1951 María Antonia «La Caramba» – de Arturo Ruiz Castillo avec Antoñita Colomé & Alfredo Mayo | 1955 Calabuig (Calabuch) de Luis García Berlanga avec Edmund Gwenn, Valentina Cortese & Franco Fabrizi | 1956 Les damnés de l’enfer (embajadores en el infierno) de José María Forqué avec Luis Peña & Antonio Vilar | 1959 Ecoute ma chanson (escucha mi canción) de Antonio del Amo avec Joselito, Luz Márquez & Barta Barri | ||
Mario Berriatúa Sánchez voit le jour le 30 septembre 1925 à Madrid dans un milieu d’artistes et son père, comme l’indique son premier nom de famille, est d’origine basque. Le jeune Mario débute sur les planches alors qu’il est à peine âgé de onze ans juste avant le déclenchement de la guerre civile (1936).
Cinq ans plus tard, Mario Berriatúa tourne dans un premier film, «Primer amor» (1941), une adaptation d’une œuvre de Tourgueniev réalisée par Claudio de la Torre avec Rosita Yarza, Tony d’Algy et José Maria Seoane. La même année, il joue un adolescent dont la famille a péri lors des rafles dans le Madrid encore aux mains des républicains dans «Race» de José Luis Sáenz de Heredia, avec bien sûr dans les rôles principaux Alfredo Mayo, Ana Mariscal, Luis Arroyo et José Nieto. Va suivre une douzaine d’autres films dont «Mariona Rebull» (1946) et «Las aguas bajan negras» (1947) toujours de José Luis Sáenz de Heredia qui le dirige très souvent à l’époque même si c’est pour des rôles secondaires. Mais tout en faisant du cinéma le jeune comédien poursuit sa formation en étudiant au Conservatoire d’art dramatique de Madrid. Puis il fait partie de la compagnie théâtrale de Cayetano Luca de Tena et joue le répertoire classique. C’est d’ailleurs avec son directeur qu’il tourne en 1950 «Crimen en el entreacto».
La décennie des années cinquante est particulièrement propice à Mario Berriatúa qui apparaît dans une trentaine de films dont une demi-douzaine en vedette masculine principale comme dans le film noir de Pedro Lagaza, «Hombre acosado» (1952) ou le film qui met en scène le monde de la Haute Couture espagnole et des très belles robes de Balenciaga, «Alta costura» (1954) de Luis Marquina avec la très belle jeune actrice italienne Lyla Rocco. D’allure sportive, il joue aussi parfois des héros en uniforme dans des récits rappelant le passé récent de l’Espagne comme dans «Le noceur» (1950) de José Antonio Nieves Conde où il incarne un soldat rebelle au gouvernement républicain et compagnon de guerre de Fernando Fernán Gómez, ou dans «Les damnés de l’enfer» (1956) de José María Forqué avec Antonio Vilar, Rubén Rojo, Luis Peña. Paysan cossu dans l’Espagne du Siècle d’Or, il s’oppose à un officier dépravé interprété par Alfredo Mayo dans «El alcalde de Zalamea» (1953) de José Gutiérrez Maesso avec Manuel Luna dans le rôle-titre du maire sûr de son bon droit et de ses prérogatives. On le découvre aussi en sympathique jeune curé dans «Le petit vagabond» (1956) de Antonio del Amo avec Joselito ou en superbe soldat romain dans «Les derniers jours de Pompéi» (1959) de Mario Bonnard et Sergio Leone avec Steve Reeves, pour ne citer que ces quelques titres.
Mais Mario Berriatúa ne semble plus trouver de plaisir dans l’interprétation et décide à partir des années soixante de s’orienter vers des emplois techniques comme assistant de metteurs en scène ou responsable de production. Il refait néanmoins brièvement l’acteur pour «El mejor del mundo» (1969) de Julio Coll, avec comme interprète principal Tony Isbert qui rêve de devenir un grand champion d’athlétisme. La première du film a lieu le lendemain du décès de Mario Berriatúa. En effet ce comédien et acteur talentueux qui cachait sous un physique de champion parfois brutale une grande sensibilité, venait de se tuer en s’endormant au volant de sa voiture dans la nuit du 16 juillet 1970. Il allait prendre quarante-cinq ans.
© Caroline HANOTTE
1941 | Primer amor – de Claudio de la Torre
avec Rosita Yarza
Race ( raza / espíritu de una raza ) de José Luis Sáenz de Heredia avec Ana Mariscal |
1942 | ¿ Por qué vivir tristes ? – de Eduardo García Maroto avec Irene Caba Alba |
1943 | Schottis – de Eduardo García Maroto avec Esperanza Berry |
1944 | Retorno – de Salvio Valenti avec Mercedes Mozart |
1945 | Espronceda / Espronceda Alonso – de Fernando Alonso Casares avec Ana María Campoy |
1946 | El doncel de la reina – de Eusebio Fernández Ardavín
avec Mary Carrillo
Mariona Rebull – de José Luis Sáenz de Heredia avec Sara Montiel |
1947 | Aventuras del capitán Guido – de Jacinto Goday
avec Mercedes Montolís
Dos mujeres en la niebla – de Domingo Viladomat avec Julia Caba Alba Las aguas bajan negras – de José Luis Sáenz de Heredia avec Mary Delgado |
1948 | El huésped de las tinieblas – de Antonio del Amo
avec Pastora Peña
Neutralidad – de Eusebio Fernández Ardavín avec Adriana Benetti |
1949 | La révoltée ( la revoltosa ) de José Díaz Morales avec Carmen Sevilla |
1950 | Cuentos de la Alhambra – de Florián Rey
avec Carmen Sánchez
Crimen en el entreacto – de Cayetano Luca de Tena avec Rafael Bardem Le plus bel amour de Don Juan ( Don Juan ) de José Luis Sáenz de Heredia avec Annabella Le noceur / Forte tête ( Balarrasa ) de José Antonio Nieves Conde avec Fernando Fernán Gómez Nuit d’orage ( noche de tormenta / Annette ) de Jaime de Mayora & Marcel Jauniaux avec Anouk Aimée |
1951 | María Antonia «La Caramba» / La duquesa Cayetana y Goya – de Arturo Ruiz Castillo
avec Antoñita Colomé
La dame de Fatima ( la señora de Fátima ) de Rafael Gil avec Ines Orsini Día tras día – de Antonio del Amo avec Amelia Ortas |
1952 | Quema el suelo – de Luis Marquina
avec Annabella
La llamada de África – de César Fernández Ardavin avec Gustavo Re Hombre acosado – de Pedro Lazaga avec Alfredo Mayo CM Solea la Montesa – de Pierre-Antoine Caron avec Rosario León |
1953 | Ha desaparecido un pasajero – de Alejandro Perla
avec María Rivas
El alcalde de Zalamea – de José Guitiérrez Maesso avec Isabel de Pomés |
1954 | Alta costura – de Luis Marquina
avec María Martín
Viento del norte – de Antonio Momplet avec Rafael Calvo Las ultimas banderas – de Luis Marquina avec Fernando Rey |
1955 | ¡Aquí hay petróleo! – de Rafael J. Salvia
avec Manolo Morán
Calabuig ( Calabuch / the rocket from Calabuch ) de Luis García Berlanga avec Valentina Cortese |
1956 | Le petit vagabond ( el pequeño ruiseñor ) de Antonio del Amo
avec Joselito
Les damnés de l’enfer ( embajadores en el infierno ) de José María Forqué avec Antonio Vilar La hija de Juan Simón – de Gonzalo Delgrás avec María Cuadra |
1957 | Muchachas de azul / Las muchachas de azul – de Pedro Lazaga
avec Lucía Prado
Der stern von Afrika – de Alfred Weidenmann avec Marianne Koch Mensajeros de paz – de José María Elorrieta avec José Calvo Héroes del aire – de Ramón Torrado avec Lina Rosales Muchachas en vacaciones – de José María Elorrieta avec Matilde Muñoz Sampedro |
1958 | Aquellos tiempos del cuplé – de José Luis Merino & Mateo Cano
avec Rafael Luis Calvo
El Hincha – de José María Elorrieta avec Mary Santpere La ragazza di piazza San Pietro – de Piero Costa avec Vittorio De Sica Historias de Madrid – de Ramón Comas avec Tony Leblanc Luna de verano – de Pedro Lazaga avec Analía Gadé Canto para tí – de Sebastián Almeida avec Marifé de Triana Deux hommes sont arrivés ( they came two men / llegaron dos hombres / det kom två män ) de Euselio Fernández Ardavín & Arne Mattsson avec Ulla Jacobsson |
1959 | Ecoute ma chanson ( escucha mi canción ) de Antonio del Amo
avec Luz Márquez
Sonatas ( las aventuras del marqués de Bradomin ) de Juan Antonio Bardem avec Maria Félix Les derniers jours de Pompeï ( gli ultimi giorni di Pompei ) de Mario Bonnard avec Steve Reeves El hombre que perdió el tren / Marcelino perdio el tren – de León Klimovsky avec Armando Calvo El hombre de la isla – de Vincente Escrivá avec Francisco Rabal En las ruinas de Babilonia / Der löwe von Babylon – de Johannes Kai & Ramón Torrado avec Helmuth Schneider Seulement assistant directeur de production |
1960 | La paz empieza nunca – de León Klimovsky avec Concha Velasco |
1962 | Diferente – de Luis María Delgado
avec Alfredo Alaria
Seulement directeur de production |
1963 | DO Por tierras de las Siete Villas – de José Antonio Nieves Conde
Seulement écriture des commentaires |
1965 | Mission dangereuse au Kurdistan ( el salvaje Kurdistán / wild Kurdistan / durchs wilde
Kurdistan ) de Franz Josef Gottlieb
avec Lex Barker
Seulement directeur de production Au royaume des lions d’argent ( im reich des silbemen löwen / el ataque de los kurdos ) de Franz Josef Gottlieb avec Marie Versini Seulement directeur de production |
1966 | Texas Kid ( the Texican / el Tejano ) de Lesley Selander
avec Audie Murphy
Seulement directeur de production Navajo Joe ( un dollaro a teste / Joe, el implacable / savage run ) de Sergio Corbucci avec Burt Reynolds Seulement assistant réalisateur |
1968 | El taxi de los conflictos – de José Luis Sáenz de Heredia & Mariano Ozores Hijo
avec Pilar Cansino
Seulement directeur de production Persecución hasta Valencia / The narco men / Il sapore della vendetta – de Julio Coll avec Tom Tryon Seulement assistant réalisateur |
1969 | El mejor del mundo – de Julio Coll
avec Tony Isbert
Golpe de mano [Explosión] – de José Antonio de la Loma avec Simón Andreu Seulement directeur de production |