![]() 1950 Le violent (in a lonely place) de Nicholas Ray avec Humphrey Bogart, Gloria Grahame & Frank Lovejoy | ![]() 1954 Johnny Guitar – de Nicholas Ray avec Joan Crawford, Sterling Hayden & Mercedes McCambridge | ![]() 1955 L’ardente gitane (hot blood) de Nicholas Ray avec Jane Russell, Cornel Wilde & Luther Adler | ![]() 1962 Les 55 jours de Pékin (fifty-five days at Peking) de Nicholas Ray avec Ava Gardner & Charlton Heston | ||
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Raymond Nicholas Kienzle, le futur Nicolas Ray, naît à Galesville, ville de l’état du Wisconsin, le 7 août 1911. La famille Kienzle s’installe à La Crosse ( Wisconsin) où le jeune garçon passe une grande partie de son enfance et de son adolescence. Il s’intéresse très tôt aux arts et décide de devenir metteur en scène ou chef d’orchestre. Une bourse d’étude lui permet de suivre les cours de l’architecte Frank Lloyd Wright, à l’Université de Taliesin (Wisconsin). Parallèlement, il fait ses premières armes théâtrales auprès du metteur en scène Harold Clurman.
En 1932, Nicholas Ray arrive à New York et travaille pour plusieurs théâtres de gauche, dont le Group Theatre et le Theatre of Action. En 1935, il joue dans la pièce «The young go first», sous la direction de Elia Kazan. Les année suivante, il collabore étroitement avec John Houseman pour plusieurs émissions radiophoniques et mises en scènes de théâtre. Après la Seconde Guerre mondiale, Nicholas Ray suit John Houseman à Hollywood, alors sous contrat chez la RKO. En 1947, il tourne sa première réalisation «Les amants de la nuit» avec Farley Granger et Cathy O’Donnell. Mais le film est bloqué par l’arrivée de Howard Hughes à la tête du studio et ne sortira qu’en novembre 1949. De 1947 à 1952, Nicholas Ray met en scène six films pour la firme. Sa seule infidélité concerne deux productions Santana: «Les ruelles du malheur» (1949) et «Le violent» (1950), dans lesquelles il dirige Humphrey Bogart, coproducteur des films. À cette époque, il vit la chasse aux sorcières. Malgré son passé gauchiste, Ray n’est pas inquiété par la commission des activités anti-américaines, alors que ses amis, comme Elia Kazan et Joseph Losey connaissent les pires tracas.
En 1952, après «Les indomptables», avec Susan Hayward en tête d’affiche, son dernier film chez RKO, Nicholas Ray se lance dans une carrière indépendante. En 1954, il réalise successivement deux très bons westerns: «Johnny Guitar» avec Joan Crawford pour Republic Pictures puis «À l’ombre des potences» avec James Cagney pour Paramount. L’année suivante, il tourne pour la Warner Bros, son plus grand succès, «La fureur de vivre», un drame sur la délinquance juvénile avec James Dean et Natalie Wood. Par la suite il film encore huit productions pour différents studios, parmi lesquels: «Le brigand bien-aimé» (1956) avec Jeffrey Hunter, «Amère victoire» (1957) avec Richard Burton et «Les dents du diable» (1959) avec Anthony Quinn. L’échec successif des ses dernières réalisations, et particulièrement de «Les 55 jours de Pékin», avec Charlton Heston et Ava Garner, marque la fin officielle de la filmographie du cinéaste. Il quitte Hollywwod et s’installe à Madrid où il s’occupe d’un restaurant tout en multipliant les projets, tous restés inachevés.
En 1969, Nicholas Ray rentre au USA et devient professeur de cinéma au Harpur College de l’Université de New York. Il finit sa carrière comme acteur pour Wim Wenders dans «L’ami américain» (1977) et Milos Forman dans «Hair» (1978). Atteint d’un cancer, le cinéaste souhaite tourner un film sur un homme condamné par la maladie. Son état de santé l’empêche de mener à bien ce projet. Wim Wenders lui propose alors de retravailler le sujet et ce sera «Nick’s movie». Nicholas Ray meurt le 18 juin 1979, à New York, le film sera terminé en août de la même année.
© Philippe PELLETIER

1944 | CM Tuesday in november – de John Berry
Seulement assistant réalisateur Le lys de Brooklyn ( a tree grows in Brooklyn ) de Elia Kazan avec Dorothy McGuire Seulement interprétation |
1945 | The Caribbean mystery – de Robert D. Webb
avec James Dunn
Seulement dialogues & scénario – Non crédité |
1946 | Swing parade of 1946 – de Phil Karlson
avec Gale Storm
Seulement sujet & scénario – Non crédité |
1948 | Les amants de la nuit / Vivre la nuit ( they live by night / the wisted road ) de Nicholas Ray
avec Farley Granger
Les ruelles du malheur / Les bas-fonds de San Francisco ( knock at any door ) de Nicholas Ray avec Humphrey Bogart + adaptation & scénario |
1949 | Roseanna McCoy – de Irving Reis
avec Joan Evans
Secret de femme ( a woman’s secret ) de Nicholas Ray avec Maureen O’Hara Seulement réalisation de quelques scènes – Non crédité |
1950 | Le violent ( in a lonely place ) de Nicholas Ray
avec Gloria Grahame
Lit de roses ( born to be bad ) de Nicholas Ray avec Joan Fontaine |
1951 | Les diables de Guadalcanal ( flying leathernecks ) de Nicholas Ray
avec John Wayne
Racket ( the racket ) de John Cromwell avec Lizabeth Scott Seulement réalisation de quelques scènes – Non crédité La maison dans l’ombre / L’admirable inspecteur Wilson ( on dangerous ground ) de Nicholas Ray avec Ida Lupino + adaptation & scénario |
1952 | Le paradis des mauvais garçons ( Macao ) de Josef von Sternberg
avec Jane Russell
Seulement réalisation de quelques scènes – Non crédité Androclès et le lion ( Androcles and the lion ) de Chester Erskine avec Victor Mature Seulement réalisation de quelques scènes – Non crédité Les indomptables ( the lusty men ) de Nicholas Ray avec Susan Hayward |
1954 | Johnny Guitar – de Nicholas Ray
avec Joan Crawford
TV General Electric Theater / G.E. Theater – de Ida Lupino avec Ronald Reagan Série À l’ombre des potences / Le shérif ( run for cover / Colorado ) de Nicholas Ray avec James Cagney |
1955 | La fureur de vivre ( rebel without a cause ) de Nicholas Ray
avec James Dean
+ apparition, sujet & scénario L’ardente gitane ( hot blood / bad blood ) de Nicholas Ray avec Jane Russell |
1956 | Derrière le miroir ( bigger than life ) de Nicholas Ray
avec James Mason
+ scénario – Non crédité Le brigand bien-aimé ( the true story of Jesse James / the James brothers ) de Nicholas Ray avec Jeffrey Hunter |
1957 | Amère victoire ( bitter victory ) de Nicholas Ray
avec Richard Burton
+ scénario |
1958 | Traquenard ( party girl ) de Nicholas Ray
avec Cyd Charisse
La forêt interdite ( wind across the Everglades ) de Nicholas Ray avec Christopher Plummer |
1959 | Les dents du diable ( ombre bianche / the savage innocents ) de Nicholas Ray
avec Anthony Quinn
+ scénario |
1960 | Le roi des rois ( king of kings ) de Nicholas Ray avec Hurd Hatfield |
1962 | Les cinquante-cinq jours de Pékin ( fifty-five days at Peking ) de Nicholas Ray
avec Ava Gardner
+ interprétation |
1964 | Le plus grand cirque du monde ( circus world / the magnificent showman / the Samuel
Bronston’s circus world ) de Henry Hathaway
avec Rita Hayworth
Seulement sujet |
1971 | DO The murder of Fred Hampton – de Howard Alk
avec Don Matuson
Seulement scénario |
1972 | We can’t go home again – de Nicholas Ray
avec Tom Farrell
+ apparition |
1973 | Rêves humides ( wet dreams ) de Lasse Braun, Max Fischer, Oscar Gigard, Hans Kanters, Lee
Kraft, Geert Koolman, Dusan Makavejev, Nicholas Ray, Jens Jørgen Thorsen &
Heathcote Williams
Segment « The janitor » |
1974 | DO I’m a stranger here myself – de David Helpern
avec François Truffaut
Seulement apparition |
1975 | DO James Dean, the first american teenager – Ray Connolly
avec Natalie Wood
Seulement apparition |
1977 | L’ami américain (der americanische freund / the american friend ) de Wim Wenders
avec Dennis Hopper
Seulement interprétation |
1978 | Hair – de Milos Forman
avec John Savage
Seulement interprétation |
1980 | Nick’s movie ( lightning over water / Nick’s film – Lightning over water ) de Nicholas Ray &
Wim Wenders avec Susan Ray
+ scénario & interprétation |