1941 Les naufrageurs des mers du sud (reap the wild wind) de Cecil B. DeMille avec Ray Milland & John Wayne | 1943 Symphonie loufoque (crazy house) de Edward F. Cline avec Ole Olsen, Chic Johnson & Cass Daley | 1945 Une femme douteuse (Shady Lady) de George Waggner avec Charles Coburn & Robert Paige | 1945 Blonde alibi – de Will Jason avec Tom Neal, Donald MacBride, Robert Armstrong & Elisha Cook Jr. | ||
Le 4 mars 1922, Martha O’Driscoll voit le jour à Tulsa en Oklahoma. Elle fréquente l’école Mar-Ken d’Hollywood dont sa mère est partenaire financière, un établissement baptisé par la directrice, madame Bissire, avec la première syllabe des prénoms de leur enfants respectifs Martha et Kent. Comme beaucoup de petites filles, Martha rêve d’être ballerine. À trois ans elle danse en public et à quatre ans elle fait un peu de mannequinat. Adolescente, elle suit des cours de danse et complète sa formation avec le chant. Elle commence à jouer dans des spectacles et des pièces dans les théâtre locaux. Le chorégraphe Hermes Pan la remarque dans une production du petit théâtre Phoenix et suggère à sa mère qu’elle pourrait réussir au cinéma.
Après quelques publicités pour les produits de maquillage de Max Factor dans des magazines, Hollywood s’intéresse à son joli minois. Dès 1935, elle apparaît dans ces premiers films, sans être créditée. En 1938, elle se fait remarquer dans le rôle de Grace, élève d’un pensionnat, dans «Pension de jeunes filles» de John Brahm, où l’une d’elles, Anne Shirley, à l’intention de s’enfuir avec un garçon. À 18 ans, avec son allure de jeune femme débordant d’énergie, elle effectue une tournée avec Errol Flynn et l’USO, se produisant devant les troupes de soldats américains dans les zones de conflits.
Sensuelle et provocante, cette belle blonde aux yeux bleus s’impose dans «Alerte à San Francisco» (1941), film policier de Ralph Murphy, où Martha O’Driscoll partage la vedette avec Robert Preston en cavale car condamné a tort d’un meurtre, puis son innocence prouvée, ils tombent amoureux. Elle met en valeur ses dons de chanteuse et de danseuse dans des films musicaux agréables comme «Ton cœur est mon cœur» (1942) de Robert Siodmak avec Richard Carlson, ou «Youth on parade» (1942) de Albert S. Rogell avec John Hubbard. Elle campe une chanteuse de cabaret, donnant la réplique à John Garfield pourchassé par des nazis dans le thriller d’espionnage «L’espion d’Hitler» (1943). L’année suivante, elle se retrouve avec les deux comiques, Bud Abbott et Lou Costello, pour un enchaînement de gags dans «Deux nigauds au collège» de Jean Yarbrough. Dans le western «Les quatre bandits de Coffeyville» (1945) de Ray Taylor, elle est la petite amie de Alan Curtis, dernier survivant des quatre frères Dalton, et va le persuadé de se rendre. Elle enchaîne avec le film d’épouvante «La maison de Dracula» (1945) de Erle C. Kenton avec Lon Chaney Jr., en loup-garou, elle est Milizia la belle assistante du Dr Edelman, Onslow Stevens, que le comte Dracula, John Carradine, voudrait bien vampiriser. Matha O’Driscoll prend sa retraite à 25 ans après une quarantaine de films. Bien qu’elle ne fut jamais considérée comme une star, elle a su se maintenir avec aisance et brio dans les rôles qu’on lui a proposés.
En 1943, Martha O’Driscoll épouse le capitaine Richard D. Adams, mais ce bel amour éclate au bout dix mois et se termine par un divorce en 1947. Elle convole la même année en seconde noce avec Arthur Appleton, héritier d’un empire industriel de Chicago. Le couple s’offre un haras en Floride et devient très respecté, voire célèbre, pour avoir élevé plus d’une centaine de chevaux devenus des champions. Mère de quatre enfants, elle s’éteint à son domicile de Floride le 3 novembre 1998. Elle est inhumée dans le cimetière Rosehill de Chicago.
© Gary RICHARDSON
1935 | Three cheers for love – de Ray McCarey
avec Robert Cummings
Le grand Ziegfeld ( the great Ziegfeld ) de Robert Z. Leonard avec Luise Rainer |
1936 | Une femme dangereuse ( she’s dangerous / blonde dynamite ) de Lewis R. Foster & Milton Carruth avec Cesar Romero |
1937 | Délicieuse ( mad about music ) de Norman Taurog avec Deanna Durbin |
1938 | Pensionnat de jeunes filles ( girl’s school ) de John Brahm avec Anne Shirley |
1939 | The secret of Dr. Kildare – de Harold S. Bucquet
avec Lionel Barrymore
Le juge Hardy et son fils / André Hardy détective ( judge Hardy and son ) de George B. Seitz avec Mickey Rooney Laddie – de Jack Hively avec Tim Holt |
1940 | Forty little mothers – de Busby Berkeley
avec Eddie Cantor
Wagon train – de Edward Killy avec Ray Whitley Lil’Abner ( trouble chaser ) de Albert S. Rogell avec Buster Keaton Un cœur pris au piège ( the lady Eve ) de Preston Sturges avec Henry Fonda CM Fashion horizons – de Harry D. Donahue avec Wendell Niles Seulement apparition |
1941 | Son premier baiser ( her first Beau ) de Theodore Reed
avec Jackie Cooper
Henry Aldrich for president – de Hugh Bennett avec John Litel Alerte à San Francisco ( Pacific blackout / midnight angel ) de Ralph Murphy avec Robert Preston André et les fantômes ( the remarkable Andrew / at good old siwash ) de Stuart Heisler avec Brian Donlevy Les naufrageurs des mers du sud ( reap the wild wind ) de Cecil B. DeMille avec Ray Milland |
1942 | Youth on parade – de Albert S. Rogell
avec John Hubbard
Ton cœur est mon cœur ( my heart belongs to Daddy ) de Robert Siodmak avec Richard Carlson Futures vedettes ( young and willing / out of the frying pan ) de Edward H. Griffith avec William Holden |
1943 | Du Texas à Tokyo ( we’ve never been licked / fighting command / Texas to Tokyo ) de John
Rawlins avec Richard Quine
L’espion d’Hitler / Nid d’espions ( the fallen sparrow ) de Richard Wallace avec John Garfield Symphonie loufoque ( crazy house ) de Edward F. Cline avec Ole Olsen Weekend Pass – de Jean Yarbrough avec George Barbier CM Paramount victory short No. T2-4: The Aldrich family gets in the scrap – de Hugh Bennett avec Jimmy Lydon |
1944 | Hollywood parade / Suivez les gars ! ( follow the boys / three cheers for the boys ) de A.
Edward Sutherland avec George Raft
Chasseurs de fantômes / Pièges à fantômes ( ghost catchers ) de Edward F. Cline avec Chic Johnson Allergic to love – de Edward C. Lilley avec Noah Beery Jr. Hi, beautiful / Pass to romance – de Leslie Goodwins avec Hattie McDaniel Under western skies – de Jean Yarbrough avec Leo Carrillo Deux nigauds au collège ( here come the co-eds ) de Jean Yarbrough avec Lou Costello Her lucky night – de Edward C. Lilley avec Patty Andrews CM Prices unlimited – de Erle C. Kenton avec Leon Errol |
1945 | Une femme douteuse / Club de nuit ( Shady Lady ) de George Waggner
avec Charles Coburn
Les quatre bandits de Coffeyville ( the Dalton ride again ) de Ray Taylor avec Ken Taylor La maison de Dracula ( house of Dracula / the wolf man’s cure ) de Erle C. Kenton avec Lon Chaney Jr. Blonde alibi – de Will Jason avec Tom Neal |
1946 | Down Missouri way – de Josef Berne
avec John Carradine
Criminal court – de Robert Wise avec Tom Conway |
1947 | Carnegie Hall – de Edgar G. Ulmer avec William Prince |