1958 Tant d’amour perdu – de Léo Joannon avec Pierre Fresnay, Anne Doat, Claude Titre & Gabriele Ferzetti | 1959 Le dernier train de Shanghai (apocalisse sul fiume giallo) de Renzo Merusi avec Georges Marchal & Fanfulla | 1963 Le lion de Saint-Marc (il leone di San Marco) de Luigi Capuano avec Gordon Scott & Gianna Maria Canale | 1964 Le trésor de Malaisie (Sandokan alla riscossa) de Luigi Capuano avec Guy Madison & Ray Danton | ||
On trouve peu d’informations à propos de la très belle Franca Bettoia, et c’est bien curieux. Cette actrice italienne née à Rome le 14 mai 1936 fut longtemps une des cibles favorites des paparazzi italiens complètement subjugués par sa grande beauté. La principale intéressée elle-même aimait à s’en amuser sans perdre son temps en démentis fatigants.
En 1961 son nom est accolé partout à celui de Jacques Charrier alors propriété de Brigitte Bardot. Mais Brigitte s’en soucie fort peu, toute à ses amours avec Sami Frey. Peut-être a-t-elle lu d’autres magazines où on faisait de Franca la muse vénérée de Alain Delon. Romy à son tour ne s’en offusque guère, sans doute lit-elle un des articles ou l’on fiance fort curieusement Franca à Jean Marais! Elle est pourtant officiellement fiancée à l’acteur italien Antonio de Teffé, dit aussi Anthony Steffen pour les coproductions internationales. Il a serré Franca si fort dans ses bras en tournant le film «La trovatella di Pompei» (1957) réalisé par Giacomo Gentilomo, qu’elle s’est retrouvée avec une vertèbre et quatre côtes luxées, ce qui lui coûte un retour en avion sanitaire depuis la Suède où elle s’est rendue avec une délégation italienne le lendemain du tournage fatidique. Le couple a deux enfants. le premier, Gianmarco, naît en 1968. Franca régale alors la presse de propos un rien bêtifiants du style: «Ne me photographiez pas, ne m’interviewez pas, je ne suis qu’une maman, plus une actrice». Ou encore «Ugo et moi ne nous marions pas, car la peur de nous perdre nous tient ensemble». Il est plus simple de répéter ce que tout le monde sait déjà, à savoir que Ugo Tognazzi est toujours marié de son côté à Margaret Robsham. La belle Franca nous gratifie encore d’autres déclarations du style «Adressez-vous à Ugo, c’est lui l’acteur, le maître de maison, moi j’ai peur de dire des bêtises et je ne veux pas laisser photographier mon enfant». Leur fille Maria Sole naît en 1971. Finalement, la belle met les choses au clair et tout le monde d’accord en épousant en août 1972 l’acteur Italien Ugo Tognazzi.
Côté cinéma, la belle est moins présente que dans les journaux mais n’a pas à rougir d’une belle carrière internationale. Elle mérite le respect de prestigieux metteurs en scène dont Ettore Scola qui garde un souvenir ébloui de leur collaboration en 1967 pour le film «Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique?». Elle tourne en Français auprès de Pierre Fresnay dans «Tant d’amour perdu» (1958) de Léo Joannon, mais aussi dans «La main chaude» (1959) de Gérard Oury et «Le dialogue des carmélites» (1959) de Raymond Leopold Bruckberger et Philippe Agostini. Elle est la partenaire de Alan Ladd dans le péplum «Les Horaces et les Curiaces» (1961) de Ferdinando Baldi et Terence Young, puis de Vincent Price dans «Je suis une légende» (1963), un film de science-fiction italo-américain de Sidney Salkow, et enfin de Guy Madison et Ray Danton dans «Le trésor de Malaisie» et «Le léopard de la jungle noire», deux films d’aventure signés Luigi Capuano en 1964.
Veuve de Ugo Tognazzi le 27 octobre 1990, la belle romaine laisse sa beauté fatale s’étioler et apparaît en vieille dame dans son dernier le film: «Teste rasate» de Claudio Fragasso en 1993 où elle joue la mère de son fils Gianmarco Tognazzi, lui aussi devenu comédien. Le 13 septembre 2024, Franca Bettoia meurt à Rome à la polyclinique Gemelli, où elle était hospitalisée pour une pneumonie.
© Céline COLASSIN : http://cinevedette8.unblog.fr/franca-bettoia
1955 | Un palco all’opera – de Siro Marcellini avec Alberto Farnese |
1956 | Le fils du Cheik ( los amantes del desierto / gli amanti del deserto / la figlia dello sceicco /
desert warrior ) de Goffredo Alessandrini, Fernando Cerchio, Léon Klimovsky,
Ricardo Muñoz Suay & Gianni Vernuccio
avec Ricardo Montalban
L’homme de paille ( l’uomo di paglia ) de Pietro Germi avec Saro Urzì |
1957 | La trovatella di Pompei – de Giacomo Gentilomo avec Anthony Steffen |
1958 | Tant d’amour perdu – de Léo Joannon avec Pierre Fresnay |
1959 | Les nuits du Teddy Boys ( le notti dei Teddy Boys ) de Leopoldo Savona
avec Andrea Checchi
La main chaude – de Gérard Oury avec Jacques Charrier Le dernier train de Shanghai ( apocalisse sul fiume giallo ) de Renzo Merusi avec Georges Marchal Le dialogue des carmélites – de Raymond Leopold Bruckberger & Philippe Agostini avec Jeanne Moreau |
1960 | Cavalcata selvaggia – de Piero Pierotti avec Massimo Girotti |
1961 | Les Horaces et les Curiaces ( Orazi e Curiazi ) de Ferdinando Baldi & Terence Young
avec Alan Ladd
Jour après jour ( giorno per giorno disparamente ) de Alfredo Giannetti avec Tomas Milian Aux mains des SS / 5 filles aux mains des SS ( ultimatum alla vita ) de Renato Polselli avec Claudio Gora |
1962 | Les Vikings attaquent ( i Normanni / attack of the Normans / conquest of the Normans / die Normannen ) de Giuseppe Vari avec Cameron Mitchell |
1963 | Le lion de Saint-Marc ( il leone di San Marco / the lion of St. Mark / the marauder ) de Luigi
Capuano avec Gordon Scott
Je suis une légende / Le dernier homme sur la terre ( l’ultimo uomo della terra / the last man on earth / naked terror / the night creatures / night people / vento di morte / wind of death ) de Sidney Salkow & Ubaldo Ragona avec Vincent Price |
1964 | Le trésor de Malaisie ( Sandokan alla riscossa / the conqueror and the empress / Sandokan
fights back ) de Luigi Capuano
avec Guy Madison
Le léopard de la jungle noire ( Sandokan contro il leopardo di Sarawak / Sandokan against the leopard of Sarawak / throne of vengeance ) de Luigi Capuano avec Ray Danton |
1966 | Le nez qui siffle / Le septième étage ( il fischio al naso ) de Ugo Tognazzi avec Ugo Tognazzi |
1967 | Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? ( riuscianno i nostri eroi a ritrovare l’amico misteriosamente scomparso in Africa? ) de Ettore Scola avec Bernard Blier |
1973 | Touche pas à la femme blanche – de Marco Ferreri avec Marcello Mastroianni |
1992 | Teste rasate – de Claudio Fragasso avec Gianmarco Tognazzi |
1997 | DO L’uomo dal sigaro in bocca – de Mario Sesti
avec Daniele Luchetti
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