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Dirk Bogarde



Date et Lieu de naissance : 28 mars 1921 (Londres, Royaume-Uni)
Date et Lieu de décès : 8 mai 1999 (Londres, Royaume-Uni)
Nom Réel : Derek Jules Gaspard Ulric Niven van den Bogaerde

ACTEUR
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1963 Le serviteur (the servant) de Joseph Losey avec Sarah Miles, Wendy Craig, James Fox & Doris Nolan
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1965 Darling – de John Schlesinger avec Julie Christie, Laurence Harvey & José Luis de Vilallonga
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1972 Portier de nuit (il portiere di notte) de Liliana Cavani avec Charlotte Rampling, Gabriele Ferzetti & Philippe Leroy
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1989 Daddy Nostalgie (Daddy nostalgia) de Bertrand Tavernier avec Jane Birkin & Odette Laure

Dirk Bogarde, de son vrai nom Derek Van den Bogaerde, naît à Hampstead, quartier chic de Londres le 28 mars 1921. Son père, d’origine hollandaise, dirige le service artistique du «Times» et sa mère est comédienne. Le jeune Dirk commence une carrière dans le dessin et la décoration de scène. En 1939, dans un théâtre de la banlieue londonienne, il fait ses débuts de comédien, qui sont interrompus par la guerre. Il est affecté à l’état-major du général Montgomery dont il suit les campagnes, tout en dessinant les batailles. Le musée de la guerre britannique a d’ailleurs acquis deux de ses œuvres.

De retour à Londres, Dirk Bogarde joue avec succès la pièce «Power without glory» avec Kenneth More et signe, en 1947, un contrat avec la «Rank Organisation». «Police sans armes» (1950), de Basil Dearden, où il interprète un jeune gangster, est le film britannique le plus populaire de l’année, mais c’est avec «Rapt» (1952) de Charles Crichton, que la carrière de l’acteur prend de l’ampleur. Il atteint les sommets du box-office en 1954 avec «Toubib or not toubib», réalisé par Ralph Thomas, une histoire d’étudiants en médecine, film mineur mais très populaire. La même année marque aussi sa première rencontre avec Joseph Losey pour «La bête s’éveille». Mais, au sommet de la gloire, il n’est pas satisfait de sa carrière. Son souhait de reconnaissance par ses pairs se concrétise avec «Le serviteur» (1963) de Joseph Losey, et Dirk Bogarde reçoit le prix du meilleur acteur de la «British Film Academy». Il gagne ce prix à nouveau en 1965 avec «Darling» de John Schlesinger, après l’échec commercial de «Pour l’exemple» (1964), réalisé par Losey. Grâce à ces trois films, le comédien trouve un nouveau public, international et plus intellectuel. De 1963 à 1967, les noms de Joseph Losey et Dirk Bogarde sont associés comme marque de qualité auprès des cinéphiles. Ils tournent ensemble quatre films en quatre ans et se pastichent avec élégance dans «Modesty Blaise» (1965), satire du film d’espionnage.

Acteur raffiné, Dirk Bogarde marque la plupart de ses créations de sa distinction naturelle héritée de ses antécédents familiaux. Il ne se laisse toutefois pas enfermer dans les personnages troubles qu’il incarne avec génie. il est tout à fait convaincant dans le rôle du père de famille nombreuse dans «Chaque soir à neuf heures» (1967) de Jack Clayton, du professeur d’Oxford perdu dans les ordinateurs dans «Les filles du code secret» (1968) de David Green, de l’avocat idéaliste dans «L’homme de Kiev» (1968) de John Frankenheimer, du vieillard obsédé par la beauté de la jeunesse dans «Mort à Venise» (1971) de Luchino Visconti, de l’ancien tortionnaire nazi de Charlotte Rampling dans «Portier de nuit» (1973) de Liliana Cavani. En pleine possession de son talent, il a considéré comme une consécration d’avoir été choisi par Alain Resnais pour «Providence» (1977) aux côtés de John Gielgud et Ellen Burstyn.

Après «Despair» (1977), réalisé par Rainer Werner Fassbinder, Dirk Bogarde se retire dans le Sud-Est de la France et reste plusieurs années sans tourner. Il revient dans le téléfilm «The Patricia Neal story» (1981) où il incarne le romancier Roald Dabl, avec de Glenda Jackson dans le rôle-titre. Puis Bertrand Tavernier lui écrit un rôle sur mesure, celui du père mourant de Jane Birkin dans «Daddy Nostalgie» (1989). En 1977, il écrit une autobiographie, «A postillon struck by lightning», parue en France sous le titre, «Une Enfance Rêvée». Dirk Bogarde est mort le 8 mai 1999 à Londres.

© Christophe LAWNICZAK

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1939Come on George – de Anthony Kimmins avec Patricia Kirkwood
    Seulement apparition
1947Dancing with crime – de John Paddy Carstairs avec Richard Attenborough
Esther Waters ( sin of Esther Waters ) de Ian Dabrymple & Peter Pround avec Kathleen Ryan
1948Quartet – de Harold French, Ken Annakin, Arthur Crabtree & Ralph Smart avec Françoise Rosay
Once a jolly swagman / Maniacs on wheels – de Jack Lee avec Bonar Colleano
1949Dear Mr. Prohack – de Thornton Freeland avec Sheila Sim
Boys in brown – de Montgomery Tully avec Jack Warner
La lampe bleue / Police sans armes ( the blue lamp ) de Basil Dearden avec Peggy Evans
Si Paris l’avait su ( so long at the fair ) de Terence Fisher & Anthony Darnborough avec Jean Simmons
1950La femme en question ( the woman in question / five angles on murder ) de Anthony Asquith avec Jean Kent
Blackmailed / Mrs. Christopher – de Marc Allégret avec Fay Compton
1951Rapt ( hunted / the stranger in between ) de Charles Crichton avec Kay Walsh
Fromage à gogo ( Penny Princess ) de Val Guest avec Yolande Donlan
1952Un si noble tueur ( the gentle gunman ) de Basil Dearden avec Elizabeth Sellars
Sa dernière mission ( appointment in London / raiders in the sky ) de Philip Leacock avec Ian Hunter
Aventures à Berlin ( desperate moment ) de Compton Bennett avec Mai Zetterling
1953Commando sur Rhodes ( they who dare ) de Lewis Milestone avec Akim Tamiroff
Toubib or not toubib ( doctor in the house ) de Ralph Thomas avec Kay Kendall
1954The sea shall not have them – de Lewis Gilbert avec Michael Redgrave
La bête s’éveille ( the sleeping tiger ) de Joseph Losey avec Alexis Smith
Pour le meilleur, et pour le pire ( for better, for worse / cocktails in the kitchen ) de Jack Lee Thompson avec Cecil Parker
Simba ( Simba – Mark of Mau Mau ! ) de Brian Desmond Hurst avec Virginia McKenna
1955Rendez-vous à Rio / Toubib à la mer / Toubib en mer ( doctor at sea ) de Ralph Thomas avec Brigitte Bardot
1956L’assassin s’est trompé ( cast a dark shadow / angel ) de Lewis Gilbert avec Margaret Lockwood
Le jardinière espagnol ( the spanish gardener ) de Philip Leacock avec Jon Whiteley
Intelligence service ( I’ll met by moonlight / night ambush ) de Emeric Pressburger & Michael Powell avec Marius Goring
1957Toubib en liberté ( doctor at large ) de Ralph Thomas avec James Robertson Justice
La vallée de l’or noir / Le royaume de Campbell ( Campbell’s kingdom ) de Ralph Thomas avec Stanley Baker
Sous la terreur ( a tale of two cities ) de Ralph Thomas avec Marie Versini
1958Le vent ne sait pas lire ( the wind cannot read ) de Ralph Thomas avec Yoko Tani
Le dilemme du docteur ( the doctor’s dilemma ) de Anthony Asquith avec Leslie Caron
1959La nuit est mon ennemie ( libel ! ) de Anthony Asquith avec Olivia de Havilland
1960Le bal des adieux ( song without end / crecendo ) de George Cukor & Charles Vidor avec Capucine
L’ange pourpre ( the angel wore red ) de Nunnally Johnson avec Joseph Cotten
Le cavalier noir / Le fléau de Quantana ( the singer not the song ) de Roy Ward Baker avec Mylène Demongeot
1961La victime ( victim ) de Basil Dearden avec Sylvia Syms
Les mutinés du Téméraire / Les révoltés du Téméraire ( H.M.S. Defiant / damn the Defiant ! ) de Lewis Gilbert avec Alec Guinness
We joined the navy / We are in the navy now – de Wondy Toye avec Lloyd Nolan
    Seulement apparition
1962Mot de passe : courage ( the password is courage ) de Andrew L. Stone avec Maria Perschy
Au bord du gouffre ( the mind benders ) de Basil Dearden avec Mary Ure
L’ombre du passé ( I could go on singing ) de Ronald Neame avec Judy Garland
    + scénario – Non crédité
1963Docteur en détresse ( doctor in distress ) de Ralph Thomas avec Samantha Eggar
Le serviteur ( the servant ) de Joseph Losey avec Sarah Miles
    BAFTA du meilleur acteur anglais aux British Academy Awards, Grande-Bretagne

X3 agent spécial / Mission secrète à Prague ( hot enough for june / agent 008 ¾ / agent 8 ¾ ) de Ralph Thomas avec Sylva Koscina
1964Pour l’exemple ( king and country ) de Joseph Losey avec Tom Courtenay
Dernière mission à Nicosie ( the high bright sun / McGuire, go home ! / a date with death ) de Ralph Thomas avec Susan Strasberg
1965Darling – de John Schlesinger avec Julie Christie
    BAFTA du meilleur acteur anglais aux British Academy Awards, Grande-Bretagne

Modesty Blaise – de Joseph Losey avec Monica Vitti
DO The epic that never was – de ? avec Joseph von Sternberg
    Seulement narration
1966L’accident ( accident ) de Joseph Losey avec Delphine Seyrig
El rey en Londres – de Aníbal Uset avec Peter Sellers
Chaque soir à neuf heures ( our mother’s house ) de Jack Clayton avec Pamela Franklin
1967Les filles du code secret / Cent demoiselles du code secret ( Sebastian / Mr. Sebastian ) de David Greene avec Lilli Palmer
1968L’homme de Kiev ( the fixer ) de John Frankenheimer avec Alan Bates
Oh ! que la guerre est jolie / Ah ! Dieu que la guerre est jolie ( oh ! what a lovely war ) de Richard Attenborough avec Laurence Olivier
1969Les damnés ( the damned / la caduta degli dei ) de Luchino Visconti avec Ingrid Thulin
Justine – de George Cukor avec Anouk Aimée
1970 DO Upon this rock / Return to Lochaver – de Harry Rusky avec Orson Welles
Mort à Venise ( morte a Venezia ) de Luchino Visconti avec Silvana Mangano
CM Question mark – de Joost Van Essen
1972Le serpent ( the serpent / night flight from Moscow ) de Henri Verneuil avec Henry Fonda
Portier de nuit ( il portiere di notte ) de Liliana Cavani avec Charlotte Rampling
1975La trahison ( permission to kill / the executioner ) de Cyril Frankel avec Ava Gardner
1976Providence – de Alain Resnais avec John Gielgud
Un pont trop loin ( a bridge too far ) de Richard Attenborough avec Robert Redford
1977Despair ( despair – Eine reise ins licht ) de Rainer Werner Fassbinder avec Andréa Ferréol
DO To see such fun – de Jon Scoffield avec Marty Feldman
    Seulement apparition
DO Rainer Werner Fassbinder – de Florian Hopf & Maximiliane Mainka avec Rainer Werner Fassbinder
    Seulement apparition
1986The vision – de Norman Stone avec Lee Remick
1989Daddy Nostalgie ( Daddy nostalgia / these foolish things ) de Bertrand Tavernier avec Jane Birkin
    Meilleur acteur au festival international du cinéma de Valladolid, Espagne
AUTRES PRIX :
      
    Prix Dilys Powell par le cercle des critiques de cinéma de Londres, Grande-Bretagne ( 1992 )
Fiche créée le 30 mai 2008 | Modifiée le 6 juillet 2024 | Cette fiche a été vue 40918 fois
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