1938 Le proscrit (kidnapped) de Alfred L. Werker avec Warner Baxter, C. Aubrey Smith & Freddie Bartholomew | 1939 Saboteurs à l’œuvre (sabotage) de Harold Young avec Gordon Oliver, Charley Grapewin & Paul Guilfoyle | 1948 Scandale en première page (that wonderful urge) de Robert B. Sinclair avec Tyrone Power & Gene Tierney | 1953 Les rebelles de San Antone (San Antone) de Joseph Kane avec Rod Cameron & Forrest Tucker | ||
Fille de commerçants en appareils électriques, Arleen Whelan voit le jour le 1er septembre 1916, à Salt Lake City, dans l’Utah. Diplômée de la Manual Arts High School de l’Utah, elle part en Californie et travaille quelques temps comme manucure sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles. La très jolie jeune fille est rapidement repérée par le réalisateur H. Bruce Humberstone qui la recommande au producteur Daryl F. Zanuck.
Arleen Whelan débute modestement au cinéma en 1937, dans «On again off again» aux côtés des comiques Bert Wheeler et Robert Woolsey. L’année suivante, Zanuck l’impose pour le premier rôle féminin dans «Le proscrit» où elle donne la réplique à Joel McCrea, puis dans «L’îles des angoisses» avec Don Ameche. Elle est quelques temps pressentie pour interpréter Scarlet O’Hara dans «Autant en emporte le vent», mais Daryl lui préfère Vivien Leigh. En 1939, elle joue sous la direction de John Ford dans «Vers sa destinée» avec Henry Fonda. Arleen est alors une des actrices les plus en vue de la capitale du cinéma, mais déjà Zanuck s’intéresse à d’autres starlettes. Délaissée par son mentor, la jeune vedette apparaît néanmoins dans quelques films sans grand intérêt. Arleen Whelan oriente alors sa carrière vers la scène. Elle quitte Hollywood et part pour Broadway. Auréolée du succès de ses années Zanuck, elle décroche un rôle dans la comédie musicale «Les Doughgirls». La pièce de Joseph Fields est un triomphe et sera jouée 671 fois, de décembre 1942 à juillet 1944. Elle enchaîne avec «Oh brother!» de Jacques Deval, mais la pièce ne reste à l’affiche que trois semaines. Elle retourne à Hollywood et reprend sa carrière cinématographique chez Paramount dans «Ma femme le capitaine» (1946) de Mitchell Leisen.
Par la suite, Arleen Whelan renoue avec son statut de vedette de cinéma en partageant l’affiche avec des grandes stars. Elle travaille avec plusieurs grands studios de cinéma et joue dans divers genres de films, y compris des comédies, des drames et des films romantiques. Elle est alors saluée pour sa beauté, son talent d’actrice polyvalente et sa capacité à incarner une large gamme de rôles. Elle retrouve notamment Joel McCrea dans «Femme de feu» (1946), puis elle tourne aux côtés de Tyrone Power dans «Scandale en première page» (1948) et de William Holden dans «Le démon du logis» (1949). Dans les années quarante, elle épouse successivement Alexander d’Arcy (de 1940 à 1943), un acteur d’origine égyptienne, puis Hugh Owen (de 1943 à 1953), un directeur de la Paramount. Chaque fois, elle divorcera.
En 1952, Arleen Whelan retrouve John Ford pour «Le soleil brille pour tout le monde», un très joli film humaniste mais qui, hélas, ne trouve pas son public. L’année suivante, elle est la tête d’affiche féminine de «San Antone» de Joseph Kane, un western de série B de la Republic Pictures avec Rod Cameron. En 1957, elle joue encore dans deux petits westerns de Albert C. Gannaway avec Jim Davis, puis elle se marie avec le docteur Warren Cagney et s’éloigne définitivement des plateaux de cinéma. Après son troisème divorce en 1961, Arleen Whelan se retire définitivement dans sa propriété de Laguna Niguel en Californie, et se consacre pleinement à sa famille. L’actrice décède le 8 avril 1993, à Orange County en Californie, emportée par une hémorragie cérébrale, elle avait soixante-seize ans.
© Philippe PELLETIER
1937 | On again off again – de Edward F. Cline avec Bert Wheeler |
1938 | Le proscrit ( kidnapped ) de Alfred L. Werker
avec Warner Baxter
L’île des angoisses / Ellis Island ( gateway ) de Alfred L. Werker avec Don Ameche Monsieur Tout-le-Monde / Merci pour tout ( thanks for everything ) de William A. Seiter avec Adolphe Menjou CM Rhumba rhythm at the Hollywood La Conga – de Sammy Lee avec Sally Payne Seulement apparition |
1939 | Boy friend – de James Tinling
avec Richard Bond
Vers sa destinée ( young Mr. Lincoln ) de John Ford avec Henry Fonda Saboteurs à l’œuvre ( sabotage / spies at work ) de Harold Young avec Gordon Oliver |
1940 | Jeunesse / Nous ne sommes plus des enfants ( young people ) de Allan Dwan
avec Jack Oakie
Charter pilot – de Eugene Forde avec Lloyd Nolan |
1941 | La tante de Charley ( Charley’s aunt / Charley’s American aunt ) de Archie Mayo
avec Jack Benny
Castle in the desert / Charlie Chan in castle in the desert – de Harry Lachman avec Sidney Toler |
1942 | Sundown Jim – de James Tinling avec Joe Sawyer |
1943 | Le cabaret des étoiles ( stage door canteen ) de Frank Borzage
avec Johnny Weissmuller
Seulement apparition |
1946 | Ma femme le capitaine ( suddenly, it’s spring ) de Mitchell Leisen
avec Macdonald Carey
Femme de feu / Garde du corps ( ramrod ) de André De Toth avec Joel McCrea |
1947 | Hollywood en folie ( variety girl ) de George Marshall
avec DeForest Kelley
Seulement apparition The senator was indiscret / Mr. Ashton was indiscreet – de George S. Kaufman avec William Powell |
1948 | Scandale en première page ( that wonderful urge ) de Robert B. Sinclair avec Tyrone Power |
1949 | Le démon du logis / Le démon du foyer ( dear wife ) de Richard Haydn avec William Holden |
1951 | La caravane des évadés ( Passage West / high venture ) de Lewis R. Foster
avec John Payne
Les flèches brûlées / Les démons rouges ( flaming feather ) de Ray Enright avec Sterling Hayden |
1952 | N’embrassez pas les Wacs ( never wave at a WAC / the private wore skirts ) de Norman Z.
McLeod avec Paul Douglas
Le soleil brille pour tout le monde ( the sun shines bright ) de John Ford avec John Russell Les rebelles de San Antone ( San Antone ) de Joseph Kane avec Forrest Tucker |
1956 | Les rescapés du Bounty ( the women of Pitcairn Island ) de Jean Yarbrough avec John Smith |
1957 | La terreur galopante ( the badge of Marshall Brennan ) de Albert C. Gannaway
avec Jim Davis
L’ultime chevauchée ( raiders of old California ) de Albert C. Gannaway avec Lee Van Cleef |