1958 Signé, Zorro (the sign of Zorro) de Lewis R. Foster & Norman Foster avec Henry Calvin & Gene Sheldon | 1960 Zorro contre Aigle Noir (Zorro, the avenger) de Charles Barton avec Gene Sheldon & Charles Korvin | 1962 Le tyran de Syracuse (Damon and Pythias) de Curtis Bernhardt avec Liana Orfei, Don Burnette & Marina Berti | 1963 Capitaine Sinbad (captain Sinbad) de Byron Haskin avec Heidi Brühl, Pedro Armendariz & Rolf Wanka | ||
Guy Williams, d’origine italienne, naît Armando Guido Catalano, le 14 janvier 1924 à New-York où son père travaille dans les assurances. Armando fait ses études à la «Peekskill Military Academy» (État de New-York), institution de tradition très anglo-saxonne fondée en 1833. Puis il décide de devenir comédien mais il gagne d’abord sa vie en posant pour des publicités. Sous un pseudonyme anglo-saxon, il débute modestement au cinéma en 1947 dans un film terrible d’actualité «Le commencement ou la fin» sur la mise au point de la bombe atomique larguée sur Hiroshima. En 1948, l’acteur épouse Janice Cooper dont il aura deux enfants, Steven (1952) et Antoinette (1958).
En 1952, Guy Williams, déjà presque trentenaire, signe un contrat avec les studios Universal. Nous le retrouvons alors dans une dizaine de rôles secondaires voire de simples apparitions. Il est ainsi un élégant joueur de poker d’origine française dans «Le gentilhomme de la Louisiane» (1953) de Rudolph Maté, avec Tyrone Power. Il fait aussi des westerns: «Le déserteur de Fort Alamo» (1953) avec Glenn Ford ou «La charge des tuniques bleues» (1954) de Anthony Mann. Et ne parlons pas de son passage éclair dans «La légende de l’épée magique» (1954) avec Rock Hudson ! Bref, rien de très fameux… Mais en 1957, bretteur de haut niveau, Guy est embauché par les Studios Walt Disney pour un feuilleton adapté d’une histoire imaginée par Johnston McCulley en 1919, «La malédiction de Capistrano». Il doit jouer un héros à la double personnalité d’hidalgo oisif mais aussi de justicier infatigable à la ruse du renard (Zorro en espagnol) dans la Californie de Ferdinand VII, roi d’Espagne. Le personnage a été, dès 1920, incarné au cinéma par le bondissant Douglas Fairbanks. En 1936, Robert Livingston, moins connu mais sans doute plus authentique, est le premier Zorro parlant du «The bold Caballero» de Wells Root. Quant à Tyrone Power qui affronte en 1940 Basil Rathbone dans «Le masque de Zorro» de Rouben Mamoulian, il est déjà le cinquième d’une longue lignée de Zorros de celluloïd! Et pour, noblesse oblige, ne pas oublier l’Espagne, José Suárez y est un gentilhomme masqué, en 1953, dans «La montaña sin ley» de Miguel Lluch. Leur succèderont, parmi beaucoup d’autres, Sean Flynn, Frank Latimore, Alain Delon, George Hamilton et… Antonio Banderas, dans des adaptations plus ou moins réussies voire même franchement iconoclastes du mythe devenu planétaire.
Pour en revenir au feuilleton de Disney (1957-1962), le succès est tel que les premiers épisodes sont adaptés deux fois au cinéma. Ce qui permet enfin à notre sympathique acteur de devenir une vedette, mais dans des films européens plutôt décevants pour ses admirateurs atteints de «zorromania»: «Le tyran de Syracuse» (1962) de Curtis Bernhardt avec Marina Berti et «Capitaine Sinbad» (1963) avec Heidi Brühl et Pedro Armendariz. Guy Williams retrouve alors la télévision pour quelques séries «Made in USA» dont «Bonanza» (1964) et «Perdus dans l’espace» (1965-1968).
En 1973, Monsieur Catalano à la ville, mais don Diego de la Vega pour l’éternité, en visite en Argentine, y est accueilli en héros national. Guy Williams abandonne alors sans regret son métier et se fixe avec sa famille à Buenos Aires où il vit en toute simplicité. Il y décède le 30 avril 1989, dans sa soixante-sixième année, des suites d’une rupture d’anévrisme.
© Caroline HANOTTE
1946 | Le commencement ou la fin / Au carrefour du siècle ( the beginning or the end ) de Norman avec Audrey Totter |
1952 | Bonzo goes to college – de Frederick De Cordova
avec Gigi Perreau
Deux dégourdis à Tokyo ( back at the front / Willie and Joe back at the front / Willie and Joe in Tokyo ) de George Sherman avec Mari Blanchard |
1953 | Le gentilhomme de la Louisiane ( the Mississippi gambler ) de Rudolph Maté
avec Tyrone Power
La séductrice aux cheveux rouges ( take me to town ) de Douglas Sirk avec Ann Sheridan Désir de femme ( all I desire / stopover / you belong to me ) de Douglas Sirk avec Barbara Stanwyck La légende de l’épée magique / L’épée magique ( the golden blade ) de Nathan Juran avec Rock Hudson Le déserteur de Fort Alamo / Le bataillon de la liberté ( the man from the Alamo ) de Budd Boetticher avec Glenn Ford CM Universal musical featurette 8304: House party – de Will Cowan avec Della Russell |
1954 | Sept hommes en colère ( seven angry men / god’s angry men ) de Charles Marquis Warren avec Debra Paget |
1955 | Sa dernière chance / L’homme aux poings magiques ( sincerely yours ) de Gordon Douglas
avec Dorothy Malone
La charge des tuniques bleues ( the last frontier / savage wilderness ) de Anthony Mann avec Anne Bancroft |
1957 | Les griffes du loup-garou ( I was a teenage werewolf ) de Gene Fowler Jr. avec Whit Bissell |
1958 | Signé, Zorro ( the sign of Zorro ) de Lewis R. Foster & Norman Foster
avec Henry Calvin
DO Disneyland’59 / Kodak presents Disneyland’59 – de Marshall Dirkin & Hamilton Luske avec Harriet Hilliard Seulement apparition |
1960 | Zorro contre Aigle Noir ( Zorro, the avenger ) de Charles Barton avec Gene Sheldon |
1962 | Le tyran de Syracuse ( Damon and Pythias / Damone e Pitias / il tiranno di Siracusa / tyrant of Syracuse ) de Curtis Bernhardt avec Liana Orfei |
1963 | Capitaine Sinbad ( captain Sinbad / kapitän Sinbad ) de Byron Haskin avec Heidi Brühl |
1980 | Der prinz und der bettelknabe – de Don Chaffey avec Paul Rogers |