![]() 1962 Le chevalier de Pardaillan – de Bernard Borderie avec Gianna Maria Canale, Jean Topart & Michèle Grellier | ![]() 1963 Scaramouche (la máscara de Scaramouche) de Antonio Isasi-Isasmendi avec Gianna Maria Canale & Yvette Lebon | ![]() 1964 Les mercenaries de Rio Grande (i violenti di Rio Bravo) de Robert Siodmak avec Lex Barker & Michèle Girardon | ![]() 1965 Surcouf le tigre des 7 mers (Surcouf, d’eroe dei 7 mari) de Sergio Bergonzelli & Roy Rowland avec Gérard Tichy | ||
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Gérard Barraillé naît à Toulouse le 2 novembre 1931. De sa ville natale, il ne gardera que de vagues souvenirs, ses parents se séparant très vite, il grandit à Montauban. Après le bac, il entreprend des études de médecine, découvre le jazz, mais il a envie d’autres horizons. Une amie de ses parents lui conseille de monter à Paris avec un mot de recommandation pour Noël Roquevert. Ce dernier le dirige vers le Cours Simon et lui obtient un petit rôle au cinéma; il est un gigolo dans «Chantage» (1955) de Guy Lefranc. Pour payer ses cours, il fait des figurations. Il se produit le soir dans les cabarets parisiens avec son partenaire de l’époque: Serge Rousseau. Le service militaire et une période en Algérie… Pas drôle! Il trouve tout de même le moyen d’enregistrer un 45 tours!
À son retour, hébergé chez Ginette Garcin, il décroche son premier vrai rôle au cinéma, c’est celui du notaire Miguel dans «L’eau à la bouche» (1959) de Jacques Doniol-Valcroze. Par ailleurs, Edwige Feuillère le sélectionne pour être «son Stanislas» dans «L’aigle à deux têtes», de Jean Cocteau; il prend ainsi la succession de Jean Marais. Du jour au lendemain, tout le monde connaît Gérard Barray (il a choisi d’abréger son nom). Nous sommes en 1961. La pièce se joue déjà quand il est choisi pour incarner le vilain Vallombreuse dans «Le capitaine Fracasse» (1960) de Pierre-Gaspard-Huit. Notre héros presque gascon qui n’a jamais fait d’escrime, est pris en main par le Maître d’Armes Claude Carliez. «Il m’a tout appris» dira Gérard. En 1961, Bernard Borderie voit en Gérard «son» d’Artagnan. Après l’immense succès des «Trois mousquetaires», retour à un rôle de méchant dans «Les frères corses» (1961) de Anton Giulio Majano. C’est ensuite «Pardaillan» toujours avec Bernard Borderie pour deux épisodes en 1962 et 1963, et «Scaramouche» (1963), qui lui permet de se lier d’amitié avec le metteur en scène Antonio Isasi-Isasmendi ainsi qu’avec «le méchant marquis de La Tour», son grand ami Alberto de Mendoza.
Changement d’époque pour le film suivant: «Gibraltar» (1963), un policier avec du suspens. À nouveau Pierre Gaspard-Huit aux commandes. En 1964 on lui propose un 3e rôle de méchant dans une grande fresque sur fond de guerre du Mexique, mise en scène par Robert Siodmak. Pensant s’évader en Amérique, il se retrouve en Yougoslavie. Il ne le regrette pas puisque c’est lors de ce tournage qu’il fait la connaissance de celle qui devient son épouse en 1965, Teresa Lorca, gracieuse danseuse de flamenco, comédienne et chanteuse espagnole. Gérard enchaîne sur le grand écran en 1965 avec les deux volets de «Surcouf» et est la même année papa d’une petite Marie. Par la suite, Teresa et Gérard seront parents de Julien. Parlons des deux «San Antonio» que l’on regarde avec plaisir et nostalgie tant ils sont témoins d’une époque. Grâce à ce rôle, Gérard Barray fait la rencontre d’un homme dont l’amitié comptera énormément dans sa vie: Frédéric Dard. D’autres films sont tournés avec plus ou moins de bonne fortune. Gérard Barray est à plusieurs reprises «Au théâtre ce soir». Après quelques années en Guadeloupe, la famille s’installe à Marbella où ils sont toujours depuis 40 ans. L’acteur tourne pour les télévisions, et participe à quelques films dont un, extraordinairement bien réussi: «Ouvre les yeux» (1996) de Alejandro Amenäbar. Si son rôle n’est pas très long, il est capital car c’est lui qui détient la clé de l’énigme. Au moment où sont écrites ces lignes, nous apprenons que Gérard Barray est parti retrouver ses compagnons pour de jolis duels célestes. Que l’on ne l’oublie pas.
© Donatienne ROBY

1955 | Série noire – de Pierre Foucaud
avec Erich von Stroheim
Chantage – de Guy Lefranc avec Magali Noël Coup dur chez les mous – de Jean Loubignac avec Julien Carette Seulement figuration |
1956 | Les collégiennes – de André Hunebelle avec Catherine Deneuve |
1959 | Les portes claquent – de Jacques Poitrenaud & Michel Fermaud
avec Françoise Dorléac
L’eau à la bouche – de Jacques Doniol-Valcroze avec Françoise Brion |
1960 | Le capitaine Fracasse – de Pierre Gaspard-Huit avec Jean Marais |
1961 | Les trois mousquetaires – de Bernard Borderie
avec Mylène Demongeot
Film en 2 parties 1 : Les ferrets de la reine 2 : La vengeance de Milady Les frères Corses ( i fratelli Corsi ) de Anton Giulio Majano avec Jean Servais |
1962 | Le chevalier de Pardaillan – de Bernard Borderie
avec Gianna Maria Canale
Shéhérazade – de Pierre Gaspard-Huit avec Anna Karina |
1963 | Scaramouche / Le masque de Scaramouche ( la máscara de Scaramouche / le avventure di
Scaramouche / the adventures of Scaramouche ) de Antonio Isasi-Isasmendi
avec Michèle Girardon
Gibraltar / Alerte à Gibraltar ( misión en el estrecho / spionaggio a Gibilterra ) de Pierre Gaspart-Huit avec Geneviève Grad Hardi, Pardaillan ! – de Bernard Borderie avec Isa Miranda |
1964 | Les mercenaires du Rio Grande : Le trésor des Aztèques ( der schatz der Azteken / the
treasure of the Aztecs ) de Robert Siodmak
avec Lex Barker
Les mercenaires du Rio Grande : La pyramide du Dieu Soleil ( die pyramide des Sonnengottes / pyramid of the sun god ) de Robert Siodmak avec Gustavo Rojo |
1965 | Surcouf, le tigre des sept mers ( Surcouf, d’eroe dei sette mari / el tigre de los siete mares /
the fighting corsair / the sea pirate ) de Sergio Bergonzelli & Roy Rowland
avec Antonella Lualdi
Tonnerre sur l’Océan Indien / Tonnerre sur l’océan/ La vengeance de Surcouf / Le retour de Surcouf ( il grande colpodi di Surcouf / tormenta sobre el Pacífico ) de Sergio Bergonzelli avec Geneviève Casile Baraka sur X 13 – de Maurice Cloche avec Sylva Koscina |
1966 | Sale temps pour les mouches / Commissaire San Antonio – de Guy Lefranc
avec Jean Richard
Tendres requins ( tender sharks / zärtliche haie ) de Michel Deville avec Mario Adorf |
1967 | Flammes sur l’Adriatique – de Alexandre Astruc & Stjepan Cikes avec Claudine Auger |
1968 | Béru de ces dames – de Guy Lefranc
avec Paul Préboist
Le témoin – de Anne Walter avec Claude Jade + production |
1969 | Le cinéma de papa – de Claude Berri
avec Yves Robert
Week-end pour Eléna ( Helena y Fernanda / neurosis ) de Julio Diamante avec Valérie Lagrange |
1970 | El Triangulito – de José María Forqué avec Montserrat Noé |
1972 | Meurtres au soleil ( un verano para matar / ricatto alla mala / summertime killer ) de Antonio Isasi-Isasmandi avec Karl Malden |
1976 | Pourquoi ? – de Anouk Bernard avec Simone Landry |
1981 | Othello ( Othello, el comando negro / black commando / Othello, the black commando ) de Max H. Boulois avec Tony Curtis |
1996 | Ouvre les yeux ( abre los ojos ) de Alejandro Amenábar avec Penélope Cruz |
1999 | Sexy beast – de Jonathan Glazer avec Ben Kingsley |
2000 | No te fallaré – de Manuel Ríos San Martín
avec Lara de Miguel
El paraíso ya no es lo que era – de Francisco Betriú avec Farid Fatmi |
2003 | Galindez ( el misterio Galíndez ) de Gerardo Herrero avec Saffron Burrows |