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Christine Boisson



Date et Lieu de naissance : 8 avril 1956 (Salon-de-Provence, France)
Date et Lieu de décès : 21 octobre 2024 (Paris, France)
Nom Réel : Christine Nelly Simone Boisson

ACTRICE
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1980 Extérieur nuit – de Jacques Bral avec André Dussollier, Gérard Lanvin & Jean-Pierre Sentier
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1981 Identification d’une femme (identificazione di una donna) de Michelangelo Antonioni avec Tomas Milian
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1986 Rue du Départ – de Tony Gatlif avec François Cluzet, Ann-Gisel Glass, Gérard Depardieu & Roger Coggio
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1987 La maison de Jeanne – de Magali Clément avec Benoît Régent, Marie Trintignant & Jean-Pierre Bisson

Née le 8 avril 1956 à Salon-de-Provence, Christine Boisson passe son enfance à Marrakech où son père est pilote dans l’armée de l’air. De retour en France à l’âge de neuf ans, elle s’inscrit dans une agence de mannequin où elle remarquée par Just Jaeckin qui lui donne son premier rôle dans «Emmanuelle» (1973) avec Sylvia Kristel. Refusant d’être cataloguée dans des rôles où sa nudité est exposée, elle s’inscrit au Conservatoire d’art dramatique. Elle fait partie de la Promotion 1977 composée notamment de Jean-Michel Dupuis, François-Eric Gendron et Christiane Millet. Au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, elle débute sur scène dans des pièces de Shakespeare mises en scène par Roger Planchon.

La renaissance cinématographique de Christine Boisson se produit avec le cinéma d’auteur dont elle devient l’une des égéries: le chauffeur de taxi de nuit du film «Extérieur, nuit» (1979) de Jacques Bral aux côtés de deux types paumés André Dussollier et Gérard Lanvin. En 1981, elle aide Tomas Milian à retrouver l’interprète de son film dans «Identification d’une femme» de Michelangelo Antonioni. Mais confrontée à des problèmes personnels (drogue et alcool), elle ne réapparaît que dans «Rue Barbare» (1983) de Gilles Béhat avec Bernard Giraudeau qui lui vaut le Prix Romy Schneider dont elle est la première lauréate. Malgré le succès du film, elle oriente sa carrière vers des auteurs exigeants à l’audience limitée comme Philippe Garrel au cinéma, Jeanne Labrune à la télévision ou Peter Handke mis en scène par Claude Régy au théâtre devenant comme Dominique Laffin une actrice marginale.

À la fin des années quatre-vingt, Christine Boisson s’engage dans un cinéma plus commercial néanmoins pas toujours couronné de succès mais qui lui permet de bénéficier d’une certaine reconnaissance. Si «Le passage» (1986) de René Manzor avec Alain Delon ou «Les amies de ma femme» (1992) de Didier Van Cauweleart avec Michel Leeb s’avèrent des échecs, elle obtient de réels succès publics avec des films choral comme «Il y a des jours... et des lunes» (1989) de Claude Lelouch ou «Les marmottes» (1993) d’Elie Chouraqui. En 1987, elle est l’héroïne du film «La maison de Jeanne» de Magali Clément auprès de Benoît Régent, Jean-Pierre Bisson et Marie Trintignant. Ce qui ne l’empêche pas d’être demandée pour des films d’auteurs dont Olivier Assayas, Tonie Marshall ou Laetitia Masson, à l’image de «La mécanique des femmes» (1999) de Jérôme de Missolz, genre qui peu à peu provoque son cloisonnement cinématographique.

Peu sollicitée par le grand écran, Christine Boisson oriente sa carrière vers la télévision et le théâtre. Sur le petit écran, elle tourne dans «Jean Moulin» (2002) de Yves Boisset incarné par Charles Berling puis apparaît dans des épisodes de séries à succès comme «Maigret» (2003) avec Bruno Cremer mais également obtient un rôle récurrent dans «Reporters» au cours des deux saisons. Sur scène, elle joue à deux reprises dans des pièces d’Harold Pinter («C’était hier» en 1992 ou «Ashes to ashes» en 1998) et est l’une des premières interprètes françaises des «Monologues du vagin» (2001) de Eve Ensler. En 2010, elle tente de se défenestrer à Paris alors qu’elle se dit victime d’inceste maternelle dans la presse. Dès lors, elle ne travaille quasiment plus. Atteinte d’une maladie pulmonaire, sa fille Juliette Kowksi annonce le 21 octobre 2024 son décès à l’âge de 68 ans.

© Olivier SINQSOUS

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1973Le mouton enragé – de Michel Deville avec Romy Schneider
1974Emmanuelle – de Just Jaeckin avec Sylvia Kristel
Thomas – de Jean-François Dion avec Michel Bouquet
Le jeu avec le feu – de Alain Robbe-Grillet avec Philippe Noiret
CM La bonne nouvelle – de André Weinfeld avec Michel Duchaussoy
1975Flic story – de Jacques Deray avec Jean-Louis Trintignant
Divine – de Dominique Delouche avec Danielle Darrieux
Né pour l’enfer ( die hinrichtung / für die hölle geboren ) de Denis Héroux avec Mathieu Carrière
1976 DO Electre, le droit à la folie pour tous ou la vengeance en question – de Maria Koleva avec Catherine Gandois
1977Adom ou le sang d’Abel – de Gérard Myriam Benhamou avec Jean-Claude Drouot
1980Extérieur nuit – de Jacques Bral avec André Dussollier
Seuls – de Francis Reusser avec Michael Lonsdale
Du blues dans la tête – de Hervé Palud avec Niels Arestrup
1981La chanson du mal-aimé – de Claude Weisz avec Rufus
Identification d’une femme ( identificazione di una donna ) de Michelangelo Antonioni avec Tomas Milian
1982Les ailes de la nuit ( die flügel der nacht ) de Hans Noever & Ursula Jeshel avec Armin Mueller-Stahl
1983Rue Barbare – de Gilles Béhat avec Bernard Giraudeau
Liberté, la nuit – de Philippe Garrel avec Maurice Garrel
1984Paris vu par… vingt ans après – de Chantal Akerman, Bernard Dubois, Philippe Garrel, Frédéric Mitterrand, Vincent Nordon & Philippe Vernault avec Jean-Pierre Léaud
    Segment « Rue Fontaine » de Philippe Garrel
1985L’aube ( a hajnal / hashahar / dawn ) de Miklós Jancsó avec Michael York
1986Rue du Départ – de Tony Gatlif avec François Cluzet
Le passage – de René Manzor avec Alain Delon
Jenatsch – de Daniel Schmid avec Vittorio Mezzogiorno
Le moine et la sorcière – de Suzanne Schiffman avec Jean Carmet
1987Palestine 1919 ( Ha-Holmim / once we were dreamers / unsettled land ) de Uri Barbash avec Kelly McGillis
La maison de Jeanne – de Magali Clément avec Benoît Régent
1988Radio corbeau – de Yves Boisset avec Claude Brasseur
1989Un amour de trop – de Franck Landron avec Christophe Odent
Il y a des jours… et des lunes – de Claude Lelouch avec Gérard Lanvin
1990Chaleur étouffante ( caldo soffocante ) de Giovanna Gagliardo avec Gabriele Ferzetti
1992Les amies de ma femme – de Didier Van Cauwelaert avec Michel Lebb
Une nouvelle vie – de Olivier Assayas avec Philippe Torreton
Les marmottes – de Elie Chouraqui avec Jean-Hugues Anglade
1993Pas très catholique – de Tonie Marshall avec Anémone
CM Le condamné – de Xavier Giannoli avec Philippe Léotard
1994 DO Ernest o Che Guevara, journal de Bolivie ( Ernesto Che Guevara : Das bolivianische tagebusch ) de Richard Dindo
    Seulement voix & narration dans la version française
1996L’homme idéal – de Xavier Gélin avec Pascal Légitimus
1999En face – de Mathias Ledoux avec José Garcia
Love me – de Laetitia Masson avec Johnny Hallyday
In extremis – de Etienne Faure avec Jean-Claude Brialy
2000La manipulation ( manipularea ) de Nicolae Opritescu avec Don Condurache
La mécanique des femmes – de Jérôme de Missolz avec Rémi Martin
2002La vérité sur Charlie ( the truth about Charlie ) de Jonathan Demme avec Mark Wahlberg
2004Sindromul Timisoara – de Marius Barna avec Thibault de Montalembert
2006 CM Ma culotte – de Blandine Lenoir avec Thierry Perkins-Lyautey
2007J’ai rêvé sous l’eau – de Hormoz Borbor avec Hubert Benhamdine
2008Le bal des actrices – de Maïwenn Le Besco avec Charlotte Rampling
2009Une affaire d’état – de Eric Valette avec Thierry Frémont
2010 CM Kataï – de Claire Doyon avec Dani
2011 CM Coloscopia – de Benoît Forgeard avec Caroline Deruas-Garrel
2015 CM Calamity qui ? – de Isabelle Prim
    Elle-même
AUTRES PRIX :
      
    Prix Romy Schneider des espoirs du cinéma français, France ( 1984 )
Fiche créée le 21 octobre 2024 | Modifiée le 21 octobre 2024 | Cette fiche a été vue 1070 fois
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