1965 Objectif: 500 millions – de Pierre Schoendoerffer avec Bruno Cremer, Jean-Claude Rolland & Etienne Bierry | 1967 Danger: Diabolik (Diabolik) de Mario Bava avec John Phillip Law, Adolfo Celi & Michel Piccoli | 1976 Treize femmes pour Casanova (Casanova and Co) de Franz Antel avec Tony Curtis & Jean Lefebvre | 1980 Liceale al mare con l’amica di papà – de Marino Girolami avec Alvaro Vitali & Renzo Montagnani | ||
La fabuleusement belle Marisa Mell naît à Graz en Autriche, le 24 février 1939. Marisa est alors Marlies Moitzi pour l’état civil. Elle ne s’est jamais répandue en confidences sur sa famille et les années de guerre. Dès 1954, elle apparaît dans quelques productions germaniques parmi lesquelles: «Le brave soldat Schweik» (1960) avec Heinz Rühmann, «L’appel des oies sauvages» (1961) avec Brigitte Horney, «L’orchidée rouge» (1961) avec Christopher Lee où «La chevauchée vers Santa Cruz» (1963) avec Edmund Purdom. Dix ans plus tard, elle tourne en Angleterre pour Ken Russell dans «French dressing» (1964) et pour Basil Dearden dans «Double masques et agents doubles» (1964) auprès de l’acteur américain Cliff Robertson, puis, nous retrouvons la belle de l’autre côté de la frontière italienne où elle fait partie du bataillon de beautés aspirantes à la gloire cinématographique dont Cinecittà a fait sa spécialité en cette fin des années cinquante.
En 1965, mise sur les rails du succès, Marisa Mell partage l’affiche de «Casanova 70» avec Virna Lisi et Michèle Mercier, victimes consentantes de Marcello Mastroianni, une excellente comédie orchestrée par Mario Monicelli et produite par Calo Ponti. Le destin ne sera malheureusement pas aussi clément pour Marisa que pour ses belles contemporaines. Ursula Andress s’est envolée pour la mer des Caraïbes du «Docteur No», alors que Marisa, défigurée, est hospitalisée après un accident de voiture qui la laisse plusieurs jours dans le coma. Il faudra de nombreuses opérations de chirurgie esthétique pour rendre sa beauté à ce visage fracassé, beauté qui restera étrangement figée.
Avec la libération des mœurs ambiants, Marisa Mell, boudée par le cinéma, semble passer sa vie à poser pour les photographes de plus en plus déshabillée. Qualifiée d’actrice, elle connaît quelques sursauts de carrière dans des films de série B tels que: «New York appelle Superdragon» (1965) de Giorgio Ferroni avec Ray Danton, «Danger Diabolik» (1967) réalisé par Maria Bava où elle a entre autres Michel Piccoli et John Phillip Law l’ange de «Barbarella» comme partenaires, «Perversion story» (1969) de Lucio Fulci et «Sept orchidées tachées de sang» (1971) de Umberto Lenzi. Parfois la chance semble vouloir tourner, elle est en 1970 la tête d’affiche de «La machination» de Piero Sciumè où son nom devance celui de Lea Massari mais le film pourtant honnêtement réussi ne trouve pas son public. Le temps passant, l’intérêt du public pour la nudité des actrices s’émousse, on préfère maintenant les malheurs des Princesses aux fesses des championnes du déshabillage photographique telles Marisa, Ursula ou Laura Antonelli.
La sincère amitié de Helmut Berger lui permet de sortir de l’ombre, imposée par l’acteur sur le tournage de «Ultime violence» (1977) que réalise Sergio Grieco, mais ce n’est pas suffisant pour sauver Marisa Mell de l’ornière où elle s’enfonce inexorablement. L’actrice qui avait rejeté un fabuleux contrat avec la «MGM» sombre dans l’érotisme à petit budget.
En 1991 en Autriche, Marisa Mell fait une dernière apparition dans «I love Vienna» de l’iranien Houchang Allahyari avant de s’éteindre, rongée par un cancer le 16 mai 1992, elle avait cinquante-trois ans. Son ami Helmut Berger est à ses côtés, c’est lui qui informe la presse de la sa disparition.
© Céline COLASSIN
1954 | Ceux qui ont encore une mère ( das licht der liebe / wenn du noch eine mutter hast ) de Robert A. Stemmle avec Paula Wessely |
1959 | Pépées pour Istamboul / Pépées pour l’Orient ( das nachtlokal zum silbermond ) de Wolfgang Glück avec Jürg Holl |
1960 | Le brave soldat Schweik ( der brave soldat Schwejk ) de Axel von Ambesser
avec Heinz Rühmann
Ordre d’exécution / Et l’amour pend au gibet ( am galgen hängt die liebe ) de Edwin Zbonek avec Carl Wery Leçons particulières / Débauches de mineures ( wegen verführung minderjähriger ) de Hermann Leitner avec Hans Söhnker |
1961 | Les fiancées d’Hitler / Naissance sur commande ( lebensborn ) de Werner Klinger
avec Joachim Hansen
L’appel des oies sauvages ( ruf der wildgänse ) de Hans Heinrich avec Brigitte Horney L’orchidée rouge ( das rätsel der roten orchidee ) de Helmut Ashley avec Christopher Lee |
1962 | Dr – de Soja Jovanovic
avec Hans Nielsen
Venusberg – de Rolf Thiele avec Jane Axell Der grüne Kakadu – de Michael Kehlmann avec Lukas Ammann |
1963 | Un homme au meilleur de son âge ( ein mann im schönsten alter ) de Franz Peter Wirth
avec Karl Michael Vogler
La chevauchée vers Santa Cruz / Ortiz le bandit ( der letzte ritt nach Santa Cruz / the last ride to Santa Cruz ) de Rolf Olsen avec Edmund Purdom French dressing – Ken Russell avec James Booth |
1964 | Double masques et agents doubles ( masquerade / operation masquerade / a shabby tiger ) de Basil Dearden avec Cliff Robertson |
1965 | Casanova 70 – de Mario Monicelli
avec Marcello Mastroianni
Diamond walkers – de Paul Martin avec Brian O’Shaughnessy City of fear – de Peter Bezencenet avec Paul Maxwell Train d’enfer – de Gilles Grangier avec Jean Marais New York appelle Superdragon ( New York chiama Superdrago / secret agent Super Dragon/ höllenjagd auf heiße ware / Super Dragon ) de Giorgio Ferroni avec Ray Danton Objectif : 500 millions – de Pierre Schoendoerffer avec Bruno Cremer |
1966 | Ah ! Quelle nuit les amis ! ( che notte, ragazzi ! / la dodicesima notte ) de Giorgio Capitani avec Franco Fabrizi |
1967 | Danger : Diabolik ( Diabolik ) de Mario Bava
avec John Phillip Law
Pas folles les mignonnes ( le dolci signore ) de Luigi Zampa avec Jean-Pierre Cassel |
1968 | Le cascadeur ( stuntman ) de Marcello Baldi avec Gina Lollobrigida |
1969 | Perversion story ( una sull’altre / una historia perversa / una historia sull’altra / one on top of
the other ) de Lucio Fulci
avec John Ireland
Les libertines / Les belles au bois dormant ( las bellas / las bellas del bosque / l’intreccio ) de Pierre Chenal avec Robert Hossein |
1970 | La machination ( senza via d’uscita / las fotos de una mujer decente ) de Piero Sciumè
avec Roger Hanin
Historia de una traición / Nel buio del terrore / Carla e Lola / Diabolicamente sole con il delitto / The great swindle – de José Antonio Nieves Conde avec Stephen Boyd Marta ( dopo di che uccide il maschio e lo divora ) de José Antonio Nieves Conde avec Georges Rigaud |
1971 | Miss Dynamite ( tutti fratelli nel West… Per parte di padre ) de Sergio Grieco
avec Lionel Stander
Fais attention Ben, Charlie arrive / Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau ( amico, stammi lontano almeno un palmo / Ben and Charlie / Ben e Charlie ) de Michele Lupo avec Giuliano Gemma Sept Orchidées tachées de sang / Le tueur à l’orchidée / Adieu tueur ( sette orchidee macchiate di rosso / sette volti per l’assassino / puzzle of the silver half moon / das rästel des silbernen halbmonds / seven blood-stained orchids ) de Umberto Lenzi avec Antonio Sabato |
1972 | Alta tensión / Doppia coppia con Regina – de Júlio Buchs
avec Gabriele Ferzetti
Bella ricca, lieve difetto fisico cerca anima gemella – de Nando Cicero avec Carlo Giuffrè La guerre des gangs ( Milano rovente / burning city ) de Umberto Lenzi avec Philippe Leroy CM Magic Graz – de Curt M. Faudon avec Karlheinz Böhm |
1973 | Peine de mort ( pena de muerte ) de Jorge Grau avec Fernando Rey |
1974 | Infamia / La moglie giovane – de Giovanni d’Eramo
avec Farley Granger
La encadenada / A diary of a murderess / Diary of an erotic mistress / Diary of an erotic murderess / Perversione – de Manuel Mur Oti avec Richard Conte |
1975 | Amori, letti e tradimenti – de Alfonso Brescia
avec Ugo Bologna
Parapsycho : Spektrum der angst – de Peter Patzak avec Mathieu Carrière Mahogany – de Berry Gordy avec Jean-Pierre Aumont Febbre a 40 ! / Happy birthday Harry – de Marius Mattei avec Terry-Thomas |
1976 | L’ultima volta / Gil scippatori / Born winner – de Aldo Lado
avec Joe Dallesandro
Taxi pour femmes ( taxista de señoras / taxi love, servizio per signora ) de Sergio Bergonzelli avec Tiberio Murgia Treize femmes pour Casanova ( Casanova and Co / the rise and rise of Casanova / sex on the run / some like it cool ) de Franz Antel avec Tony Curtis |
1977 | Ultime violence / Le fauve à la mitraillette ( la belva col mitra / feroce / mad dog / the mad dog killer / street killers / wild beasts with machine guns ) de Sergio Grieco avec Helmut Berger
La profezia / Obscene desire / L’osceno desiderio / Poseída – de Giulio Petroni avec Lou Castel |
1978 | Les vierges damnées ( un ombra nell’ombra / ring of darkness ) de Pier Carpi avec Ian Bannen |
1979 | La compagna di viaggio – de Ferdinando Baldi
avec Gastone Moschin
Peccati a Venezia – de Amasi Damiani avec Gianni Dei |
1980 | La rage de tuer ( fabricantes de pánico / i guerrieri del terrore / Hostages ! ) de René Cardona
Jr. avec Stuart Whitman
Liceale al mare con l’amica di papà – de Marino Girolami avec Renzo Montagnani |
1981 | La zezette plait aux marins ( la dottoressa preferisce i marinai ) de Michele Massimo Tarantini avec Gordon Mitchell |
1982 | Corps nus ( corpi nudi ) de Joseph Mallory avec Alfonso Gaita |
1984 | Seifenblasen / Soap-bubbles – de Alfred Ninaus avec Eddie Constantine |
1985 | Passaporto segnalato – de Sergio Martino avec Gabriele Tinti |
1988 | La tempesta – de Giovanna Lenzi avec George Ardisson |
1989 | Sensatione di amore – de Nini Grassia avec Marcello Montana |
1990 | Ator l’invincible / L’épée du Saint-Graal ( quest for the mighty sword / troll III / Ator III : The Hobgoblin ) de Joe d’Amato avec Donald O’Brien |
1991 | I love Vienna – de Houchang Allahyari avec Hanno Pöschl |