1955 Une femme pour Joe (the woman for Joe) de George More O’Ferrall avec George Baker & Earl Cameron | 1960 Traitement de choc (full treatment / stop me before I kill!) de Val Guest avec Claude Dauphin & Donald Lewis | 1963 Le secret du docteur Whitset (the third secret) de Charles Crichton avec Richard Attenborough | 1972 Les dix derniers jours d’Hitler (gli ultimi 10 giorni di Hitler) de Ennio de Concini avec Alec Guinness | ||
Diane Cilento naît le 5 octobre 1933 à Mooloolaba, au nord de Brisbane, dans la province australienne du Queensland. Bien que fille de médecins, la jeune Diane, plutôt que de suivre la tradition familiale, choisit de s’orienter vers le théâtre. Elle obtient à dix-sept ans une bourse pour la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et fait ses débuts sur scène. Elle connaît le succès à Londres comme à Broadway: elle y joue Hélène dans «Tiger at the gates», adaptation de la pièce de Giraudoux, «La guerre de Troie n’aura pas lieu», et est nominée pour un Tony Award (1956). Le cinéma britannique assez guindé des années cinquante lui offre de rares occasions d’insuffler quelque sensualité dans des productions de facture très classique, comme le «Passage Home» de Roy Ward Baker (1954), drame maritime où elle tient l’unique rôle féminin, celui d’une passagère en butte aux avances de Peter Finch. On retrouve cette grande et belle jeune femme, ordinairement blonde, plus rarement brune, dans des films tels que «The angel who pawned her harp» (1954), où elle est l’ange du titre, ou «L’admirable Crichton» (1957), avec l’inévitable Kenneth More. Elle figure au casting du thriller «La lame nue» (1961), aux côtés de Deborah Kerr et de Gary Cooper, dans son dernier rôle au cinéma. Surtout, elle interprète avec verve le personnage de Molly, l’une des conquêtes de Albert Finney, dans le picaresque «Tom Jones» (1962) de Tony Richardson, ce qui lui vaut une nomination à l’Oscar, bien qu’une partie de ses scènes ait été coupée au montage. Mariée en 1955 à un gentilhomme italien, Andrea Volpe, elle en a une fille, Giovanna.
Mais, si l’on se souvient de Diane Cilento, c’est ordinairement, et non sans quelque injustice, comme de celle qui fut un temps la compagne de Sean Connery. Elle le rencontre en 1957 sur un plateau de télévision, et après son divorce (1960), l’épouse en 1962 et lui donne un fils, Jason, né en 1963. Cependant, ce ne fut pas un mariage heureux, en raison du tempérament possessif et violent de l’interprète de James Bond. Diane a confié à Geoffrey Wansell, biographe de l’acteur écossais, que celui-ci un jour la frappa violemment au visage lors d’une crise de jalousie. Le couple divorce en 1973. Entre-temps, Diane Cilento avait tourné avec deux grands noms d’Hollywood: Charlton Heston, dans une pesante fresque historique, «L’extase et l’agonie» (1965), et Paul Newman, dans le western «Hombre» (1966). En 1973, elle joue l’institutrice dans l’étrange «Wicker Man» de Robin Hardy, avec Christopher Lee, et fait lors du tournage la connaissance de l’écrivain et scénariste anglais Anthony Shaffer. Ils se marieront douze ans plus tard, en 1985.
Diane Cilento quitte l’Angleterre en 1975 pour retourner en Australie et s’établit avec son mari à Mossman, près de Cairns, dans son Queensland natal. Elle se consacre essentiellement au théâtre; elle fonde à Mossman, dans la forêt tropicale de Daintree, un théâtre en plein air, le Karnak Playhouse, où elle fait représenter des œuvres expérimentales, donnant avec générosité leur chance à de jeunes comédiens; elle obtient en 2001 la Médaille du Centenaire pour services éminents rendus aux arts et au théâtre australiens. Elle publie en 2006 ses mémoires, «My nine lives», où elle règle quelques vieux comptes avec Sean Connery. Atteinte d’un cancer, elle décède au Cairns Base Hospital le 6 octobre 2011, au lendemain de son soixante-dix huitième anniversaire. Elle repose désormais près de Anthony Shaffer, mort en 2001, dans le cadre apaisant du cimetière de Highgate East, au nord de l’agglomération londonienne.
© Xavier LORIOT
1950 | Capitaine sans peur ( captain Horatio Hornblower / Captain Horatio Hornblower, R.N. ) de
Raoul Walsh avec Gregory Peck
Seulement voix – Non créditée |
1951 | CM All hallowe’en – de Michael Gordon avec Clive Morton |
1952 | Wings of danger / Dead on course – de Terence Fisher
avec Zachary Scott
Moulin Rouge – de John Huston avec José Ferrer |
1953 | Meet Mr. Lucifer – de Anthony Pelissier avec Stanley Holloway |
1954 | Passing stranger – de John Arnold
avec Lee Patterson
Passage home – de Roy Ward Baker avec Peter Finch The angel who pawned her harp – de Alan Bromly avec Felix Aylmer |
1955 | Une femme pour Joe ( the woman for Joe ) de George More O’Ferrall avec George Baker |
1956 | Etrange passion / L’étranger amoureux ( the passionate stranger / a novel affair ) de Muriel Box avec Ralph Richardson |
1957 | L’admirable Crichton / Escale au paradis ( the admirable Crichton / Paradise Lagoon ) de
Lewis Gilbert avec Kenneth More
La vérité sur les femmes ( the truth about women ) de Muriel Box avec Laurence Harvey |
1958 | Jet storm / Killing urge – de Cy Endfield avec Stanley Baker |
1960 | Traitement de choc ( full treatment / stop me before I kill ! / the treatment ) de Val Guest avec Claude Dauphin |
1961 | La lame nue ( the naked edge ) de Michael Anderson avec Gary Cooper |
1962 | Choc en retour ( I thank a fool ) de Robert Stevens
avec Susan Hayward
Tom Jones, entre l’alcôve et la potence ( Tom Jones ) de Tony Richardson avec Albert Finney |
1963 | Le secret du docteur Whitset ( the third secret ) de Charles Crichton avec Stephen Boyd |
1964 | Rattle of a simple man – de Muriel Box avec Charles Dyer |
1965 | L’extase et l’agonie ( the agony and the ecstasy / Irving Stone’s the agony and the ecstasy )
de Carol Reed avec Charlton Heston
CM Once upon a tractor – de Leopoldo Torre Nilsson avec Melvyn Douglas CM The sun... the sand... the hill. – de Ronald Saland avec Sidney Lumet Seulement apparition |
1966 | Hombre – de Martin Ritt avec Paul Newman |
1967 | On ne vit que deux fois ( you only live twice / Ian Fleming’s you live only twice ) de Lewis
Gilbert avec Sean Connery
Seulement apparition DO Mondo Hollywood – de Robert Carl Cohen avec George C. Scott Seulement apparition |
1968 | Negatives – de Peter Medak avec Peter McEnery |
1971 | Population zéro ( Z.P.G. / zero population growth / edict / th e first of january ) de Michael Campus avec Oliver Reed |
1972 | Les dix derniers jours d’Hitler ( gli ultimi 10 giorni di Hitler / Hitler: The last ten days ) de Ennio de Concini avec Alec Guinness |
1973 | Le dieu d’osier ( the wricker man / the wrickerman / Anthony Schaffer’s the wricker man ) de Robin Hardy avec Christopher Lee |
1981 | Duet for four – de Tim Burstall avec Michael Pate |
1984 | The boy who had everything / Winner takes all – de Stephen Wallace avec Jason Connery |