1954 Louis II de Bavière (Ludwig II.) de Helmut Käutner avec Marianne Koch & Klaus Kinski | 1958 Peter Voss, le voleur de millions (Peter Voss, der millionendieb) de Wolfgang Becker avec Margit Saad | 1959 Peter Voss, le héros du jour (Peter Voss, der held des tages) de Georg Marischka avec Linda Christian | 1962 Le livre de San Michele (Axel Munthe – Der arzt von San Michele) de Giorgio Capitani & Rudolf Jugert | ||
Otto Wilhelm Fischer voit le jour le 1er avril 1915 à Klosterneuburg en Autriche. Son père, Franz Karl Fischer est un avocat réputé qui deviendra conseiller à la cour des Habsbourg, da mère Maria est femme au foyer. En 1933, après sa scolarité, il part à Vienne étudier la philosophie allemande et l’histoire de l’art. Au printemps 1936, il suit les cours de comédie du Reinhardt-Seminar, et de 1938 à 1944, se joint à la troupe du Deutsches Volkstheater de Vienne.
En 1936, O.W. Fischer débute au cinéma dans «Burgtheater» de Willi Forst. Cependant, ce n’est qu’en 1938, qu’il décroche son premier rôle important dans «Anton, der letzte» de E.W. Emo. Il enchaîne alors les films, aux côtés des plus grandes vedettes de l’écran germanique, parmi lesquelles: Heinrich George dans «Wien 1910» (1942), Winnie Markus dans «Sommerliebe» (1942), Dora Komar dans «Glück unterwegs» (1943), Hans Albers dans «Shiva und die galgenblume» (1944) - film resté malheureusement inachevé -, et Jenny Jugo dans «Träum’ nicht, Annette» (1948). Après la guerre, de 1945 à 1952, il devient membre permanent du Burgtheater de Vienne.
En 1950, O.W. Fischer obtient son premier grand succès personnel dans «Les amours du prince Jean» de Franz Gribitz et Josef Perkonig, avec la délicieuse Marte Harell comme partenaire. En 1952, il forme avec Maria Schell, un couple merveilleux dans «Au revoir mon amour» de Gustav Ucicky. Le film remporte un beau succès, ce qui, un an plus tard, incite les producteurs à reformer ce duo dans «Le rêve brisé» et «Journal d’une amoureuse», tous les deux de Josef von Báky, et dans «Tant que tu m’aimeras» de Harald Braun. Il partage également l’affiche avec d’autres grandes actrices comme Zarah Leander dans «Cuba Cabana» (1952), Ruth Leuwerik dans «L’amour n’est pas un jeu» (1953) et Hildegard Knef dans «Histoire d’un grand amour» (1954). Sa renommée dépasse les frontière allemandes, et en 1955, Otto gagne un double prix d’interprétation au festival de San Sébastian (Espagne), pour «L’amour ne meurt jamais», film réalisé par lui-même. Son interprétation dans «Louis II de Bavière» de Helmut Käutner (1954) lui vaut un prix d’interprétation du cinéma germanique. En 1955, il dirige et interpréte une adaptation réussie de la vie d’Hanussen avec Liselotte Pulver. En 1957, il est pressenti pour être «Harvey» dans une production Paramount de Henry Koster, Cependant, suite à plusieurs différents avec le réalisateur, Fischer est finalement remplacé par David Niven. En 1958, un second prix germanique pour «Les héros» de Franz Peter Wirth, couronne sa carrière. O.W. Fischer est alors un des plus grandes stars du cinéma allemand d’après guerre.
À la fin des années soixante, O.W. Fischer prend une retraite volontaire. Son jeu ne séduit-il pas les cinéastes de la nouvelle vague allemande? ou peut-être est-ce lui qui ne parvient pas à s’adapter aux codes de ce nouveau cinéma. En 1976, il publie un livre autobiographique: «…was mich ankommt, als gesicht, traum, empfindung». Il en publiera un autre, cette fois-ci, uniquement de souvenirs: «Engelsknabe war ich keiner». O.W. Fischer, las de la vie publique, se retire définitivement dans sa villa de Lugano, en Suisse. Il meurt le 29 janvier 2004, à l’hôpital civil de cette même ville, des suite d’une insuffisance rénale.
© Philippe PELLETIER
1936 | Burgtheater / Burg Theatre / Vienna Burgtheater – de Willi Forst avec Olga Tschechowa |
1938 | CM Schwarz und blond – de Philipp von Zeska avec Susi Nicoletti |
1939 | Antoine le magnifique ( Anton, der letzte ) de E.W. Emo
avec Charlotte Ander
CM Fräulein Figaro – de Philipp von Zeska avec Elfriede Datzig |
1940 | Ma fille est millionaire ( meine tochter lebt in Wien ) de E.W. Emo avec Charlott Daudert |
1941 | Der meineidbauer – de Leopold Hainisch avec Ilse Exl |
1942 | Amour d’été ( sommerliebe ) de Erich Engel
avec Winnie Markus
Wien 1910 – de E.W. Emo avec Heinrich George Les deux sœurs ( die beiden schwestern ) de Erich Waschneck avec Elisabeth Flickenschildt |
1943 | Glück unterwegs / Verliebte leute – de Miroslav Cikán
avec Dora Komar
Sept lettres ( sieben briefe ) de Vladimír Slavínský avec Mady Rahl |
1944 | Spiel ( Spiel mit der leibe ) de Alfred Stöger
avec Hilde Hildebrand
Shiva und die galgenblume – de Hans Steinhoff & Michaela Krützen avec Hans Albers Inachevé |
1945 | Leuchtende schatten – de Géza von Cziffra
avec Carola Höhn
Inachevé Sag’ endich ja – de Helmut Weiss Inachevé |
1947 | Grève d’amour ( triumph der liebe / Lysistrata ) de Alfred Stöger
avec Judith Holzmeister
Visage immortel ( das unsterbliche antlitz ) de Géza von Cziffra avec Monika Peters Aller et retour ( hin und her ) de Theo Lingen avec Ursula Lingen |
1948 | Ne rêve pas Annette ! ( träum’ nicht, Annette ) de Eberhard Klagemann & Helmut Weiss
avec Jenny Jugo
Tu ne me quittera pas ( verlorenes rennen / du darfst mich nicht verlassen ) de Max Neufeld avec Curd Jürgens |
1949 | Märchen vom glück / Traum vom glück / Küss’ mich, Casanova – de Arthur De Glahs
avec Maria Holst
Rosen der liebe / Liebling der welt / Seine hoheit darf nicht küssen – de Max Neufeld avec Nadine Gray L’inconnue des cinq cités ( a tale of five cities / passaporto per l’oriente / storia di 5 città / a tale of five women ) de Geza von Cziffa, Romolo Marcellini, Emil Edwin Reinert, Wolfgang Staudte, Montgomery Tully & Irma von Cube avec Eva Bartok |
1950 | Les amours du prince Jean ( erzherzog Johanns große liebe ) de Franz Gribitz & Josef
Perkonig avec Marte Harell
L’aiguille rouge ( verträumte tage ) de Emil Edwin Reinert avec Margo Lion |
1951 | Romance d’Heidelberg ( Heidelberger romanze ) de Paul Verhoeven
avec Liselotte Pulver
La dernière ordonnance ( das letzte rezept ) de Rolf Hansen avec Heidemarie Hatheyer |
1952 | Mille roses rouges fleurissent / Mille roses rouges en fleur ( tausend rote rosen blüh’n ) de
Alfred Braun avec Rudolf Prack
Au revoir mon amour ( bis wir uns wiedersehen ) de Gustav Ucicky avec Maria Schell L’aventurière bien-aimée ( ich hab’ mich so an dich gewöhnt / geschiedenes fräulein ) de Eduard von Borsody avec Inge Egger Cuba Cabana – de Fritz Peter Busch avec Zarah Leander |
1953 | Le rêve brisé ( die träumende mund ) de Josef von Báky
avec Philip Dorn
L’amour n’est pas un jeu ( ein herz spielt falsch ) de Rudolf Jugert avec Ruth Leuwerik Journal d’une amoureuse ( tagebuch einer verliebten ) de Josef von Báky avec Margarete Haagen L’amour ne meurt jamais ( ich suche dich ) de O.W. Fischer avec Anouk Aimée + scénario Coquille d’Argent au festival international du film de San Sebastián, Espagne Prix OCIC au festival international du film de San Sebastián, Espagne Tant que tu m’aimeras / Tant que tu seras là ( Solange du da bist ) de Harald Braun avec Brigitte Horney |
1954 | Histoire d’un grand amour ( eine liebesgeschichte ) de Rudolf Jugert
avec Hildegard Knef
Portrait d’une inconnue ( bildnis einer unbekannten ) de Helmut Käutner avec Irene von Meyendorff Napoléon – de Sacha Guitry avec Orson Welles Louis II de Bavière / L’avant-dernière nuit ( Ludwig II. / Ludwig II : Glanz und ende eines königs ) de Helmut Käutner avec Klaus Kinski Prix d’Argent du cinéma d’interprétation masculine aux prix du cinéma germanique, Allemagne |
1955 | Hanussen, l’astrologue d’Hitler ( Hanussen ) de O.W. Fisher & Georg Marischka
avec Liselotte Pulver
Der falsche Adam – de Géza von Cziffra avec Rudolf Platte |
1956 | Mon père était un acteur ( mein vater, der schauspieler ) de Robert Siodmak
avec Hilde Krahl
Pour l’amour d’une reine ( herrscher öhne kröne ) de Harald Braun avec Odile Versois |
1957 | Scandale à Ischl ( skandal in Ischl ) de Rolf Thiele
avec Elisabeth Müller
El Hakim, le médecin et l’amour / Le docteur Ibrahim ( El Hakim ) de Rolf Thiele avec Nadja Tiller |
1958 | Rien que la vérité ( ...und nichts als die wahrheit ) de Franz Peter Wirth
avec Marianne Koch
Les héros / Les soldats ne sont pas de bois ( helden ) de Franz Peter Wirth avec Kurt Kasznar Prix d’Or du cinéma d’interprétation masculine aux prix du cinéma germanique, Allemagne Peter Voss, le voleur de millions / L’insaisissable aventurier ( Peter Voss, der millionendieb ) de Wolfgang Becker avec Margit Saad Double vie ( il bacio del sole / Don Vesuvio und das haus der strolche ) de Siro Marcellini avec Nino Manfredi |
1959 | Lorelei ( whirlpool ) de Lewis Allen
avec Juliette Gréco
Le passager de la dernière heure / SOS train d’atterrissage bloqué ( abschied von den wolken / abschied der götter / angst im nacken ) de Gottfried Reinhardt avec Sonja Ziemann Lendemain de week-end ( …und das am montagmorgen ) de Luigi Comencini avec Ulla Jacobsson Grand Hôtel ( menschen in hotel ) de Gottfried Reinhardt avec Michèle Morgan Peter Voss, le héros du jour / Gentleman détective ( Peter Voss, der held des tages ) de Georg Marischka avec Linda Christian |
1960 | Motif de divorce : L’amour ( scheidungsgrund liebe ) de Cyril Frankel
avec Dany Robin
Mit himbeergeist geht alles besser – de Georg Marischka avec Marianne Koch |
1961 | La grande roue / C’est arrivé à Vienne ( das riesenrad ) de Géza von Radványi
avec Maria Schell
Pépées et caviar / C’est pas toujours du caviar ( es muß nicht immer kaviar sein / operation caviar ) de Géza von Rádvanyi avec Geneviève Kervine |
1962 | Caviar sur canapé ( diesmal muß es kaviar sein ) de Géza von Rádvanyi
avec Senta Berger
Le livre de San Michele / L’odyssée du docteur Munthe ( Axel Munthe – Der arzt von San Michele / das buch von San Michele / donne senza paradiso / la storia di San Michele / story of San Michele ) de Giorgio Capitani & Rudolf Jugert avec Rosanna Schiaffino Café au lait au lit ( frühstück im doppelbett ) de Axel von Ambesser avec Lex Barker |
1963 | Le secret de la veuve noire ( das geheimnis der schwarzen witwe ) de Franz Josef Gottlieb avec Karin Dor |
1965 | La case de l’oncle Tom ( onkel Toms hütte / uncle Tom’s cabin ) de Géza von Radványi
avec Mylène Demongeot
El marqués – de Niels West-Larsen avec Fernando Rey |
1966 | Je ne fais pas la guerre, je fais l’amour ( non faccio la guerra, faccio l’amore / quadi un’autobiografia comica ) de Franco Rossi avec Catherine Spaak |
1969 | Oiseaux d’amour ( komm, süßer tod / liebesvögel / love birds / una strana voglia d’amore / uccelli d’amore / vieni dolce morte ) de Mario Caiano avec Claudine Auger |
AUTRES PRIX : | |
Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, Allemagne ( 1977 ) |