![]() 1932 Une histoire d’amour (liebelei) de Max Ophüls avec Paul Hörbiger, Luise Ullrich & Olga Tschechowa | ![]() 1936 Rendez-vous à Vienne (rendezvous in Wien) de Victor Janson avec Wolf Albach-Retty & Fritz Odemar | ![]() 1953 Quand refleuriront les lilas blancs (wenn der weiße flieder wieder blüth) de Hans Deppe avec Willy Fritsch | ![]() 1957 Aimée de tous (von allen geliebt) de Paul Verhoeven avec Johannes Heesters, Hans Nielsen & Ivan Desny | ||
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Magdalena Maria Schneider voit le jour le 17 mai 1909, à Augsbourg, ville du Sud-Ouest Bavarois. Elle est la fille de Xaverius Schneider qui exerce la profession de plombier et de son épouse Maria, née Meier-Hörmann. Elle passe sa jeunesse dans les quartiers d’Augsbourg de Kriegshaber et Firnhaberau. Après avoir fréquenté une école catholique pour filles et une école de commerce, elle travaille comme sténographe dans un magasin de céréales. Elle entame parallèlement une formation de chant au Conservatoire de Musique et de Théâtre d’Augsbourg, ainsi que des cours de ballet au Théâtre Municipal. Elle débute son parcours artistique, dans des rôles de soubrettes, au Gärtnerplatz-Theater de Munich, suivit de plusieurs engagements pour les théâtres de Ingolstadt et de Vienne.
En 1930, Magda Schneider débute au cinéma avec un petit rôle dans «Boycott» de Robert Land. L’année suivante, le producteur-réalisateur Joe May lui offre le premier rôle féminin dans «Zwei in einem auto», aux côtés de Karl Ludwig Diehl et Kurt Gerron. Au cours des années suivantes, ses dons de chanteuse et de danseuse sont souvent mis à contribution. Elle tourne pour Anatole Litvak dans «La chanson d’une nuit» (1932) avec Jan Kiepura, pour Max Ophüls dans «Une histoire d’amour» (1933) et pour Géza von Bolváry dans «Toi que j’adore» (1934). De film en film, Magda accroît sa popularité et devient ainsi l’une des plus grandes vedettes des comédies musicales et romantiques des années trente. Parmi ses grands succès, nous pouvons citer: «G’schichten aus dem Wienerwald» (1934) de Georg Jacoby, «Eva» (1935) de Johannes Riemann et «Frauenliebe - Frauenleid» (1937) de Augusto Genina. En 1933, elle rencontre sur le tournage de «Kind, ich freu’ mich auf dein kommen», l’acteur Wolf Albach-Retty, avec qui elle se marie en 1936. Deux ans plus tard, elle donne naissance à une fille Rosemarie, surnommée Romy, et en 1940 un fils, Wolf-Dieter. Ensemble ils tournent dans huit films et divorcent en 1949. Après la Seconde Guerre mondiale sa carrière décline, elle se consacre alors principalement à la scène.
En 1953 Magda Schneider épouse le gastronome Hans Herbert Blatzheim. La même année, son ami, le producteur Kurt Ulrich, lui propose la tête d’affiche dans le film «Lilas blancs», dans lequel elle donne un petit rôle à sa fille. Ce film relance effectivement sa carrière à l’écran. Mais contre toute attente ce n’est pas elle qui est remarquée, mais Romy Schneider. Par la suite, Magda est contactée par le grand réalisateur autrichien Ernst Marischka, qui souhaite faire faire des essais à Romy pour un film qu’il prépare, «Les jeunes années d’une reine» (1954), une biographie romancée de la reine Victoria 1ère d’Angleterre. Elle accepte, mais à une condition, celle d’avoir également un rôle! Dès lors, elle s’occupe de sa fille et s’abrite derrière la carrière de celle-ci, pour tourner des seconds rôles, notamment dans la fameuse trilogie des «Sissi», où elle joue la Duchesse Ludovica de Bavière, mère de la jeune impératrice.
Au début des années soixante, Magda Schneider se retire définitivement des plateaux de tournage. Exceptionnellement, elle participe, à la fin de la décennie, à deux séries télévisées. En 1982, l’Académie du Cinéma Germanique l’honore d’un Prix d’Or, pour sa contribution au cinéma. Elle meurt le 31 juillet 1996, à Schönau en Allemagne, emportée par une crise cardiaque. Son corps repose désormais au Bergfriedhof, de Berchtesgarden, en Haute Bavière.
© Philippe PELLETIER

1930 | Boykott / Primanerehre – de Robert Land avec Rolf von Goth |
1931 | Deux dans une voiture ( zwei in einem auto / die reise ins glück ) de Joe May
avec Karl Ludwig Diehl
Mauvais numéro, Mademoiselle ( fräulein : Falsch verbund ) de E.W. Emo avec Johannes Riemann Un peu d’amour pour vous ( ein bißchen liebe für dich / zwei glückliche herzen / geschäft mit Amerika ) de Max Neufeld avec Hermann Thimig |
1932 | Passion 202 ( sehnsucht 202 / ja, der himmel über Wien) de Max Neufeld
avec Luise Rainer
La chanson d’une nuit ( das lied einer nacht ) de Anatole Litvak avec Jan Kiepura La chanson d’une nuit – de Anatole Litvak & Pierre Colombier avec Pierre Brasseur Version française de « Das lied einer nacht » Tell me tonight / Be mine tonight – de Anatole Litvak avec Edmund Gwenn Version anglaise de « Das lied einer nacht » Le testament de Cornelius Gulden ( das testament des Cornelius Gulden / eine erbschaft mit Hindernissen ) de E.W. Emo avec Georg Alexander Le bonheur en une nuit / Le bonheur après minuit ( glück über nacht ) de Max Neufeld avec Hans Junkermann Liebelei / Une histoire d’amour ( liebelei ) de Max Ophüls avec Paul Hörbiger Une histoire d’amour – de Max Ophüls avec Georges Rigaud Version française de « Liebelei » |
1933 | Marion, das gehört sich nicht – de E.W. Emo
avec Theo Lingen
Chérie j’attends ton arrivée ( kind, ich freu’ mich auf dein kommen / amor an der leine ) de Kurt Gerron avec Wolf Albach-Retty Going gay / Kiss me goodbye – de Carmine Gallone avec Wilfred Noy Bon voyage ( glückliche reise ) de Alfred Abel avec Adele Sandrock Une fiancée à 120 à l’heure ( ein mädel wirbelt durch die welt ) de Georg Jacoby avec Harald Paulsen CM Alle Machen mit – de Franz Wenzler avec Heinz Rühmann |
1934 | Romance viennoise ( g’schichten aus dem Wienerwald / geschichten aus dem Wienerwald )
de Georg Jacoby avec
Leo Slezak
Toi que j’adore ( ich kenn’ dich nicht und liebe dich ) de Géza von Bolváry avec Willi Forst Mademoiselle Liselotte ( fräulein Liselott / glück im haus ) de Johannes Guter avec Oskar Sima Songe d’une nuit d’hiver / Conte blanc ( wintermachtstraum ) de Géza von Bolváry avec Erik Ode |
1935 | Berceuse à l’enfant / Le chant du souvenir ( vergiß mein nicht ) de Augusto Genina
avec Beniamino Gigli
Quadrille d’amour ( die katz’ im sack ) de Richard Eichberg avec Hubert von Meyerinck Eva – de Johannes Riemann avec Heinz Rühmann Die lustigen weiber – de Carl Hoffmann avec Ida Wüst |
1936 | Rendez-vous à Vienne ( rendezvous in Wien ) de Victor Janson
avec Wolf Albach-Retty
Le palais des fées ( die puppenfee ) de E.W. Emo avec Adele Sandrock Le secret d’une vieille maison ( geheimnis eines alten hauses ) de Rudolf van der Noss avec Käthe Haack |
1937 | Der weg des herzens – de Willy Schmidt-Gentner
avec Richard Waldemar
Musik für dich – de E.W. Emo avec Hans Söhnker Son hussard (ihr leibhusar / Oberleutnant Franzl ) de Hubert Marischka avec Paul Kemp Amour et sacrifice ( frauenliebe – frauenleid ) de Augusto Genina avec Iván Petrovich |
1938 | Frühlingsluft – de Carl Lamac
avec Rudolf Platte
La femme au carrefour ( asszony a válaszúton / die frau am Scheidewege ) de Josef von Báky avec Ewald Balser |
1939 | Qui embrasse Madeleine ? ( wer küßt Madeleine ? ) de Victor Janson
avec Paul Bilt
Le droit à l’amour / Le péché caché ( das recht auf liebe ) de Joe Stöckel avec Viktor Staal |
1940 | La mélodie du cœur ( herzensfreud, herzensleid ) de Hubert Marischka
avec Carola Höhn
Jeunes filles d’aujourd’hui / Le roman d’une secrétaire privée ( mädchen im vorzimmer ) de Gerhard Lamprecht avec Paul Bildt La nuit sur la lande ( am abend auf der heide ) de Jürgen von Alten avec Heinz Engelmann |
1941 | Die heimlichen bräute – de Johannes Meyer avec Rudolf Prack |
1942 | Comédie d’amour ( liebeskomödie ) de Theo Lingen
avec Albert Matterstock
Deux personnes heureuses ( zwei glückliche menschen ) de E.W. Emo avec Wolf Albach-Retty |
1943 | Ein mann für meine frau – de Hubert Marischka avec Hans Brausewetter |
1944 | Un homme qui fait partie de la maison ( ein mann gehört ins haus / der jäger und die Tannhofwirtin / bunkerl unterm birnbaum ) de Hubert Marischka avec Paul Richter |
1945 | Eines tages – de Fritz Kirchhoff avec Richard Häussler |
1949 | Die sterne lügen nicht / Herr Megelein ist nicht zu sprechen – de Jürgen von Alten avec Fritz Kampers |
1953 | Quand refleuriront les lilas blancs / Lilas blancs ( wenn der weiße flieder wieder blüth ) de Hans Deppe avec Willy Fritsch |
1954 | Les jeunes années d’une reine ( mädchenjahre einer königin ) de Ernst Marischka avec Adrian Hoven |
1955 | Mam’zelle Cri-Cri / Parade de printemps ( die deutschmeister ) de Ernst Marischka
avec Hans Moser
Sissi ( Sissi… Und ewig bleit die liebe ) de Ernst Marischka avec Karlheinz Böhm |
1956 | Sissi impératrice ( Sissi – Die junge kaiserin ) de Ernst Marischka avec Romy Schneider |
1957 | L’ange des pauvres / Un petit coin de paradis ( Robinson soll nicht sterben ) de Josef von
Báky avec Erich Ponto
Sissi face à son destin ( Sissi – Schicksalsjahre einer kaiserin ) de Ernst Marischka avec Gustav Knuth Aimée de tous ( von allen geliebt ) de Paul Verhoeven avec Johannes Heesters |
1958 | Eva, les carnets d’une jeune fille / Carnets secrets d’une jeune fille ( die halbzarte ) de Rolf
Thiele avec Carlos Thompson
Chansons d’amour / Sérénade pour trois amours ( das dreimäderlhaus ) de Ernst Marischka avec Rudolf Schock |
1961 | Verdammt die jungen sünder nicht – de Hermann Leitner avec Werner Hinz |
AUTRES PRIX : | |
Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, Allemagne ( 1982 ) |