1957 Les S.S. frappent la nuit (nachts, wenn der teufel kam) de Robert Siodmak avec Annemarie Düringer | 1958 Chiens, à vous de crever! (hunde, wollt ihr ewig leben) de Frank Wisbar avec Sonja Ziemann & Wolfgang Preiss | 1962 Le secret des valises noires (das geihemnis der schawzen koffer) de Werner Klingler avec Senta Berger | 1969 Et le vent apporta la violence… (e dio disse a caino) de Antonio Margheriti avec Klaus Kinski | ||
Issu d’une longue lignée d’agriculteurs bavarois, Peter Carsten est né Peter Ransenthaler le 30 avril 1928 à Weissenburg in Bayern. Après avoir quitté l’école, il travaille comme employé de banque avant de s’engager dans la Wehrmacht à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Après la guerre, Peter Carsten se produit comme chanteur dans des clubs fréquentés par les troupes américaines d’occupation, puis il décide de reprendre des études d’ingénieur à Munich. À cette époque, il rencontre le comédien Friedrich Ulmer qui lui fait découvrir le monde du théâtre. Il suit alors les cours de comédie d’Ulmer et fait ses premières apparitions sur scène au Théâtre de Munich. En 1947, il joue son premier vrai rôle dans la pièce de Carl Orff «Die Bernauerin». L’année suivante, il s’installe à Hanovre et intègre la troupe du «Junge Theater». Il se fait particulièrement remarquer dans «Un tramway nommé Désir» de Tennessee Williams. Après deux ans, il revient au Théâtre de Munich.
En 1953, Peter Carsten débute au cinéma avec un petit rôle dans «Le gueux invétéré» de Arthur Maria Rabenalt. Un an plus tard, il s’impose à l’écran en Caporal-chef Kowalski dans le drame de guerre de Paul May «08/15, la révolte du caporal Asch», un personnage qu’il reprend en 1955 dans «08/15, s’en va-t-en guerre» et «08/15, go home». Par la suite, il apparaît dans des comédies légères et romantiques telles que «Cerises dans le jardin du voisin» (1956) avec Grethe Weiser ou «Mademoiselle Scampolo» (1958) avec Romy Schneider, des comédies musicales avec Freddy Quinn, le thriller de Robert Siodmak «Les S.S. frappent la nuit» (1957) et d’excellents films de guerre comme «U47 Scapa-Flow» (1958) et «La fabrique des officiers» (1959) de Frank Wisbar. En 1957, il est le partenaire de Yves Montand dans «Un dénommé Squarcio», puis de Cliff Robertson dans «Dynamite» (1959), Charles Laughton et Van Heflin dans «Sous dix drapeaux» (1959) et de Stewart Granger dans «Héros sans retour» (1962).
Dans les années soixante, Peter Carsten internationalise sa carrière. Il tourne en Angleterre «Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur» (1965) de James Hill avec John Neuville dans le rôle de Sherlock Holmes et Donald Houston dans celui du docteur Watson, suivi du «Secret du rapport Quiller» (1965) de Michael Anderson, «La vengeance de Fu Manchu» (1966) avec Christopher Lee ou «Le dernier train du Katanga» (1967) de Jack Cardiff auprès de Rod Taylor, Jim Brown et Yvette Mimieux. En France, il est aux côtés de Jean-Paul Belmondo et Nadja Tiller dans «Tendre voyou» (1967) de Jean Becker et apparaît dans plusieurs films tournés en Italie. En 1963, il produit avec succès «Le temps de l’innocence», mais «Arminius le terrible» (1966) ou «Et le vent apporta la violence…» (1969), ses autres productions dans lesquelles il joue, ne rencontrent pas l’adhésion du public. Après deux divorces et presque totalement ruiné, il part s’installer en Yougoslavie ou il tourne plusieurs films jusqu’en 1998. Il revient régulièrement en Allemagne pour apparaître dans bon nombre de productions télévisées.
C’est auprès de sa troisième femme Lilijana, une journaliste épousée en 1983, que Peter Carsten meurt le 20 avril 2012 dans sa maison de Lucija, une petite localité proche de la station balnéaire de Piran en Slovénie. L’acteur était le père de trois enfants: Peter, Michael et Susie nés de son premier mariage.
© Pascal DONALD
1953 | Le gueux invétéré / Le gueux immortel ( der unsterbliche lump ) de Arthur Maria Rabenalt avec Ingrid Stenn |
1954 | Ça commence par un péché / Amour et sensualité ( am anfang war es sünde ) de Frantisek
Cáp avec Ruth Niehaus
08/15, la révolte du caporal Asch ( 08/15. 1. Teil ) de Paul May avec Helen Vita Das lied von Kaprun / Das lied der hohen tauern – de Anton Kutter avec Waltraut Haas Nina ( Romeo und Julia in Wien ) de Rudolf Jugert avec Anouk Aimée |
1955 | 08/15, s’en va-t-en guerre ( 08/15 : Zweiter teil ) de Paul May
avec O.E. Hasse
08/15 go home / 08/15 rentre chez lui ( 08/15 : In der heimat ) de Paul May avec Hertha von Hagen On se dispute Yolande / Le joyeux village ( das fröhliche dorf / krach um Jolanthe ) de Rudolf Schündler avec Hannelore Bollmann Weil du arm bist, mußt du früher sterben – de Paul May avec Hanna Rucker |
1956 | Cerises dans le jardin du voisin ( kirschen in Nachbars garten ) de Erich Engels
avec Grethe Weiser
Lily Marlène / Comme autrefois Lily Marlène ( wie einst Lili Marleen ) de Paul Verhoeven avec Marianne Hold Tant que mon cœur battra ( liebe ) de Horst Hächler avec Maria Schell Anastasia, la dernière fille du tzar ( Anastasia : Die letzte zarentochter ) de Falk Harnack avec Lilli Palmer La fille de la saline / Des filles et des hommes ( la ragazza della Salina / harte männer, heiße liebe: Mâdchen und männer ) de Frantisek Cáp avec Jester Naefe |
1957 | Ecoute-moi ! / Le feu sous la cendre ( ascoltami / das lied von Neapel / ...und vergib mir
meine Schuld ) de Carlo Campogalliani
avec Janet Vidor
Sept années de poisse ( scherben bringen glück / sieben jahre pech ) de Ernst Marischka avec Annie Rosar Les S.S. frappent la nuit / La nuit où le diable est venu / L’assassin frappe la nuit ( nachts, wenn der teufel kam ) de Robert Siodmak avec Annemarie Düringer Un dénommé Squarcio ( la grande strada azzura ) de Gillo Pontecorvo avec Alida Valli |
1958 | Heiße ware / Interpol greift ein – de Paul May
avec Margit Saad
Mademoiselle Scampolo ( Scampolo ) de Alfred Weidenmann avec Romy Schneider U47 Scapa-Flow ( U47 – Kapitänleutnant Prien ) de Harald Reinl avec Olga Tschechowa Peter Voss, le voleur de millions / L’insaisissable aventurier ( Peter Voss, der millionendieb ) de Wolfgang Becker avec O.W. Fischer Chiens, à vous de crever ! ( hunde, wollt ihr ewig leben ) de Frank Wisbar avec Sonja Ziemann Freddy, sa guitare et la mer ( Freddy, die gitarre und das meer ) de Wolfgang Schleif avec Freddy Quinn |
1959 | Laissez-nous vivre / Chansons de mon pays ( Heimat, deine lieder / Heimatlied ) de Paul
May avec Sabine Bethmann
Dynamite ( raubfisher in Hellas / as the sea rages ) de Horst Haechler avec Cliff Robertson Trois fantômes à bord ( drillinge an bord ) de Hans Müller avec Ann Smyrner Sous dix drapeaux ( sotto dieci bandiere ) de Duilio Coletti avec Charles Laughton Dix ans plus tard ( wenn die heide blüht ) de Hans Deppe avec Willy Fritsch La fabrique des officiers ( fabrik der offiziere ) de Frank Wisbar avec Horst Frank |
1960 | Freddy et la mélodie de la nuit ( Freddy und die melodie der nacht ) de Wolfgang Schleif
avec Heidi Brühl
Kriminaltango – de Géza von Cziffra avec Vivi Bach Les chacals meurent à l’aube / Calais… ici parle le chef ( soldatensender Calais ) de Paul May avec Hans Reiser Quel bluffeur ! ( mal drunter : Mal drüber ) de Helmut Weiss avec Susanne Cramer |
1961 | Anna Suh, la fille de Hong-Kong ( bis zum ende aller tage ) de Franz Peter Wirth
avec Ursula Lillig
Pépées et caviar / C’est pas toujours du caviar ( es muß nicht immer kaviar sein / operation caviar ) de Géza von Rádvanyi avec Geneviève Kervine Caviar sur canapé ( diesmal muß es kaviar sein ) de Géza von Rádvanyi avec Eva Bartok |
1962 | Le secret des valises noires ( das geihemnis der schawzen koffer ) de Werner Klingler
avec Senta Berger
Barras heute – de Paul May avec Monika John Héros sans retour ( marcia o crepa / commando / the legion’s last patrol / marcia o muere / marschier und krepier / sprung in die hölle ) de Frank Wisbar avec Stewart Granger Tempête sur Ceylan ( das todesauge von Ceylon / tempesta su Ceylon / storm over Ceylon / scarlet eye ) de Gerd Oswald avec Lex Barker |
1963 | Wochentags immer – de Michael Burk
avec Geneviève Cluny
Le temps de l’innocence ( die zeit der schuldlosen ) de Thomas Fantl avec Peter Pasetti Seulement production |
1964 | Espionnage à Bangkok pour U-92 ( der fluch des schwarzen Rubins / thirteen days to die / agente S3S : operazione Uranio ) de Alberto Cardone & Manfred R. Köhler avec Serge Nubret |
1965 | Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur / Sherlock Holmes contre Jack the ripper ( a
study in terror / fog ) de James Hill
avec John Neuville
All’ombra delle aquile – de Ferdinando Baldi avec Cameron Mitchell Tendre voyou – de Jean Becker avec Jean-Paul Belmondo Le secret du rapport Quiller ( the Quiller memorandum ) de Michael Anderson avec Alec Guinness |
1966 | Arminius le terrible ( Hermann der cherusker : Die schlacht im teutoburger wald / Arminius
the terrible ) de Ferdinando Baldi
avec Antonella Lualdi
+ production La vengeance de Fu Manchu ( the vengeance of Fu Manchu ) de Jeremy Summers avec Christopher Lee Mon nom est Pécos ( due once di piombo / il mio nome è Pecos / Jonny Madoc ) de Maurizio Lucidi avec Robert Woods |
1967 | Le tigre sort sans sa mère ( da Berlino l’apocalisse ) de Mario Maffei
avec Margaret Lee
Couchés dans le foin ( heubodengeflüster / heubodengeflüster in Oberbayern ) de Rolf Olsen avec Trude Marlen Le dernier train du Katanga / les deux mercenaires ( the mercenaries / dark of the sun ) de Jack Cardiff avec Rod Taylor |
1968 | L’extraordinaire évasion ( Hannibal Brooks ) de Michael Winner
avec Oliver Reed
Les folles nuits de la Bovary ( die nackte Bovary ) de Hans Schott-Schöbinger avec Edwige Fenech |
1969 | Et vint le jour des citrons noirs / C’est la loi des siciliens ( e venne il giorno dei limoni neri )
de Camillo Bazzoni avec Florinda Bolkan
Et le vent apporta la violence… ( e dio disse a caino / and god said to Cain / Cain’s revenge / Satan der rache ) de Antonio Margheriti avec Klaus Kinski + production Mister Superinvisible / Monsieur Invisible / Le séducteur invisible / L’insaisissable Monsieur Invisible ( l’inafferrabile invincibile Mr. Invisibile ) de Antonio Margheriti avec Dean Jones + production |
1970 | Idylle en plein vol / Le copilote et la princesse ( wenn du bei mir bist ) de Franz Josef
Gottlieb avec Doris Kirchner
Zeppelin – de Etienne Périer avec Elke Sommer |
1971 | Edgar Poe chez les morts vivants / Prisonnier de l’araignée / Les fantômes de Hurlevent
( nella stretta morsa del ragno / Dracula im schloß des schreckens / e venne l’alba…
ma tinto di rosse / and Dracula comes the dawn… but colored red / Dracula in the
castle of blood / in the grip of the spider / web of the spider ) de Antonio Margheriti
avec Michèle Mercier
Miss Dynamite ( tutti fratelli nel West… Per parte di padre ) de Sergio Grieco avec Lionel Stander |
1974 | Partizani ( the last guerilla / Hell River / partisan captain ) de Stole Jankovic
avec Adam West
Milano: Il clan dei Calabresi – de Giorgio Stegani avec Silvia Monti |
1975 | Les pics de Zelengore ( vrhovi Zelengore ) de Zdravko Velimirovic
avec Sergueï Bondartchouk
Devojacki most – de Miomir Miki Stamenkovic avec Zarko Radic |
1976 | Chasse à l’homme ( hajka ) de Zivojin Pavlovic
avec Barbara Nielsen
Das gesetz des clans – de Eugen York avec Gert Froebe |
1977 | Trener – de Mladomir Purisa Djordjevic
avec Ljuba Tadic
Le renard de Brooklyn / Le retour du parrain ( the squeeze / the rip off / diamond thieves / the rip-off / the heist ) de Antonio Margheriti avec Lee Van Cleef |
1978 | Arrivée avant l’aube ( stici pre svitanja / Стићи пре свитања ) de Aleksandar Djordjevic
avec Zlata Numanagic
Tren – de Stole Jankovic avec Svjetlana Knezevic Pakleni otok – de Vladimir Tadej avec Beba Loncar |
1979 | L’escadrille des partisans ( partizanska eskadrila ) de Hajrudin Krvavac avec Bekim Fehmiu |
1980 | Rad na odredjeno vreme – de Milan Jelic avec Milena Dravic |
1981 | Variola vera – de Goran Markovic avec Erland Josephson |
1982 | Twilight time / Sutton ( Twilight Тиме ) de Goran Paskaljevic avec Karl Malden |
1989 | Donator – de Veljko Bulajic avec Urska Hlebec |
1990 | La jeune fille serbe ( das serbische mädchen ) de Peter Sehr avec Mirjana Jokovic |
1998 | Kad mrtvi zapjevaju – de Krsto Papic avec Mirjana Majurec |