![]() 1951 Le cœur du monde (herz der welt) de Harald Braun avec Hilde Krahl, Werner Hinz & Dorothea Wieck | ![]() 1953 Son altesse royale (königliche hoheit) de Harald Braun avec Ruth Leuwerik, Lil Dagover & Paul Bildt | ![]() 1956 Là-bas dans la bruyère (rot ist die liebe) de Karl Hartl avec Susanne Cramer, Cornell Borchers & Barbara Rütting | ![]() 1963 Le crapaud masqué (der schwarze abt) de Franz Josef Gottlieb avec Werner Peters & Joachim Fuchsberger | ||
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Issu d’une famille d’artistes, Dieter Albert Eugen Rolloman Borsche naît le 25 octobre 1909, à Hanovre, ville de l’Empire Allemand. Son père, musicien et professeur de musique, et sa mère chanteuse, l’orientent très tôt vers l’école de danse de Ivonne Georgi et Harald Kreutzberg. En 1930, c’est tout naturellement qu’il devient danseur au Städtischen Oper de Hanovre.
En 1935, le jeune homme abandonne la danse pour se consacrer à la comédie. Doté d’une voix claire et d’un physique avantageux, il décroche rapidement des rôles d’amants romantiques et de jeunes premiers pour les théâtres de Weimar, de Kiel, de Danzig et de Breslau. Très accaparé par la scène, il apparaît occasionnellement au cinéma dans des rôles secondaires au cours des années trente.
La carrière cinématographique de Dieter Borsche décolle réellement en 1949 avec son interprétation de Kaplan von Imhoff, le jeune ecclésiastique dans «Veillée», un drame réalisé par Harald Braun. Au cours des années cinquante, les premiers rôles s’enchaînent et font de lui une des vedettes préférées du public germanique. Parmi ses meilleures prestations, nous pouvons citer : le Docteur Holl, qui sauve de la mort la jolie Maria Schell, dans «Dr. Holl, histoire d’un grand amour» (1951) de Rolf Hansen; le Prince Klaus Heinrich dans «Son altesse royale» (1953) avec Lil Dagover; Klaus von Barring dans «Die Barrings» (1955) de Rolf Thiele et le Capitaine Rahe dans «Le temps d’aimer et le temps de mourir» (1958) de Douglas Sirk. Signalons aussi sa présence au générique, aux côtés de Fernandel et Samia Gamal, dans «Ali Baba et les quarante voleurs» (1954) de Jacques Becker, mais également auprès de Jean Marais dans «Le guérisseur» (1954) de Yves Ciampi, deux productions françaises.
Les années soixante sont marquées par deux grands triomphes théâtraux : «Der Stellvertreter» (1963) où il interprète le Pape Pie XII et «Das Halstuch» (1969) une pièce de Francis Durbridge. Pour le grand écran, il reste une star très populaire en jouant dans des productions tirées de l’œuvre d’Edgar Wallace, telles que: «Le crapaud masqué» (1963) de Franz Josef Gottlieb et «Le bourreau de Londres» (1963) de Edwin Zbonek. La fin de la décennie se distingue par ses prestations pour la télévision et dans des films adaptés des nouvelles de Karl May: «Mission dangereuse au Kurdistan» (1965) et «Au royaume des lions d’argent» (1965), tous deux également interprétés par Lex Barker.
Souffrant depuis plusieurs années d’une grave maladie musculaire, Dieter Borsche met un terme à sa carrière au cinéma en 1970 avec le film de Rolf Hansen «Et dieu créa le mal». Cloué dans un fauteuil roulant, il apparaît encore dans une dizaine de productions télévisées au cours des années soixante-dix. Il fait ses adieux au monde du spectacle, en 1981, avec son rôle du Général Walter Bielstock dans la célèbre série télévisée «Golden zeiten – L’âge d’or».
En 1979, la République Fédérale Allemande l’honore de la Croix du Mérite pour sa prestigieuse participation à la vie culturelle du pays. Dieter Borsche meurt le 5 août 1982, à Nuremberg, des suites de complications dues à sa dystrophie musculaire.
© Philippe PELLETIER

1935 | Un testament idiot / Tout ça à cause du chien ( alles weg’n dem hund ) de Fred Sauer avec Julia Serda |
1937 | Comme autrefois en mai ( wie einst im mai ) de Richard Schneider-Edenkoben avec Charlotte Ander |
1938 | Une histoire d’amour prussienne / La légende de l´amour ( liebeslegende / Preußische liebesgeschichte / liebesgeschichte ) de Paul Martin avec Willy Fritsch |
1939 | La bien-aimée ( die geliebte ) de Gerhard Lamprecht
avec Paul Otto
Die kluge schwiegermutter – de Hans Deppe avec Rosita Serrano |
1941 | Jungens – de Robert A. Stemmle avec Bruni Löbel |
1949 | Veillée ( nachtwache ) de Harald Braun avec Luise Ullrich |
1950 | La comète ( der fallende stern ) de Harald Braun
avec Werner Krauss
Un jour viendra ( es kommt ein tag ) de Rudolf Jugert avec Lil Dagover |
1951 | Fanfare d’amour ( fanfaren der liebe ) de Kurt Hoffmann
avec Beppo Brem
Aux frontières du péché / Frontière du crime ( sündige grenze ) de Robert A. Stemmle avec Inge Egger Le cœur du monde ( herz der welt ) de Harald Braun avec Hilde Krahl Dr. Holl, histoire d’un grand amour / Angelika ( Dr. Holl ) de Rolf Hansen avec Maria Schell |
1952 | Papa veut se remarier / Une femme pour papa ( vater braucht eine frau ) de Harald Braun
avec Bruni Löbel
La grande tentation ( die große versuchung ) de Rolf Hansen avec Ruth Leuwerik Le vicaire de San Lorenzo ( der kaplan von San Lorenzo ) de Gustav Ucicky avec Charles Régnier |
1953 | Son altesse royale ( königliche hoheit ) de Harald Braun
avec Lil Dagover
Les fanfares du mariage / Mariage en fanfare ( fanfaren der ehe ) de Hans Grimm avec Ilse Petri Pouquoi divorcer ? ( muß man sich gleich scheiden lassen ? ) de Hans Schweikart avec Ruth Leuwerik Le guérisseur – de Yves Ciampi avec Danièle Delorme |
1954 | Ali Baba et les quarante voleurs / Ali Baba – de Jacques Becker
avec Samia Gamal
Anneliese ( ich war ein häßliches mädchen ) de Wolfgang Liebeneiner avec Karlheinz Böhm San Salvatore – de Werner Jacobs avec Carl Wery |
1955 | Escale à Orly ( zwischenlandung in Paris ) de Jean Dréville
avec Dany Robin
La famille Barring / Les Barring ( die Barrings ) de Rolf Thiele avec Nadja Tiller |
1956 | Si nous étions tous des anges ( wenn wir all engel wären ) de Günther Lüders
avec Marianne Koch
Les nuits du perroquet vert / Au Perroquet Vert / Les nuits du perroquet d’or ( nachts im grünen kakadu ) de Georg Jacoby avec Marika Rökk La reine Louise ( königin Luise ) de Wolfgang Liebeneiner avec Bernhard Wicki Là-bas dans la bruyère ( rot ist die liebe ) de Karl Hartl avec Susanne Cramer |
1958 | Mélodie du souvenir ( zwei herzen im mai ) de Géza von Bolváry
avec Carla Hagen
U47 Scapa-Flow ( U47 – Kapitänleutnant Prien ) de Harald Reinl avec Sabine Sesselmann Le temps d’aimer et le temps de mourir ( a time to love and a time to die / will o’ the wisp ) de Douglas Sirk avec John Gavin |
1959 | Un trône pour Christine ( un trono para Cristy / ein thron für Christine ) de Luis César Amadori avec Christine Kaufmann |
1960 | J’ai appris ça à Paris ( das hab ich in Paris gelernt ) de Thomas Engel
avec Birgit Bergen
Cent hommes et une jeune fille ( Sabine und die hundert männer ) de Wilhelm Thiele avec Yehudi Menuhin Les mystères de Londres / Les yeux noirs de Londres ( die toten augen von London / geheimnis von London ) de Alfred Vohrer avec Klaus Kinski |
1961 | Les copains et l’amour ( muss i denn zum städtele hinaus ) de Hans Deppe
avec Barbara Frey
Les tueurs du R.S.R.2 ( das feuerschiff ) de Ladislao Vajda avec Aldo Fabrizi |
1962 | Der rote rausch – Wolfgang Schleif
avec Marina Petrova
La vengeance du Dr. Corrie / Vengeance ( ein toter sucht seinen mörder / the brain / a dead man seeks his murderer / over my dead body ) de Freddie Francis avec Anne Heywood Seulement apparition Les années heureuses / Les Thorwald ( die glücklichen jahre der Thorwalds ) de John Olden & Wolfgang Staudte avec Elisabeth Bergner |
1963 | Le crapaud masqué ( der schwarze abt ) de Franz Josef Gottlieb
avec Werner Peters
Mabuse attaque Scotland Yard / Scotland Yard traque Dr. Mabuse ( Scotland Yard jagt Dr. Mabuse / die scharlachrote dschunke ) de Paul May avec Peter van Eyck Le bourreau de Londres ( der henker von London ) de Edwin Zbonek avec Maria Perschy Angélique marquise des anges – de Bernard Borderie avec Michèle Mercier |
1964 | Le fantôme de Soho ( das phantom von Soho ) de Franz Josef Gottlieb
avec Barbara Rütting
Le prince noir / A la poursuite de Schut / Au pays des Skipétars ( der schut / una carabin per schut/ the shoot / sut/ yellow devil ) de Robert Siodmak avec Marianne Hold Un gynécologue accuse ( ein frauenarzt klagt / angeklagt : Dr. Thomas ) de Falk Harnack avec Hans Nielsen Les chercheurs d’or de l’Arkansas ( die goldsucher von Arkansas / alla conquista dell’ Arkansas / massacre at Marble City / conquerors of Arkansas ) de Paul Martin avec Philippe Lemaire La septième victime / La 7ème victime ( das siebente opfer ) de Franz Josef Gottlieb avec Walter Rilla Seulement apparition |
1965 | Mission dangereuse au Kurdistan ( el salvaje Kurdistán / wild Kurdistan / durchs wilde
Kurdistan ) de Franz Josef Gottlieb
avec Marie Versini
Die schwedische jungfrau – de Kurt Wilhelm avec Paul Hubschmid Au royaume des lions d’argent ( im reich des silbemen löwen / el ataque de los kurdos ) de Franz Josef Gottlieb avec Lex Barker |
1966 | Un médecin constate ( der artz stellt fest… ) de Aleksander Ford avec Sabine Bethmann |
1967 | Quand Ludwig part en manœuvre ( wenn Ludwig ins manöver zieht ) de Werner Jacobs avec Chantal Goya |
1968 | Le médecin de Hambourg / Le docteur de Hambourg ( der arzt von St. Pauli ) de Rolf Olsen avec Heinz Reinche |
1969 | Lady Hamilton / Les amours de Lady Hamilton ( Lady Hamilton – Zwischen schmach und liebe ) de Christian-Jaque avec John Mills |
1970 | Un prêtre pas comme les autres / Et dieu créa le mal / Monsieur le curé est mis au vert et voit rouge... ( der pfarrer von St. Pauli ) de Rolf Olsen avec Curd Jürgens |
AUTRES PRIX : | |
Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, Allemagne ( 1974 ) |