1949 Le voleur de Venise (il ladro di Venezia) de John Brahm avec Maria Montez & Nando Tamberlani | 1951 Le mystère du Palace-Hotel (Palace Hôtel) de Emil Berna & Leonard Steckel avec Käthe Gold & Claude Farell | 1958 Mademoiselle Scampolo (Scampolo) de Alfred Weidenmann avec Romy Schneider & Peter Carsten | 1964 Moi et les hommes de quarante ans – de Jacques Pinoteau avec Dany Saval, Paul Meurisse & Alice Field | ||
Paul Hugo Hubschmid voit le jour le 20 juillet 1917, à Schönenwerd, dans le canton de Soleure en Suisse. En 1937, après ses études, il suit une formation théâtrale à l’école d’art dramatique de Max Reinhardt, à Vienne.
Rapidement, Paul Hubschmid décroche ses premiers contrats avec le Josefstadt Theater de Vienne, puis au Deutschen Theater de Berlin. Parallèlement, dès 1938, il commence une carrière au cinéma, en décrochant le rôle principal dans «Le fusilier Wipf», un drame de guerre réalisé par Hermann Haller et Leopold Lindtberg: l’histoire de l’occupation frontalière helvète au cours de la première guerre mondiale. Le film est un succès dans son pays natal ainsi qu’en Allemagne, ce qui fait de Paul la première vedette de cinéma suisse. L’année suivante, la compagnie berlinoise Terra-Filmkunst l’engage pour partager l’affiche avec Paula Wessely et Willy Birgel dans «Maria Ilona» (1939), dirigé par Géza von Bolváry. Pendant la guerre, il demeure en Allemagne et enchaîne les films, parmi lesquels: «Der fall rainer» (1941) avec Luise Ullrich, «Altes herz wird wieder jung» (1942) avec Emil Jannings, «Der gebieterische ruf» (1943) avec Maria Holst et «Das seltsame fräulein Sylvia» (1945) avec Ilse Werner.
Après le conflit, Paul Hubschmid confirme son statut de star du cinéma germanique, en incarnant des héros romantiques ou des aventuriers charmeurs, sous la direction des plus grands noms du septième art allemand: Georg Wilhelm Pabst pour «Profondeurs mystérieuses» (1949), Georg Jacoby pour «Le masque bleu» (1951), Paul Verhoeven pour «Le pont d’or» (1956) et Fritz Lang pour «Le tombeau hindou» (1958) et sa suite «Le tigre du Bengale» (1958). Celui que l’on surnomme alors «l’homme le plus beau d’Allemagne» tourne en Italie dans «Le voleur de Venise» (1949) avec Maria Montez, mais aussi à Hollywood, sous le nom de Paul Christian, dans «Bagdad» (1948) aux côtés de Maureen O’Hara, «Le plaisir est pour demain» (1952) de Don Siegel et «Le monstre des temps perdus» (1953) de Eugène Lourié.
Par la suite, Paul Hubschmid reste sans conteste l’archétype du parfait séducteur. Il ne cesse de travailler, aussi bien pour le théâtre, le cinéma que pour la télévision. Pour le grand écran, outre ses prestations dans des dizaines de productions allemandes, il participe également à des films étrangers, notamment en France avec «Moi et les hommes de quarante ans» (1964) de Jacques Pinoteau et «Manon 70» (1967) de Jean Aurel, mais aussi en Grande-Bretagne pour «Mes funérailles à Berlin» (1966) de Guy Hamilton et aux Etats-Unis pour «Skullduggery» (1969) de Gordon Douglas. Au théâtre, il joue de nombreuses pièces de boulevard. Il sera un merveilleux Professeur Higgins dans la version allemande de «My fair Lady», qu’il incarnera plus de deux mille fois sur les scènes de Berlin, Vienne et Munich.
Séducteur, Paul Hubschmid l’est aussi dans sa vie privée. La presse ne cessera d’ailleurs de lui attribuer de nombreuses conquêtes. Il se mariera à trois reprises. Sa deuxième épouse fut la jeune starlette Eva Renzi. Après une honorable carrière, Paul s’éteint le 21 décembre 2001, à Berlin, emporté par une embolie pulmonaire.
© Philippe PELLETIER
1938 | Le fusilier Wipf ( füsilier Wipf ) de Hermann Haller & Leopold Lindtberg avec Heinrich Gretler |
1939 | Maria Ilona – de Géza von Bolváry
avec Paula Wessely
Der letzte appell – de Max W. Kimmich avec Werner Krauss Inachevé |
1940 | Les lettres d’amour / Lettres d’amour perdues / Les lettres d’amour mal employées ( die
mißbrauchten liebesbriefe ) de Leopold Lindtberg
avec Anne-Marie Blanc
Mir lönd nüd lugg – de Hermann Haller avec Hermann Gallinger Mein traum – de Rudolf Eger, Valérien Schmidely & Kurt Früh avec Gerda Forrer |
1941 | L´affaire Rainer ( der fall Rainer / ich warte auf dich ) de Paul Verhoeven avec Luise Ullrich |
1942 | Meine freudin Josefine – de Hans H. Zerlett avec Else Reval |
1943 | Jeune fille sans famille ( altes herz wird wieder jung ) de Erich Engel
avec Emil Jannings
Wilder urlaub – de Franz Schnyder avec Sylva Denzler Lettres d’amour ( liebesbriefe ) de Hans H. Zerlett avec Käthe Haack Un appel impérieux ( der gebieterische ruf ) de Gustav Ucicky avec Maria Holst |
1944 | La loi de l’amour ( das gesetz der liebe ) de Hans Schweikart avec Hilde Hildebrand |
1945 | L’étrange mademoiselle Sylvia ( das seltsame fräulein Sylvia ) de Paul Martin avec Ilse Werner |
1947 | Valse céleste ( der himmlische walzer ) de Géza von Cziffra
avec Elfie Mayerhofer
Gottes engel sind überall – de Hans Thimig avec Lotte Lang |
1948 | Arlberg-Express – de Eduard von Borsody
avec Susanne Engelhart
Bagdad – de Charles Lamont avec Maureen O’Hara |
1949 | Profondeurs mystérieuses ( geheimnisvolle tiefe ) de Georg Wilhelm Pabst
avec Hermann Thimig
Le voleur de Venise ( il ladro di Venezia / the thief of Venice ) de John Brahm avec Maria Montez |
1951 | Le mystère du Palace-Hotel ( Palace Hôtel ) de Emil Berna & Leonard Steckel avec Käthe Gold |
1952 | Le masque bleu ( maske in blau ) de Georg Jacoby
avec Marika Rökk
La Vénus du Tivoli ( die Venus vom Tivoli / zwiespalt des Herzens ) de Leonard Steckel avec Hilde Krahl Le plaisir est pour demain ( no time for flowers ) de Don Siegel avec Viveca Lindfors |
1953 | Le monstre des temps perdus ( the beast from 20 000 fathoms ) de Eugène Lourié
avec Paula Raymond
Musik bei nacht – de Kurt Hoffmann avec Curd Jürgens La vie commence à dix-sept ans ( mit 17 beginnt das leben ) de Paul Martin avec Anne-Marie Blanc Les cloches n’ont pas sonnées ( ungarische rhapsodie ) de André Haguet avec Michel Simon L’école du bonheur conjugal ( schule für eheglück ) de Toni Schelkopf & Rainer Geis avec Cornell Borchers |
1954 | Ingrid ( Ingrid – Die geschichte eines fotomodells ) de Géza von Radványi
avec Louis De Funès
Bon voyage ( glückliche reise ) de Thomas Engel avec Inge Egger |
1955 | La femme de l’ambassadeur ( die frau des botschafters ) de Hans Deppe
avec Ingrid Andree
Le trésor de Rommel ( il tresoro di Rommel / treasure of Rommel / Rommel’s treasure ) de Romolo Marcellini avec Isa Miranda Le pont d’or ( die goldene brücke ) de Paul Verhoeven avec Ruth Leuwerik |
1956 | La reine du music-hall / Marina, chante pour moi ( du bist musik ) de Paul Martin
avec Grethe Weiser
Charmant escroc ( liebe, die den kopf verliet ) de Thomas Engel avec Liane Augustin Mon mari se marie aujourd’hui ( heute heiratet mein mann ) de Kurt Hoffmann avec Liselotte Pulver Rendez-vous à Zurich / Les quatre fiancés de Juliane ( die zürcher verlobung ) de Helmut Käutner avec Liselotte Pulver C’est arrivé a Salzbourg ( Salzburger geschichten ) de Kurt Hoffmann avec Marianne Koch |
1957 | Glücksritter – de Arthur Maria Rabenalt
avec Heidemarie Hatheyer
Voyage en Italie, amour inclus ( italienreise – Liebe inbegriffen ) de Wolfgang Becker avec Susanne Cramer Ma jolie Maman / Ma belle Maman ( meine schöne mama ) de Paul Martin avec Nadia Gray |
1958 | Mademoiselle Scampolo ( Scampolo ) de Alfred Weidenmann
avec Romy Schneider
Le secret de la famille ( ihr 106. geburtstag / der Stolz der familie ) de Günther Lüders avec Margarete Haagen Le danger vient de l’espace ( la morte viene dallo spazio / the day the sky expoded / death comes from space / death from outer space ) de Paolo Heusch avec Fiorella Mari Le tombeau hindou ( das Indische grabmal / the indian tomb / il sepolcro hindou ) de Fritz Lang avec Sabine Bethmann Le tigre du Bengale / Le tigre d’Eschnapour ( der tiger von Eschnapur / tiger of Bengal / the tiger of Eschnapur / la tigre di Eschnapur ) de Fritz Lang avec Debra Paget |
1959 | Madonne de l’air ( liebe, luft und lauter lügen ) de Peter Beauvais
avec Doris Kirschner
Marili – de Josef von Báky avec Sabine Sinjen Nous avons un papa ( alle tage ist kein Sonntag / zwei gitarren ) de Helmut Weiss avec Elisabeth Müller CM Le pilote m’a dit (auskunft im cockpit) de Nicolas Gessner avec Anne-Marie Blanc |
1960 | La main rouge ( die rote hand ) de Kurt Meisel
avec Eleonora Rossi Drago
Festival ( schwarze rose, Rosemarie ) de César Fernández Ardavín avec Diana Lorys La jeune pécheresse ( die junge sünderin ) de Rudolf Jugert avec Vera Tschechowa Heldinnen – de Dietrich Haugk avec Marianne Koch |
1961 | L’espion du diable / L’agent du diable ( the devil’s agent ) de John Paddy Carstairs
avec Billie Whitelaw
Napoléon II, l’aiglon – de Claude Boissol avec Jean Marais Isola Bella – de Hans Grimm avec Marianne Hold |
1962 | Dites-le avec des fleurs / Je ne suis qu’une femme ( ich bin auch nur eine frau ) de Alfred Weidenmann avec Maria Schell |
1963 | Le grand jeu de l’amour ( das große liebesspiel ) de Alfred Weidenmann
avec Nadja Tiller
Onze ans.... un jour ( elf jahre und ein tag ) de Gottfried Reinhardt avec Ruth Leuwerik Les diamants du Mékong ( la sfida viene da Bangkok / die diamantenhölle am Mekong ) de Gianfranco Parolini avec Philippe Lemaire Mozambique / Le secret de la liste rouge ( blonde fracht für Sansibar ) de Robert Lynn avec Hildegard Knef |
1964 | Le grain de sable / Le triangle – de Pierre Kast
avec Sylva Koscina
Moi et les hommes de quarante ans – de Jacques Pinoteau avec Dany Saval Epouse-moi, chéri ! ( heirate mich, cherie ) de Axel von Ambesser avec Leticia Roman Un certain désir / Passions dangereuses ( die lady ) de Hans Albin avec Ingrid Thullin Le majordome – de Jean Delannoy avec Geneviève Page |
1965 | Die schwedische jungfrau – de Kurt Wilhelm
avec Dieter Borsche
Ich suche einen mann – de Alfred Weidenmann avec Brigitte Horney Die herren – de Franz Seitz, Rolf Thiele & Alfred Weidenmann avec Mario Adorf Dis-moi qui tuer ? – de Etienne Périer avec Michèle Morgan Espionnage à Capetown ( der mann mit den 1000 masken / the man of a thousand masks / l’omo da uccidere / Upperseven, the man to kill ) de Alberto de Martino avec Karin Dor |
1966 | Playgirl ( Playgirl – Berlin ist eine Sünde wert / that woman ) de Will Tremper
avec Eva Renzi
À belles dents – de Pierre Gaspard-Huit avec Mireille Darc Ein gewissen verlangen – de ? Mes funérailles à Berlin ( funeral in Berlin ) de Guy Hamilton avec Michael Caine |
1967 | Negresco ( Negresco**** – de Eine tödliche affäre ) de Klaus Lemke
avec Gérard Blain
Manon 70 / Perverse Manon – de Jean Aurel avec Catherine Deneuve |
1968 | En pays ennemi / Mission en pays ennemi ( in enemy country / in enemy hands ) de Harry Keller avec Anjanetta Comer |
1969 | Taste of excitement / Why would anyone want to kill a nice girl like you ? – de Don Sharp
avec Sophie Hardy
Skullduggery – de Gordon Douglas avec Burt Reynolds |
1971 | CM Point virgule – de Jean Dasque avec Laurence Badie |
1972 | La tentation dans le vent de l’été ( versuchung im sommerwind ) de Rolf Thiele avec Yvonne Furneaux |
1983 | Bolero – de Rüdiger Nüchtern avec Hans Brenner |
1987 | Les souvenirs meurent toujours deux fois ( klassäzämekunft / klassentreffen / class reunion ) de Walter Deuber & Peter Stierlin avec Ursula Andress |
1991 | Linda – de Ottokar Runze avec Christel Harthaus |
AUTRES PRIX : | |
Prix d’honneur aux prix du cinéma germanique, Allemagne ( 1980 ) |