1933 Deux sous le soleil (zwei in sonnenschein) de Georg Jacoby avec Else Reval, Theo Lingen & Charlotte Ander | 1938 L’optimiste (der optimist) de E.W. Emo avec Henny Porten, Gusti Huber, Theo Lingen & Oskar Sima | 1942 Vive la musique! (wir machen musik) de Helmut Käutner avec Ilse Werner, Edith Oß & Grethe Weiser | 1954 Le général du diable (des teufels general) de Helmut Käutner avec Curd Jürgens & Karl Ludwig Diehl | ||
Viktor de Kowa est né le 8 mars 1904 sous le nom de Victor Paul Karl Kowarzik. Il est le fils de Karl Viktor Eugen Kowarzik, propriétaire terrien de Basse-Silésie. Après avoir vendu le domaine, il passe son enfance et sa jeunesse à Dresde, avant de déménager, en 1908, à Seifersdorf, dans la région de la Suisse saxonne, où il fait également ses études. En 1913, la famille s’installe à Chemnitz où il fréquente une école de cadets à la demande de son père. Peu enclin à la vie militaire, il termine ses études à la «Staatliche Kunstakademie» de Dresde, où il suit une formation d’affichiste et d’illustrateur de mode.
Ensuite, Viktor de Kowa prend des cours de théâtre auprès de Erich Ponto qui s’aperçoit très vite du potentiel d’acteur du jeune homme. Il fait de modestes débuts à la «Waldbühne Sohland», avant d’être sous contrat au «Dresdner Staatstheater» de 1918 à 1923. Après des engagements dans plusieurs salles de spectacle en Allemagne, il se fixe à Berlin et se produit régulièrement au «Volksbühne» et au «Deutsches Theater», puis au «Preußischen Staatstheater» jusqu’en 1943. Dans un premier temps, il se fait un nom avec des rôles de jeunes premiers, avant d’interpréter des personnages plus dramatiques. Il a notamment créé le personnage principal de la comédie «Le mariage de Figaro» de Beaumarchais, Junker Bleichenwang dans la pièce de Shakespeare «La nuit des rois» ou l’héritier français du trône le futur Charles VII dans le drame «Sainte jeanne» de George Bernard Shaw.
Après quelques apparitions au cinéma à la fin des années 20, Viktor de Kowa se fait remarquer dans le film de guerre «1914, fleurs meurtries» (1930) de Richard Oswald. Il devient alors la tête d’affiche d’une quarantaine de productions, principalement dans des romances et des comédies. Il rejoint le parti nazi et réalise le film de propagande «Kopf hoch, Johannes!» en 1940. Le film idéalise l’éducation de la jeunesse allemande dans les instituts politiques nationalistes, ce qui lui vaut d’être inscrit sur la liste des «Gottbegnadeten» liste qui rassemble les artistes importants du régime nazi. Cela lui permet d’échapper à sa conscription dans la Wehrmacht, bien que le ministre de la propagande Joseph Goebbels soit déçu par sa mise en scène. Après la Guerre, malgré ses compromissions avec les nazis, il est peu inquiété sous prétexte qu’il aurait été proche d’un groupe de résistance depuis 1940. Il poursuit sa carrière théâtrale et tourne encore dans une vingtaine de films, dont dans «Le général du diable» (1954) de Helmut Käutner, avec Curd Jürgens, et dans «Scampolo» (1958) de Alfred Weidenmann, avec Romy Schneider.
En 1926, Viktor de Kowa épouse l’actrice Ursula Grabley. Après leur divorce en 1938, il se marie en 1941 avec la chanteuse japonaise d’opéra Michiko Tanaka. En mars 1971, il accepte un poste de professeur de théâtre européen pendant trois ans à la «Takarazuka Drama School» d’Osaka, sans jamais réussir à s’installer définitivement dans le pays natal de sa femme. L’acteur succombe à un cancer le 8 avril 1973, un mois après son 69ème anniversaire, après de longues souffrances à l’hôpital universitaire de Berlin-Ouest. Un an plus tôt, il avait pu célébrer son 50ème anniversaire de scène, pour lequel le chancelier Willy Brandt l’a félicité et lui a remis la Grand-Croix de l’Ordre du mérite de la République fédérale d’Allemagne. L’artiste est inhumé au cimetière Heerstrasse de Berlin, où son épouse Michiko sera également enterrée en mai 1988.
© Philippe PELLETIER – Remerciements à Venicy MOUNDAYA
1927 | The heart thief – de Nils Olaf Chrisander
avec Lya De Putti
Seulement figuration |
1928 | Un Casanova moderne ( der moderne Casanova ) de Max Obal & Rudolf Walther-Fein avec Vivian Gibson |
1929 | Danseuse de corde / Sang de nomade ( Katharina Knie / die seiltanzerin / seiltanzer ) de Karl Grune avec Carmen Boni |
1930 | Pension Schöller – de Georg Jacoby
avec Truus Van Aalten
1914, fleurs meurtries ( 1914, die letzten tage vor dem Weltbrand ) de Richard Oswald avec Oskar Homolka |
1931 | La fée du carnaval ( die faschingsfee ) de Hans Steinhoff
avec Camilla Spira
Sex-appeal / l’appel du sexe ( der wahre Jakob / das mädchen vom variete ) de Hans Steinhoff avec Anny Ahlers L’autre côté ( die andere seite ) de Heinz Paul avec Conrad Veidt La fierté de la troisième Compagnie ( der stolz der 3. Kompanie ) de Fred Sauer avec Anton Walbrook CM Fasse dich kurz – de Luis Domke avec Olivia Fried |
1932 | Histoires extraordinaires ( unheimliche geschichten / fünf unheimliche geschichten ) de
Richard Oswald avec Paul Wegener
Tannenberg – de Heinz Paul avec Käthe Haack L’Orlov / Le diamant du Tsar ( der diamant des zaren / der Orlow ) de Max Neufeld avec Liane Haid Le front invisible ( die unichtbare front ) de Richard Eichberg avec Trude von Molo |
1933 | Le coureur de Marathon ( der läufer von Marathon ) de Ewald André Dupont
avec Brigitte Helm
Typhon ( polizeiakte 909 / der fall tokeramo / taifun ) de Robert Wiene avec Valéry Inkijinoff Il était une fois un musicien ( es war einmal ein musikus ) de Frederic Zelnik avec Trude Berliner Sous le loup de dentelle / Dis-moi qui tu es ( sag’mir, wer du bist ) de Georg Jacoby avec Otto Wallburg Chanson autour du monde / Le chanteur de Venise ( ein liebe geht um die welt / ein lied geht durch die welt / ein sänger des volkes ) de Richard Oswald avec Charlotte Ander Petit Papa / Mon petit homme ( kleiner mann, was nun ? ) de Fritz Wendhausen avec Fritz Kampers Deux sous le soleil ( zwei in sonnenschein ) de Georg Jacoby avec Else Reval Château de rêves ( das schloß im Süden ) de Géza von Bolváry avec Paul Kemp Jeunes filles d’aujourd’hui ( mädels von heute ) de Herbert Selpin avec Lily Rodien Si j’étais le roy ( wenn ich könig wär / sehnsucht nach dem glück ) de J.A. Hübler-Kahla avec Camilla Horn Les finances du grand-duc ( die finanzen des großherzogs ) de Gustaf Gründgens avec Maria Loya Nuit de mai ( der junge baron Neuhaus ) de Gustav Ucicky avec Käthe von Nagy |
1934 | Pappi – de Arthur Maria Rabenalt
avec Hans Deppe
Da stimmt was nicht – de Hans H. Zerlett avec Elga Brink Lockvogel – de Hans Steinhoff avec Oskar Sima Un enfant, un chien, un vagabond ( ein kind, ein hund, ein vagabund / vielleicht war’s nur ein Traum ) de Arthur Maria Rabenalt avec Waldemar Müller Ma vie pour Maria Isabel ( mein leben für Maria Isabell ) de Erich Waschneck avec Veit Harlan Que suis-je sans toi ? ( was bin ich ohne dich ? ) de Arthur Maria Rabenalt avec Lissy Arna Seulement apparition |
1935 | Bluff ( lärm um weidenmann / viel lärm um nichts ) de J.A. Hübler-Kahla
avec Ursula Grabley
Spiel an bord – de Herbert Selpin avec Hubert von Meyerinck Le scandale de la chauve-souris ( skandal um die fledermaus ) de Herbert Selpin avec Alfred Abel |
1936 | Die große und die kleine welt / Die große und die kleine glück – de Johannes Riemann
avec Heinrich George
Yette la divine ( die göttliche Jette ) de Erick Waschneck avec Grethe Weiser |
1937 | La folle imposture ( verprich mir nichts ! ) de Wolfgang Liebeneiner
avec Luise Ullrich
Mit versiegelter order – de Karl Anton avec Hans Adalbert Schlettow Je t’aime ( ich liebe dich ) de Herbert Selpin avec Olga Limburg + scénario |
1938 | Kleiner mann : Ganz groß – de Robert A. Stemmle
avec Gusti Huber
L’optimiste ( der optimist / der ölrausch ) de E.W. Emo avec Henny Porten Scheidungreise – de Hans Deppe avec Heli Finkenzeller |
1939 | Schneider Wibbel – de Viktor de Kowa
avec Fita Benkhoff
Seulement réalisation Casanova marié ( Casanova heiratet ) de Viktor de Kowa avec Lizzi Waldmüller Seulement voix, narration & réalisation |
1940 | Kopf hoch, Johannes – de Viktor de Kowa
avec Dorothea Wieck
Seulement réalisation |
1942 | L’affaire Styx ( die sache mit Styx ) de Karl Anton
avec Laura Solari
Vive la musique ! ( wir machen musik ) de Helmut Käutner avec Ilse Werner |
1943 | Jeune fille sans famille ( altes herz wird wieder jung ) de Erich Engel
avec Emil Jannings
Ein glücklicher mensch / Schule des lebens – de Paul Verhoeven avec Maria Landrock |
1944 | La vie continue ( das leben geht weiter )de Wolfgang Liebeneiner
avec Hilde Krahl
Intimitäten – de Paul Martin avec Camilla Horn Entre hier et demain ( zwischen gestern und morgen ) de Harald Braun avec Winnie Markus |
1945 | Peter Voss le voleur de millions ( Peter Voss, der millionendieb ) de Karl Anton
avec Else von Möllendorff
Dites la vérité ( sag’die wahrheit ) de Helmut Weiss avec Sonja Ziemann Seulement production |
1949 | Anonyme briefe – de Arthur Maria Rabenalt avec Cornell Borchers |
1950 | La belle Galathée / Le modèle récalcitrant ( die wunderschöne Galathee ) de Rolf Meyer
avec Hannelore Schroth
Skandal in der Botschaft – de Erik Ode avec Mady Rahl Melodie des Schicksals – de Hans Schweikart avec Brigitte Horney |
1951 | Der blaue stern des Südens – de Wolfgang Liebeneiner avec Charlott Daudert |
1952 | Le prince de Pappenheim ( der fürst von Pappenheim ) de Hans Deppe avec Käthe Haack |
1953 | Histoire d’un grand amour ( eine liebesgeschichte ) de Rudolf Jugert avec Hildegard Knef |
1954 | Hochstaplerin der liebe – de Hans H. König
avec Viktor Staal
Le général du diable ( des teufels general ) de Helmut Käutner avec Marianne Koch |
1955 | Der himmel ist nie ausverkauft – de Alfred Weidenmann
avec Hardy Kruger
Vor gott und den menschen – de Erich Engel avec Hans Söhnker Musik im blut – de Erik Ode avec Nadia Gray Une fille des Flandres ( ein mädchen aus Flandern ) de Helmut Käutner avec Nicole Berger DO Plus de place pour les bêtes sauvages ( kein platz für wilde tiere ) de Bernhard Grzimek & Michael Grzimek Seulement voix & narration |
1956 | Nichts als ärger mit der liebe – de Thomas Engel avec Ursula Herking |
1958 | Mademoiselle Scampolo ( Scampolo ) de Alfred Weidenmann
avec Romy Schneider
Le ciel n’est pas à vendre / Sacrifice inutile ( der veruntreute himmel ) de Ernst Marischka avec Christine Kaufmann |
1959 | Une nuit à Monte Carlo / Ça peut toujours servir ( bomben auf Monte Carlo / Eddie läßt die
bombe platzen / ein natch in Monte Carlo ) de Georg Jacoby
avec Marion Michael
TV Brave diebe – de Viktor de Kowa & Reinhard Elsner avec Agnes Windeck Seulement décors & réalisation |
1960 | Accord final ( schlußakkord ) de Wolfgang Liebeneiner avec Eleanora Rossi Drago |
1961 | Pépées et caviar / C’est pas toujours du caviar ( es muß nicht immer kaviar sein / operation
caviar ) de Géza von Rádvanyi
avec Geneviève Kervine
Le faussaire de Londres ( der fälscher von London ) de Harald Reinl avec Karin Dor |
1962 | Caviar sur canapé ( diesmal muß es kaviar sein ) de Géza von Rádvanyi avec Eva Bartok |
1963 | La maison de Montevideo ( das haus in Montevideo ) de Helmut Käutner
avec Ruth Leuwerik
Rencontre à Salzburg / Deux jours à vivre ( begegnung in Salzburg ) de Max Friedmann avec Nadia Gray |
1966 | Tonnerre sur la frontière / Massacre à la frontière ( Winnetou und sein freund Old Firehand / thunder at the border / Winnetou : Thunder at the border ) de Alfred Vohrer avec Marie Versini |
1970 | TV Die lieben Kinder – de Günther Meyer-Goldenstädt
avec Grethe Weiser
Seulement mise en scène théâtrale de la pièce filmée |