![]() 1970 La route de Salina (road to Salina) de Georges Lautner avec Mimsy Farmer, Ed Begley & Rita Hayworth | ![]() 1971 Les aveux les plus doux – de Edouard Molinaro avec Philippe Noiret, Caroline Cellier & Roger Hanin | ![]() 1972 Un officier de police sans importance – de Jean Larriaga avec Robert Hossein, Nicole Courcel & Raymond Pellegrin | ![]() 1974 Quand la ville s’éveille – de Pierre Grasset avec Raymond Pellegrin, Marc Cassot & Louis Velle | ||
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Né le 3 janvier 1949 à Lausanne, Marc Porel de son vrai nom Marc Marrier de Lagatinerie est le fils du comédien Gérard Landry (1912-1999) et de la comédienne Jacqueline Porel (1918/2012), elle-même petite fille de Réjane. De l’union de sa mère avec François Périer, il a deux demi-frères le photographe Jean-Marie Périer, dont le vrai père est Henri Salvador, l’assistant-réalisateur Jean-Pierre Périer (1943-1966) et ainsi qu’une demi-sœur, la journaliste Anne-Marie Périer.
Cette famille issue du monde du spectacle ne devait que le prédestiner au métier de comédien: Marc Porel débute avec un petit rôle dans «Un homme de trop» (1966) de Costa-Gavras. Il enchaîne avec un rôle plus important dans «Le clan des siciliens» (1969) de Henri Verneuil auprès Jean Gabin, Alain Delon et Lino Ventura. Jean Gabin qu’il retrouve dans «La horse» (1969) de Pierre Granier-Deferre. Il obtient un rôle de premier plan dans le film policier «Les aveux les plus doux» (1970) de Edouard Molinaro et partage l’affiche avec Claudine Auger du drame «Un peu de soleil dans l’eau froide» (1971) de Jacques Deray. Cependant, ces deux rôles ne permettent pas à ce jeune premier de poursuivre une carrière intéressante en France, il accepte donc les propositions de tournage en l’Italie.
Certes, Marc Porel est beau et très charismatique. Il tourne à deux reprises sous la direction de Luchino Visconti dans «Le crépuscule des Dieux» (1972) en valet et amant de Helmut Berger, qui incarne le roi Louis II de Bavière, et «L’innocent» (1976) où il interprète un écrivain célèbre. Il retrouve Alain Delon pour «Les grands fusils» (1973) de Duccio Tessari, son dernier rôle remarquable. Le reste de sa filmographie reste décevant. On le retrouve en partenaire de Ursula Andress dans «Les aventures d’une air-hôtesse» (1974) de Fernando Di Leo ou de Bud Spencer dans «La grande bagarre» (1975) de Pasquale Festa Campanile. De plus, il se spécialise dans le giallo, genre particulier du cinéma italien qui mêle policier, fantastique, terreur et érotisme. C’est sur un de ces films «Occhi» (1978) qu’il rencontre Barbara Magnolfi qu’il épouse en 1977. Il obtient également des premiers rôles dans des films peu mémorables comme «Caresses bourgeoises» (1977) de Eriprando Visconti avec Claude Jade ou «Porci con la P.38» (1978) de Gianfranco Pagani avec Raymond Pellegrin. En 1979, Marc Porel fait partie de la distribution de la production française «Je vais craquer !!!» de François Leterrier qui consacre Christian Clavier. Au début des années quatre-vingts, en Italie, il apparaît dans «Le marquis s’amuse» (1981) de Mario Monicelli avec Alberto Sordi et dans la production franco-italienne «La désobéissance» de Aldo Lado avec Stefania Sandrelli. L’acteur tourne ses derniers rôles dans l’adaptation télévisée de «La chartreuse de Parme» (1981) réalisée par Mauro Bolognini avec Marthe Keller et Marie-José Nat et dans le giallo intitulé «Delitto carnale» (1982) de Cesare Canevari, resté inédit en France.
Addict aux substances illicites depuis plusieurs années, Marc Porel meurt le 15 août 1983 à Casablanca au Maroc officiellement d’une méningite provoquée par une overdose de drogue. Il est enterré au Cimetière de Passy aux cotés de sa fille Bérengère de Lagatinerie (1968-1991) qui tourna un film «Trocadéro bleu citron» (1978) de Michael Schock. Repose dans cette tombe son aïeule Gabrielle Réjane mais également François Périer et Jacqueline Porel.
© Olivier SINQSOUS

1966 | Un homme de trop – de Costa-Gavras avec Michel Piccoli |
1967 | Des garçons et des filles – de Etienne Périer avec Roger Van Hool |
1968 | La promesse / L’échelle blanche ( secret world ) de Paul Feyder & Robert Freeman
avec Jacqueline Bisset
Une fille nommée Amour – de Sergio Gobbi avec Marie-France Boyer |
1969 | Le clan des siciliens – de Henri Verneuil
avec Lino Ventura
Le dernier saut – de Edouard Luntz avec Michel Bouquet La horse – de Pierre Granier-Deferre avec Jean Gabin |
1970 | Tumuc humac – de Jean-Marie Périer
avec François Périer
La route de Salina / Sur la route de Salina ( road to Salina / quando il sole scotta ) de Georges Lautner avec Rita Hayworth |
1971 | Les aveux les plus doux – de Edouard Molinaro
avec Philippe Noiret
Un peu de soleil dans l’eau froide – de Jacques Deray avec Claudine Auger |
1972 | La longue nuit de l’exorcisme ( non si sevizia un paperino / don’t tortue a duckling / don’t
torture the duckling ) de Lucio Fulci
avec Irene Papas
Le crépuscule des dieux ( Ludwig ) de Luchino Visconti avec Helmut Berger Un officier de police sans importance – de Jean Larriaga avec Robert Hossein + dialogues & scénario |
1973 | Les grands fusils ( Tony Arzenta e big guns ) de Duccio Tessari
avec Alain Delon
Virilità – de Paolo Cavara avec Agostina Belli Schegge di vetro su una lastra di ghiaccio – de Romano Scavolini avec Barbara Bouchet Uomini si nasce poliziotti si muore – de Ruggero Deodato avec Renato Salvatori |
1974 | Mon cher neveu ( nipoti miei diletti ) de Franco Rossetti
avec Adrianna Asti
Les aventures d’une air-hôtesse / Ursula l’anti-gang ( colpo di canna ) de Fernando Di Leo avec Ursula Andress Die ameisen kommen / Gauner, gangster und ganoven – de Jochen Richter avec Ferdy Mayne Quand la ville s’éveille / Le gang des fourgons blindés – de Pierre Grasset avec Louis Velle |
1975 | La grande bagarre ( il soldato di ventura ) de Pasquale Festa Campanile
avec Bud Spencer
L’innocent ( l’innocente ) de Luchino Visconti avec Giancarlo Giannini |
1976 | L’emmurée vivante ( sette note in nero ) de Lucio Fulci avec Jennifer O’Neill |
1977 | Difficile morire – de Umberto Silva
avec Mario Adorf
Milano… difendersi o morire / Blazing flowers – de Gianni Antonio Martucci avec George Hilton Caresses bourgeoises / Au bonheur des autres / Une spirale de brume ( una spirale di nebbia ) de Eriprando Visconti avec Claude Jade |
1978 | Occhi / La sorella di Ursula – de Enzo Milioni
avec Barbara Magnolfi
Porci con la P.38 – de Gianfranco Pagani avec Gabriele Ferzetti |
1979 | La pagella – de Nini Grassia
avec Mario Trevi
L’albero della maldicenza – de Giacinto Bonacquisti avec Franco Citti Je vais craquer !!! – de François Leterrier avec Nathalie Baye |
1980 | Habibi, amor mío – de Luis García Valdivieso avec Lilli Carati |
1981 | Le marquis s’amuse ( il marchese del grillo ) de Mario Monicelli
avec Alberto Sordi
La désobéissance ( la disubbidienza ) de Aldo Lado avec Marie-José Nat |
1982 | Delitto carnale – de Cesare Canevari avec Sonia Otero |