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Louisa Colpeyn



Date et Lieu de naissance : 24 Février 1918 (Anvers, Belgique)
Date et Lieu de décès : 27 janvier 2015 (Paris, France)►
Nom Réel : Louisa Maria Colpyn

ACTRICE
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1938 Janssens contre Peeters (Janssens tegen Peeters) de Jan Vanderheyden avec Jef Bruyninckx & Nand Buyl
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1949 Rendez-vous de juillet – de Jacques Becker avec Daniel Gélin, Brigitte Auber, Pierre Trabaud & Maurice Ronet
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1960 La mort de Belle – de Edouard Molinaro avec Jean Desailly, Alexandra Stewart, Yves Robert & Marc Cassot
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1977 On peut le dire sans se fâcher – de Roger Coggio avec Elisabeth Huppert, Madeleine Robinson & Roger Coggio

Issue d’une famille de dockers flamands, Louisa Colpeyn voit le jour le 24 février 1918, à Anvers, grand port marchand belge. Après sa scolarité, sa beauté est remarquée par le cinéaste Jan Vanderheyden qui lui signe un contrat en 1938. En quatre ans, elle tourne dans cinq comédies du réalisateur-producteur parmi lesquelles deux films, en 1938 et 1940, de la séries «Janssens et Peeters», aux côtés de Jef Bruyninckx et Nand Buyl. À la même époque, elle se produit comme danseuse dans des revues musicales. En 1942, elle quitte sa Belgique natale pour venir s’installer à Paris où elle est prise sous contrat par la firme allemande Continental pour assurer le doublage de plusieurs productions.

Peu après son arrivée dans la capitale française, Louisa Colpeyn rencontre Albert Modiano, un homme d’affaires au passé trouble d’origine juive. Après la Libération, ils se marient, deux garons naissent, Patrick, en 1945, futur écrivain et prix Nobel de littérature, et Rudy en 1947, mort à 10 ans d’une leucémie. Albert devient administrateur de sociétés, notamment en Afrique, alors que Louisa poursuit sa carrière de comédienne au théâtre puis au cinéma. Le couple se sépare au début des années 1960. Par la suite, Louisa devient la compagne du journaliste Jean Cau.

Pour le théâtre, Louisa Colpeyn se produit dans de nombreuses pièces à Paris et en tournée, essentiellement des rôles secondaires, jusqu’au milieu des années 1980. On la voit, entre autres, dans des œuvres de Marcel Achard («Auprès de ma blonde» 1946, au théâtre de la Michodière), Jean Bernard-Luc («Le complexe de Philémon» 1950, au théâtre Montparnasse, et 1963, à la Comédie des Champs-Elysées), Louis Velle («Mousseline» 1959, au théâtre Fontaine), Françoise Sagan («L’écharde» 1959, au théâtre du Gymnase) ou Jean Poiret («Joyeuses Pâques» 1981, au théâtre du Palais Royal et à la Michodière, et en 1983, au théâtre Edouard VII).

Côté cinéma, Louisa Colpeyn joue les utilités encore dans une douzaine de films. On l’aperçoit en mère de Nicole Courcel dans «Rendez-vous de juillet» (1949) de Jacques Becker; en aristocrate russe dans «Les hommes ne pensent qu’à ça» (1953) de Yves Robert et «Marguerite de la nuit»(1955) de Claude Autant-Lara; en mère de Alexandra Stewart dans «La mort de Belle» (1960) de Edouard Molinaro; en tante de Sami Frey dans «Bande à part» (1964) de Jean-Luc Godard; en mère de Annie Girardot dans «Erotissimo» (1968) de Gérard Pirès. Elle tourne aussi pour la télévision, comme dans les feuilletons «Salle n°8» (1967) et «L’Aphoméga» (1973), dans un épisode, scénarisé par son fils, de la série «Madame le Juge» (1978) avec Simone Signoret, des téléfilms tels que «Emmenez-moi au Ritz» (1977) avec Maurice Ronet et «L’amour en sautoir» (1980) avec Danielle Darrieux, mais aussi des pièces filmées dans le cadre de l’émission de Pierre Sabbagh «Au théâtre ce soir» entre 1966 et 1982.

Retirée dans son appartement parisien, Louisa Colpeyn ne fait plus parler d’elle alors que son fils, Patrick Mondiano, connaît un parcours littéraire de très grande qualité. Elle s’éteint discrètement à Paris le 27 janvier 2015, à l’âge de 96 ans. Dans certains livres de Patrick Mondiano («Un pedigree» ou «L’horizon»), l’actrice est dépeinte comme «une jolie fille au cœur sec», une mère froide et avide.

© Pascal DONALD

copyright
1938Janssens contre Peeters ( Janssens tegen Peeters ) de Jan Vanderheyden avec Nand Buyl
1939Cet homme est un ange ( een engel van een man ) de Jan Vanderheyden avec Willem Benoy
1940Janssens et Peeters réconciliés ( Janssens en Peeters dikke vrienden ) de Jan Vanderheyden avec Jef Bruyninckx
Blanc est favori / Blanc est atout ( wit is troef ) de Jan Vanderheyden avec Raymond Braine
1941Bonne chance, Monique ! / Bien du bonheur, Monique ! ( veel geluk, Monika ! ) de Jan Vanderheyden avec Jaak de Voght
1949Rendez-vous de juillet – de Jacques Becker avec Daniel Gélin
CM Le savoir-vivre en chemin de fer – de Roger de Fontaine avec Albert Michel
1953Les hommes ne pensent qu’à ça – de Yves Robert avec Louis de Funès
1955Marguerite de la nuit – de Claude Autant-Lara avec Yves Montand
1956Coup dur chez les mous – de Jean Loubignac avec Raymond Souplex
Les collégiennes – de André Hunebelle avec Gaby Morlay
1959Le cercle vicieux – de Max Pécas avec Claude Titre
1960La mort de Belle – de Edouard Molinaro avec Jean Desailly
1964Bande à part – de Jean-Luc Godard avec Claude Brasseur
1968Mazel Tov ou le mariage – de Claude Berri avec Grégoire Aslan
Erotissimo – de Gérard Pirés avec Jean Yanne
1972Le sex shop – de Claude Berri avec Jean Tissier
1976Comme un boomerang – de José Giovanni avec Alain Delon
1977On peut le dire sans se fâcher / La belle emmerdeuse – de Roger Coggio avec Madeleine Robinson
    Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil
Fiche créée le 18 avril 2013 | Modifiée le 28 janvier 2020 | Cette fiche a été vue 21878 fois
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