1932 Raspoutine et l’impératrice (Rasputin and the empress) de Richard Boleslawski | 1944 Rien qu’un cœur solitaire (none but the lonely heart) de Clifford Odets avec Cary Grant & Barry Fitzgerald | 1949 Le Danube rouge (the red Danube) de George Sidney avec Walter Pidgeon, Janet Leigh & Peter Lawford | 1952 Bas les masques (deadline U.S.A.) de Richard Brooks avec Humphrey Bogart, Kim Hunter & Ed Begley | ||
Ethel Mae Blythe naît le 15 août 1879, à Philadelphie, dans l’état de Pennsylvanie, aux Etats-Unis. Ses parents, Maurice Barrymore et Georginia Drew, forment le couple de comédiens le plus célèbre de la scène New-Yorkaise. Elle a deux frères, John Barrymore et Lionel Barrymore, qui laisseront également, en leurs temps, une trace indélébile dans le théâtre et le septième art. Après une enfance et une scolarité dans les meilleurs établissement américains, Ethel monte sur les planches à l’âge de quatorze ans, sous la houlette de son oncle, John Drew, également comédien très réputé. C’est en 1900 qu’Ethel connaît son premier triomphe à Broadway. Elle a vingt-et-un ans et devient «La première Dame du théâtre américain». À vingt-sept ans, elle épouse un colonel de l’Armée Américaine, Russell Grissworld, dont elle divorcera quatorze ans plus tard, et avec qui elle aura trois enfants.
C’est en 1914 que Ethel Barrymore fait ses débuts au cinéma. George Irving réalise «The nightingale», avec Conway Tearle, et le rôle qu’interprète Ethel est écrit spécialement pour elle. Aimant toutes les formes d’art, elle n’en demeure pour le moins septique quant au cinéma et reste fidèle à la scène. Mais, elle changera d’avis quelques années plus tard. Elle tourne néanmoins jusqu’en 1920, plusieurs films, dont certains avec ses frères, John et Lionel, qui est également metteur en scène. Puis, elle met sa carrière d’actrice de cinéma entre parenthèses et retourne vers ses premières amours, le théâtre.
Ethel Barrymore revient vers les plateaux de cinéma pour faire partie de «l’entreprise familiale» qu’est «Raspoutine et l’Impératrice», réalisé en 1932 par Richard Boleslawski, avec Diana Wynyard, ses frères John Barrymore, qui interprète le Prince Youssoupov et Lionel Barrymore en Raspoutine. Elle s’éloigne dix années des plateaux et fait un retour remarqué en 1944, aux côtés de Cary Grant dans «Rien qu’un cœur solitaire», pour lequel elle remporte l’Oscar du meilleur second rôle féminin. C’est à cette époque où Ethel prend goût au septième art. Elle tourne avec les plus grands réalisateurs et côtoie les plus grandes vedettes de l’écran. Citons, entre autres, Alfred Hitchcock pour «Le procès Paradine» (1947), avec Louis Jourdan, Alida Valli, Charles Laughton et Gregory Peck qu’elle retrouve l’année suivante dans «Passion Fatale» de Robert Siodmak; Elia Kazan pour «L’héritage de la chair» (1949 avec Jeanne Crain; Richard Brooks pour «Bas les masques» (1952) avec Humphrey Bogart; et Vincente Minnelli dans le film à sketch coréalisé avec Gottfried Reinhardt, «Histoire de trois amours» (1953), ou Ethel joue avec Leslie Caron et Farley Granger dans le segment «Mademoiselle».
En 1956, Ethel Barrymore publie «Memories», son autobiographie, ou le public découvre une grande artiste pleine d’humour et passionnée de base-ball. Atteinte de tachycardie, sur les conseils de son médecin, elle freine quelque peu ses activités. Au début du mois de juin 1959, elle décide de se faire hospitaliser pour passer quelques examens. Le 18 juin, elle décède d’un arrêt cardiaque à Beverly Hills. Elle qui a vu un théâtre de Broadway rebaptisé «Ethel Barrymore’s Theatre», en 1928, disait, en parlant de sa profession: «La moitié des personnes à Hollywood meurent d’envie d’être découvertes, et l’autre moitié, de l’être à titre posthume …» Ethel Barrymore est la tante de John Drew Barrymore et la grand-tante de Drew Barrymore.
© Christophe LAWNICZAK
1914 | The nightingale – de George Irving avec Conway Tearle |
1915 | Le jugement final ( the final judgement ) de Edwin Carewe
avec H. Cooper Cliffe
The kiss of hate – de William Nigh avec Robert Elliott |
1916 | The awakening of Helena Ritchie – de John W. Noble
avec Robert Cummings
The white raven – de George D. Baker avec William R. Davidson The call of her people – de John W. Noble avec Robert Whittier |
1917 | The lifted veil – de George D. Baker
avec Frank Gilmore
The eternal mother – de Frank Reicher avec Charles Sutton Parade de la Crois Rouge Nationale ( National Red Cross pageant ) de Christy Cabanne avec Lionel Barrymore The greatest power / Her greatest power – de Edwin Carewe & Edward Le Saint avec Cecil Owen Life’s whirlpool – de Lionel Barrymore avec Alan Hale |
1918 | An american widow – de Frank Reicher
avec Irving Cummings
Miss Mac Chesney ( our Mrs. McChesney ) de Ralph Ince avec Wilfred Lytell The spender – de Charles Swickard avec Bert Lytell |
1919 | The test of honor – de John S. Robertson avec John Barrymore |
1920 | The divorcee – de Herbert Blaché avec Holmes Ratcliff |
1922 | CM Starland review No. 13 – de ?
avec Nora Bayes
Seulement apparition |
1932 | Raspoutine et l’impératrice ( Rasputin and the empress / Rasputin the mad monk )de Richard
Boleslawski avec Diana Wynyard
CM All at sea – de E.H. Keinert Seulement apparition |
1943 | DO Show business at war / The march of time volume IX, issue 10 – de Louis de Rochemont
avec Darryl F. Zanuck
Seulement apparition |
1944 | Rien qu’un cœur solitaire ( none but the lonely heart ) de Clifford Odets
avec Cary Grant
Oscar du meilleur second rôle féminin, USA |
1945 | Deux mains, la nuit / L’escalier tournant ( the spirale staircase ) de Robert Siodmak avec George Brent |
1946 | Ma femme est un grand homme / La fille du fermier ( the farmer’s daughter ) de H.C. Potter
avec Loretta Young
La rose du crime ( Moss Rose ) de Gregory Ratoff avec Victor Mature |
1947 | Romance d’une nuit / La chanson des ténèbres ( night song ) de John Cromwell
avec Dana Andrews
Le portrait de Jenny ( the portrait of Jennie / tidal wave / Jennie ) de William Dieterle avec Lillian Gish Le procès Paradine ( the Paradine case ) de Alfred Hitchcock avec Louis Jourdan |
1948 | Passion fatale ( the great sinner ) de Robert Siodmak
avec Gregory Peck
Le fils du pendu ( moonrise ) de Frank Borzage avec Lloyd Bridges |
1949 | Le baiser de minuit ( that midnight kiss ) de Norman Taurog
avec Mario Lanza
Le Danube rouge ( the red Danube ) de George Sidney avec Walter Pidgeon L’héritage de la chair / Pinky, la négresse blanche ( Pinky ) de Elia Kazan avec Jeanne Crain CM Some of the best – de ? avec Lionel Barrymore Seulement apparition |
1950 | Dix du Texas ( it’s a big country ) de John Sturges, Charles Vidor, Richard Thorpe, William A. Wellman, Don Weis, Don Hartman & Clarence Brown avec Gary Cooper |
1951 | Femme en péril ( kind lady ) de John Sturges
avec Keenan Wynn
L’énigme du Lac Noir ( the secret of Convict Lake ) de Michael Gordon avec Glenn Ford DO Daphne, the virgin of the Golden Laurels – de Hoyningen Huene & Angelos Prokopiou Seulement voix & narration DO Cancer fund film notables attend glittering benefits – de ? avec Farley Granger Seulement apparition |
1952 | Bas les masques / Du sang à la une ( deadline U.S.A. / deadline ) de Richard Brooks
avec Humphrey Bogart
Pour vous mon amour ( just for you ) de Elliott Nugent avec Bing Crosby |
1953 | Histoire de trois amours ( the story of three loves / equilibrium / three stories of love ) de
Vincente Minnelli & Gottfried Reinhardt
avec Kirk Douglas
Main Street to Broadway – de Tay Garnett avec Tallulah Bankhead Seulement apparition |
1954 | Un amour pas comme les autres ( young at heart ) de Gordon Douglas avec Frank Sinatra |
1956 | Johnny la bagarre ( Johnny Trouble ) de John H. Auer avec Stuart Whitman |