![]() 1978 Le chat qui vient de l’espace (the cat from outer space) de Norman Tokar avec Roddy McDowall | ![]() 1988 Potins de femmes (steel magnolias) de Herbert Ross avec Shirley MacLaine, Sam Shepard & Julia Roberts | ![]() 1992 Dans la ligne de mire (in the line of fire) de Wolfgang Petersen avec Clint Eastwood, Gary Cole & Rene Russo | ![]() 1999 Ma mère, moi et ma mère (anywhere but here) de Wayne Wang avec Susan Sarandon, John Diehl & Natalie Portman | ||
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Rick Hurst naît le 1er janvier 1946 à Houston, au Texas. Dès son plus jeune âge, il montre un goût prononcé pour la comédie et le théâtre, s’imprégnant des valeurs du divertissement populaire qui fleurissent dans le sud des États-Unis. Après ses études secondaires, il s’inscrit au «Houston Community College», puis poursuit sa formation artistique au prestigieux «American Academy of Dramatic Arts» à New York, un passage décisif qui le plonge dans le monde du spectacle professionnel.
Au début des années 1970, Rick Hurst s’installe à Los Angeles. Il entame alors une carrière à la télévision, multipliant les apparitions dans des séries populaires. En 1971, il décroche ses premiers petits rôles dans des séries telles que «The Doris Day show» et «Sanford and son», où il se distingue par un jeu à la fois expressif et subtil. Sa stature imposante et son visage bonhomme le destinent tout naturellement aux rôles comiques ou de «gentils rednecks», qu’il incarne avec un mélange d’authenticité et d’autodérision. Le tournant majeur de sa carrière survient en 1979 lorsqu’il rejoint la distribution de la série «The Dukes of Hazzard», connue en France sous le titre «Shérif, fais-moi peur». Il y interprète le rôle du député Cletus Hogg, cousin de l’antagoniste Boss Hogg. Ce personnage maladroit, naïf mais profondément attachant, devient vite un favori du public. Rick Hurst apparaît régulièrement de 1979 à 1983, puis revient ponctuellement jusqu’en 1985. Il reprendra ce rôle culte dans les téléfilms «The Dukes of Hazzard: Reunion!» (1997) et «The Dukes of Hazzard: Hazzard in Hollywood» (2000), confirmant ainsi l’empreinte durable de Cletus dans l’imaginaire télévisuel américain.
Parallèlement, Rick Hurst continue de diversifier sa filmographie, avec des apparitions dans des épisodes de séries emblématiques comme «Kung Fu» (1973), «La petite maison dans la prairies» (1974), «M.AS.H.» (1977), «Chips» (1979), «Arabesque» (1989), «Melrose Place» (1993) ou «Le protecteur» (2003). Sa carrière est principalement marquée par des seconds rôles, mais toujours marquants, dans des productions populaires, où son professionnalisme et sa bonne humeur en font un collaborateur apprécié. Au cinéma, bien que ses rôles soient plus rares, Rick Hurst joue dans plusieurs comédies et films d’action des années 1980, dont «Potins de femmes» (1988) de Herbert Ross et «Le chat qui vient de l’espace» (1978) de Norman Tokar. Son style de jeu, basé sur un comique de situation bon enfant, en fait un acteur de caractère, fidèle au ton chaleureux de la télévision américaine de l’époque. Dans les années 2000 et 2010, Rick Hurst ralentit le rythme de ses apparitions mais reste actif dans des conventions et événements liés à à la série «The Dukes of Hazzard», dont il demeure l’un des visages emblématiques. Très proche de ses fans, il se prête volontiers au jeu des autographes et anecdotes, racontant avec affection ses souvenirs de tournage et ses années à Hollywood.
Marié et divorcé à deux reprises et père de deux garçons, Rick Hurst est également connu pour son engagement discret auprès de diverses associations locales. Homme humble et affable, il n’a jamais cherché les projecteurs, préférant construire une carrière stable et sincère, fidèle à son image de «bon gars du Sud». L’acteur, qui a su incarner avec humour et humanité une facette populaire et chaleureuse de l’Amérique rurale, décède le 26 juin 2025 à Los Angeles.
© Philippe PELLETIER

1972 | The unholy rollers / Leader of the pack – de Vernon Zimmermann
avec Claudia Jennings
To hell you preach / Vengeance of a gunfighter – de Richard Robinson avec Hagen Smith |
1973 | Complot à Dallas / Action immédiate ( executive action ) de David Miller avec Burt Lancaster |
1974 | W.W. Dixie / W.W. Dixie: Nashville ( W.W. and the Dixie Dancekings ) de John G. Avildsen
avec Burt Reynolds
Keep off my grass ! – de Shelley Berman avec Micky Dolenz |
1975 | Tunnel vision – de Neal Israel & Bradley R. Swirnoff avec Phil Proctor |
1976 | The legend of Frank Woods – de Deno Paoli & Hagen Smith avec Troy Donahue |
1978 | Le chat qui vient de l’espace ( the cat from outer space ) de Norman Tokar avec Roddy McDowall |
1980 | Going ape ! – de Jeremy Joe Kronsberg avec Tony Danza |
1985 | La cité de la vengeance ( Blue City ) de Michelle Manning avec Ally Sheedy |
1986 | American justice / Justice américaine ( jackals ) de Gary Grillo avec Jameson Parker |
1988 | Objectif terrienne / À nous les petites terriennes ( earth girls are easy ) de Julien Temple
avec Geena Davis
Potins de femmes ( steel magnolias ) de Herbert Ross avec Shirley MacLaine |
1989 | Karaté kid III / Le moment de vérité III ( the karate kid, part III ) de John G. Avildsen
avec Ralph Macchio
Trois lits pour un célibataire ( Worth winning ) de Will Mackenzie avec Mark Harmon |
1992 | Dans la ligne de mire ( in the line of fire ) de Wolfgang Petersen avec Clint Eastwood |
1998 | Suckers / Sucker$ – de Roger Nygard avec Daniel Benzali |
1999 | Ma mère, moi et ma mère ( anywhere but here ) de Wayne Wang avec Susan Sarandon |
2001 | Face aux serpents ( venomous ) de Fred Olen Ray avec Treat Williams |
2011 | Return of the killer shrews – de Steve Latshaw avec Bruce Davison |
2016 | CM B my guest – de Anka Malatynska avec Lyndsay Hailey |