1924 Peter Pan – de Herbert Brenon avec Ernest Torrence, Esther Ralston, Mary Brian & Anna May Wong | 1925 Ben Hur (Ben-Hur: A tale of the Christ) de Fred Niblo avec Ramon Novarro, May McAvoy & Carmel Myers | 1928 Le fou chantant (the singing fool) de Lloyd Bacon avec Al Jolson, Josephine Dunn & Reed Howes | 1929 Le signe sur la porte (the locked door) de George Fitzmaurice avec Rod La Rocque & Barbara Stanwyck | ||
Née Elizabeth Ada Bronson le 17 novembre 1906, à Trenton dans le New Jersey, Betty Bronson s’intéresse dès son plus jeune âge aux récits merveilleux, rêvant d’être un jour, l’héroïne des contes d’Andersen, de Grimm ou de J.M. Barrie (sans savoir qu’elle en sera bientôt l’interprète). Le cinéma ne tarde pas à séduire son imagination. Tout en poursuivant ses études, c’est donc en qualité de figurante que l’adolescente réussit à se faire engager aux studios Lasky. Elle teint d’abord un tout petit rôle aux côtés de Alice Brady dans «L’émigrée» (1922) de Victor Fleming, puis apparaît dans plusieurs autres films, dont «Java head» (1922) de George Melford et «La ville éternelle» (1923) de George Fitzmaurice.
Vient alors la fameuse compétition qui a lieu à l’annonce de la prochaine réalisation de «Peter Pan», d’après J.M. Barrie. De nombreuses stars sont sur les rangs, Mary Pickford d’abord, puis on parle de Mae Murray, Gloria Swanson et Bessie Love. C’est finalement, l’auteur lui-même, qui sans hésiter, choisit parmi la foule des postulantes la jeune Betty Bronson, pour cette adaptation signée Herbert Brenon pour la Paramount. Cette production obtient tout d’abord dans les pays anglo-saxons, puis partout ailleurs, un succès instantané et considérable. Une telle réussite ne peut demeurer sans lendemain: engagée par la Paramount, Betty Bronson continue désormais de tourner pour la firme américaine. En 1925, elle est la protagoniste du «Calvaire des divorcés», sous la direction de Malcolm St. Clair, avec Adolphe Menjou et Florence Vidor, où elle incarne une jeune fille de seize ans qui souffre du désaccord qui règne entre ses parents et qui s’efforce de les réconcilier. Puis c’est «Not so long ago», une comédie dramatique avec Ricardo Cortez, «L’or rouge», d’après le roman de Bret Harte, avec Neil Hamilton, «A kiss for Cinderella», une autre adaptation de J.M. Barrie par Herbert Brenon et enfin pour la MGM le «Ben-Hur» de Fred Niblo qui clos cette année exceptionnelle, où elle personnifie la mère du Christ.
Puis, le public se désintéresse très vite de cette petite brune au visage juvénile pour les charmes plus adulte des Clara Bow ou Colleen Moore. La carrière de Betty Bronson, elle est alors relancé avec des rôles de femmes plus sophistiquées comme dans «Un mariage à forfait» (1926) avec Richard Dix ou «Brass knuckles» (1927) avec Monté Blue, sans vraiment renouer avec le succès. Avec l’arrivée du cinéma parlant, elle connait un regain de notoriété lorsqu’elle partage l’affiche avec Al Jolson dans «Le fou chantant», un musical de Lloyd Bacon. Elle tourne encore quelques films mais il parait évident que les compétences vocales de la jeune actrice restent limitées. Elle s’éloigne des plateaux, au début des années 30, après avoir rencontré et épousé Ludwig Lauerhass, un prospère homme d’affaires en produits pharmaceutiques. Betty se consacre alors à des œuvres caritatives et donne naissance à un fils en 1935.
En 1937, Betty Bronson tente son retour à l’écran dans «Yodelin’ Kid from Pine Ridge» un petit western de Joseph Kane dont la vedette est le cowboy chantant Gene Autry. Expérience sans lendemain, elle retourne a sa vie de famille et de bienfaitrice. Dans les années 60, elle revient jouer des rôles secondaires dans quelques films et productions télévisées telles que «Dr. Kildare» (1962), avec Richard Chamberlain, et «Match contre la vie» (1965), avec Ben Gazzara. Betty Bronson décède après une longue maladie, le 19 Octobre e 1971, à Pasadena. Elle est enterrée au cimetière Forest Lawn à Los Angeles.
© Pascal DONALD – Source Albert Bonneau (Cinémagazine N°20 de mai 1926).
1922 | L’émigrée ( Anna Ascends ) de Victor Fleming
avec Robert Ellis
Java head – de George Melford avec Alan Roscoe |
1923 | The go-getter – de Edward H. Griffith
avec Louis Wolheim
His children’s children – de Sam Wood avec George Fawcett La ville éternelle ( the eternal city ) de George Fitzmaurice avec Lionel Barrymore Twenty one – de John S. Robertson avec Richard Barthelmess |
1924 | Peter Pan – de Herbert Brenon avec Ernest Torrence |
1925 | Le calvaire des divorcés ( are parents people ? ) de Malcolm St. Clair
avec Adolphe Menjou
Not so long ago – de Sidney Olcott avec Ricardo Cortez L’or rouge ( the golden princess ) de Clarence G. Badger avec Neil Hamilton Un baiser pour Cendrillon ( a kiss for Cinderella ) de Herbert Brenon avec Henry Vibart Ben Hur ( Ben-Hur : A tale of the Christ ) de Fred Niblo avec Ramon Novarro |
1926 | Les pyjamas du chat ( the cat’s pajamas ) de William A. Wellman
avec Ricardo Cortez
Paradise – de Irvin Willat avec Noah Beery Everybody’s acting – de Marshall Neilan avec Lawrence Gray Un mariage à forfait ( paradise for two ) de Gregory La Cava avec Richard Dix |
1927 | Ritzy – de Richard Rosson
avec James Hall
Open range – de Clifford Smith avec Lane Chandler Brass knuckles – de Lloyd Bacon avec Monte Blue CM A trip through the Paramount Studio – de ? avec Richard Arlen Seulement apparition |
1928 | Companionate marriage / The jazz bride – de Erle C. Kenton
avec Alec B. Francis
Le fou chantant ( the singing fool ) de Lloyd Bacon avec Al Jolson L’affaire Bellamy ( Bellamy trial ) de Monta Bell avec Edward J. Nugent Chante nous ça ( Sonny Boy ) de Archie Mayo avec Edward Everett Horton |
1929 | One stolen night – de Scott R. Dunlap
avec William Collier Jr.
Le signe sur la porte ( the locked door ) de George Fitzmaurice avec Rod La Rocque |
1930 | The medecine man – de Scott Pembroke avec Jack Benny |
1931 | Lover come back – de Erle C. Kenton
avec Jack Mulhall
La ronde de minuit ( the midnight patrol ) de Christy Cabanne avec Regis Toomey |
1937 | Yodelin’ Kid from Pine Ridge / The hero of Pine Ridge – de Joseph Kane avec Gene Autry |
1961 | Milliardaire pour un jour ( pocketful of miracles ) de Frank Capra avec Glenn Ford |
1962 | L’inconnue du gang des jeux ( who’s got the action ? ) de Daniel Mann avec Dean Martin |
1964 | Police spéciale ( the naked kiss / the iron kiss ) de Samuel Fuller avec Michael Dante |
1966 | Le fantôme de Barbe Noire ( Blackbeard’s ghost ) de Robert Stevenson avec Peter Ustinov |
1970 | Evel Knievel – de Marvin J. Chomsky avec George Hamilton |