards
avec Rowena King
CM White men are cracking up – de Ngozi Onwurah avec Theo Omambala |
1997 | Bloodlines : Legacy of a Lord – de Brian Grant avec Beatie Edney |
2001 | Anazapta – de Alberto Sciamma avec Lena Headey |
2004 | Kingdom of heaven – de Ridley Scott avec Eva Green |