1955 Fièvre blonde (value for money) de Ken Annakin avec Diana Dors, Derek Farr, Jill Adams & Susan Stephen | 1957 Aventure à Soho (miracle in Soho) de Julian Amyes avec Belinda Lee, Cyril Cusack, Marie Burke & Peter Illing | 1957 Les diables du désert (sea of sand) de Guy Green avec Richard Attenborough, Barry Foster & Michael Craig | 1971 La peur (fright) de Peter Collinson avec Honor Blackman, Susan George, Ian Bannen & George Cole | ||
D’origine irlandaise, John Gregson est né Harold Thomas Gregson le 15 mars 1919, à Liverpool en Angleterre. Il grandit dans le quartier de Wavertree où il fait ses études à l’école primaire de Greenbank Road et plus tard au St Francis Xavier’s College. Il quitte l’école à 16 ans pour travailler dans une compagnie de téléphone, puis pour la Liverpool Corporation. À cette époque, il s’intéresse au théâtre et rejoint la troupe amateur de l’église catholique locale de St Anthony’s à Mossley Hill. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé dans la Royal Navy comme marin sur des dragueurs de mines. Lorsque son bateau est torpillé, il est blessé au genou.
Après sa démobilisation en 1945, John Gregson rejoint le Liverpool Playhouse pendant un an, avant de rejoindre le Perth Theatre en Ecosse. Il y rencontre sa future épouse, l’actrice Thea Gregory. Le couple déménage à Londres en 1947 et se marie à Hampstead. Ils sont les parents de six enfants, trois filles et trois garçons. Le comédien apparaît aux côtés de Alec Guinness dans la pièce «The human touch» dans le West End. Il joue également dans la comédie «Macadam and Eve» de Roger MacDougall et connait ensuite le succès dans la pièce «Seagulls over sorrento» de Hugh Hastings à l’Apollo Theatre. Mais déjà le cinéma fait appel à son talent. En 1948, il fait une de ses premières apparitions à l’écran, aux côtés de Stewart Granger et Jean Simmons, dans le drame romantique «Sarabande», réalisé par Basil Dearden et Michael Relph. La même année, il incarne l’explorateur de l’Antarctique Tom Crean dans «L’aventure sans retour» de Charles Frend, auprès de John Mills et Diana Churchill.
En 1951, John Gregson décroche son premier rôle en vedette dans le film de guerre «Angel one five» de George More O’Ferrall, avec Jack Hawkins. Il est ensuite le héros d’une catastrophe minière dans «The brave don’t cry» réalisé par Philip Leacock. Il s’impose donc avec ces deux productions comme une valeur sure du cinéma britannique. Il confirme son statut de vedette dans la comédie de Henry Cornelius «Geneviève» où il est le partenaire de Kay Kendall et Dianah Sheridan. Par la suite, il partage l’affiche avec Glynis Johns dans «Filles sans joie» (1953) de Jack Lee Thompson, un drame carcéral qui se passe dans une prison pour femmes. Au début des années 60, l’acteur n’a plus l’âge de jouer les héros ou les jeunes amants romantiques. Il a du mal à conserver son statut de tête d’affiche. Sa carrière décline, il est alors relégué aux rôles secondaires. Notons que dans «Le jour le plus long», il apparaît en Aumônier de la 6ème division aéroportée de l’armée britannique. C’est à la télévision qu’il se tourne et il apparaît dans plusieurs épisodes de séries à succès, telles que: «Suspense» (1963), «Le Saint» (1966) ou «Dial M for murder» (1974). Entre 1964 et 1966, il est le héros de 26 épisodes du feuilleton policier créé par John Creasey «Gideon’s Way», ou il incarne le commandant George Gideon de Scotland Yard.
Le 8 janvier 1975, en vacances dans le Somerset, alors qu’il se promène sur le chemin menant à l’église Saint-Beuno du village de Culbone, John Gregson est victime d’un infarctus. Il est officiellement déclaré mort à Porlock Weir, à l’âge de 55 ans. Le dernier rôle qu’il tient dans six épisodes de la série «Dangerous Knowledge» (1975), ne seront diffusés qu’un an après sa disparition. Il est inhumé au cimetière de Sunbury-on-Thames, dans le Surrey, près de sa maison de Creek House à Shepperton.
© Philippe PELLETIER – Remerciements à Venicy MOUNDAYA
1948 | London belongs to me / Dulcimer Street – de Sidney Gilliat
avec Alastair Sim
Sarabande / Les amants de l’au-delà ( saraband for dead lovers /saraband ) de Basil Dearden & Michael Relph avec Françoise Rosay L’aventure sans retour / L’épopée du capitaine Scott ( Scott of the Antartic ) de Charles Frend avec John Mills |
1949 | Whisky à gogo ( whisky galore ! / tight little island ) de Alexander Mackendrick
avec Joan Greenwood
Train du destin ( train of events ) de Sidney Cole, Charles Crichton & Basil Dearden avec Valerie Hobson Le dernier voyage ( the hasty heart ) de Vincent Sherman avec Ronald Reagan L’île au trésor ( treasure island ) de Byron Haskin avec Bobby Driscoll |
1950 | La route du Caire ( Cairo road ) de David MacDonald avec Maria Mauban |
1951 | De l’or en barre ( the lavender hill mob ) de Charles Crichton
avec Alec Guinness
Angel one five – de George More O’Ferrall avec Jack Hawkins The brave don’t cry – de Philip Leacock avec Meg Buchanan |
1952 | The Holly and the Ivy – de George More O’Ferrall
avec Margaret Leighton
Enquête à Venise / L’inconnu de Venise ( venitian bird / the assassin / El Alaméin ) de Ralph Thomas avec Eva Bartok Tortillard pour Titfield ( the Titfield thunderbolt ) de Charles Crichton avec Stanley Holloway Geneviève ( Genevieve ) de Henry Cornelius avec Kay Kendall CM Mining review 6th year No. 1 – de J.D. Chambers, John Shaw-Jones & Basil Somner |
1953 | Filles sans joie / Les femmes déchues / Les faibles et les perverses ( the weak and the
wicked ) de Jack Lee Thompson
avec Glynis Johns
Conflict of wings / Fuss over feathers – de John Eldridge avec Kieron Moore |
1954 | The crowded day / Shop spoiled – de John Guillermin
avec Dora Bryan
Un fils pour Dorothy ( to Dorothy a son / cash on delivery ) de Muriel Box avec Shelley Winters Trois meurtres ( three cases of murder ) de Wendy Toye, David Eady & George More O’Ferrall avec Elizabeth Sellars Segment «You killed Elizabeth» de David Eady Opération Tirpitz ( above us the waves ) de Ralph Thomas avec John Mills |
1955 | Fièvre blonde ( value for money ) de Ken Annakin avec Diana Dors |
1956 | Jacqueline – de Roy Ward Baker
avec Kathleen Ryan
La bataille de Rio de la Plata ( the battle of the River Plate / Graf Spee / pursuit of the Graf Spee ) de Michael Powell & Emeric Pressburger avec Peter Finch Un yacht nommé Tortue ( true as a turtle / plain sailing ) de Wendy Toye avec Betty Stockfeld |
1957 | Aventure à Soho ( miracle in Soho ) de Julian Amyes
avec Belinda Lee
Rooney – de George Pollock avec Barry Fitzgerald Les diables du désert ( sea of sand / desert patrol ) de Guy Green avec Richard Attenborough |
1958 | La table du capitaine ( The capitain’s table / Shenanigans ) de Jack Lee avec Nadia Gray |
1959 | SOS Pacifique ( SOS Pacific ) de Guy Green avec Pier Angeli |
1960 | Les visages de la peur ( faces in the dark ) de David Eady
avec Mai Zetterling
Hand in hand – de Philip Leacock avec Kathleen Byron |
1961 | Le secret de Monte Cristo ( the treasure of Monte Cristo / the secret of Monte Cristo ) de
Robert Baker & Monty Berman
avec Gianna Maria Canale
Racket sur la ville / L’enquête mystérieuse ( the fightened city ) de John Lemont avec Yvonne Romain |
1962 | Le jour le plus long ( the longest day ) de Bernhard Wicki, Ken Annakin, Andrew Marton &
Gerd Oswald avec John Wayne
Live now : Pay later – de Jay Lewis avec June Ritchie |
1963 | Tomorrow at ten / The man who couldn’t walk – de Lance Comfort avec Robert Shaw |
1966 | La nuit des généraux ( the night of the generals ) de Anatole Litvak avec Peter O’Toole |
1971 | La peur / Thriller ( fright / night legs ) de Peter Collinson avec Honor Blackman |
1974 | DO Tomorrow’s Merseysiders – de Eric Marquis
Seulement voix & narration |