1957 Sans famille – de André Michel avec Gino Cervi, Pierre Brasseur, Bernard Blier, Joël Flateau & Simone Renant | 1964 Le voleur du Tibidabo (la vida es magnífíca) de Maurice Ronet avec Maurice Ronet, Anna Karina & José Nieto | 1968 La bande à Bonnot – de Philippe Fourastier avec Jacques Brel, Bruno Cremer & Annie Girardot | 1973 Juliette et Juliette – de Rémo Forlani avec Marlène Jobert, Annie Girardot, Pierre Richard & Alfred Adam | ||
Né le 12 février 1927 à Paris, Rémo Forlani est issu d’une famille modeste. Son père cimentier est originaire de Bergame, sa mère de Vanves-Malakoff. À l’âge de 17 ans, il devient figurant à la Comédie-Française aux côtés d’apprentis comédiens comme Loleh Bellon, Jean Poiret et Maurice Ronet. Alors qu’il rêve de devenir peintre, il se lance dans l’écriture. À la Libération, il fait parti, avec Chris Marker et André Bazin, de l’association «Travail et culture», proche du parti communiste, où il rencontre Alain Resnais. Ensemble, ils écrivent des documentaires dont Alain Resnais est le réalisateur «L’alcool tue» (1946) et «Toute la mémoire du monde» (1956). Sur le grand écran, il signe les dialogues de «Sans famille» (1957) avec Gino Cervi ou de «La bande à Bonnot» (1968) avec Jacques Brel. Il écrit les scénarii de «L’amour c’est gai, c’est triste» (1968) de Jean-Daniel Pollet avec Bernadette Lafont ou des «Volets clos» (1972) de Jean-Claude Brialy dont il signe la chanson éponyme pour Nicoletta.
Le 18 mai 1954, Rémo Forlani entame une carrière de journaliste et critique de cinéma à Radio Luxembourg. Il participe à l’émission hebdomadaire «RTL Cinéma» présentée successivement par Philippe Labro et Michel Denisot. Il devient par la suite chroniqueur dans différentes émissions où il écrit des critiques sans concession. Devenu une des signatures légendaires de la station de la Rue Bayard, il fête ses cinquante ans de radio en 2004 et lui reste fidèle jusqu’à son décès. À la fin des années cinquante, il travaille comme rédacteur en chef sur le périodique «Le journal de Rodolphe» bâtit autour de Rodolphe, l’enfant vedette des publicités sur Radio Luxembourg. Passionné par la bande dessinée, il adapte les aventures de Tintin au cinéma «Tintin et le mystère de la toison d’or» (1961) et «Tintin et les oranges bleues» (1965) où Jean-Pierre Talbot incarne le personnage de Hergé.
Parallèlement à son activité de journaliste, Rémo Forlani est l’auteur de pièces de théâtre à la fin des années soixante dont «Guerre et paix au café Sneffle» (1969) mise en scène par Georges Vitaly avec Jean-Pierre Marielle au Théâtre La Bruyère. Conforté par ces succès successifs, il écrit «Madame» avec Barbara qui compose aussi les musiques. Après des critiques assassines, le spectacle est retiré au bout d’un mois. Par la suite, il devient l’auteur de pièces de boulevard «Le divan» (1981) avec Roger Pierre, «Grand-père» (1983) avec Victor Lanoux puis Jean-Pierre Darras et «À ta santé Dorothée !» (1988) avec Michel Galabru et Micheline Luccioni. Il est le réalisateur d’un seul et unique film «Juliette et Juliette» (1973) dont Annie Girardot et Marlène Jobert sont les têtes d’affiche. Sa contribution au cinéma se limitant à l’adaptation de son roman «Papa est parti, maman aussi» (1988) où débute Benoît Magimel.
Auteur d’une vingtaine de livres, Rémo Forlani publie de nombreux ouvrages sur les chats et une autobiographie remarquée, «Toujours vif et joyeux» en 2003. En Italie, son livre «Au bonheur des chiens» est adapté au cinéma avec Peter Ustinov en 1988. Agé de 82 ans, Rémo Forlani décède le 25 octobre 2009 à l’Hôpital Tennon à Paris des suites d’une longue maladie. Le «Monsieur Cinéma de RTL» de trois générations d’auditeurs est inhumé au cimetière de Rochefort-en-Yvelines. À l’annonce de son décès, Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, le décrit comme «un intervieweur goguenard mais tendre qui avait fini par rassembler à ses chats : un léger coup de griffe, un frottement affectueux et confiant».
© Olivier SINQSOUS
1946 | Ouvert pour cause d’inventaire / Assieds-toi, veux-tu ? / Affaire classée – de Alain Resnais
avec Danièle Delorme
Seulement interprétation – Film inédit & disparu CM L’alcool tue – de Alain Resnais avec Roland Dubillard Seulement interprétation |
1947 | CM Transfo transforme l’énergie du pyrium – de Rémo Forlani |
1953 | L’œil en coulisses – de André Berthomieu avec Nicole Maurey |
1956 | DO Toute la mémoire du monde – de Alain Resnais avec Agnès Varda |
1957 | Sans famille – de André Michel avec Gino Cervi |
1958 | CM La première nuit – de Georges Franju avec Pierre Devis |
1959 | La verte moisson – de François Villiers avec Dany Saval |
1961 | Tintin et le mystère de la Toison d’or – de Jean-Jacques Vierne
avec Charles Vanel
Le puits aux trois vérités – de François Villiers avec Michèle Morgan Comme un poisson dans l’eau – de André Michel avec Philippe Noiret |
1962 | Jusqu’au bout du monde – de François Villiers
avec Marie Dubois
Le roi du village – de Jean Canolle avec Catherine Rouvel |
1963 | L’autre femme – de François Villiers avec Annie Girardot |
1964 | Le voleur du Tibidabo ( la vida es magnífíca ) de Maurice Ronet
avec Anna Karina
DO Les chemins de la fortune – de Peter Kassovitz Seulement narration |
1965 | Tintin et les oranges bleues – de Philippe Condroyer avec Jean-Pierre Talbot |
1966 | Un choix d’assassins – de Philippe Fourastié
avec Bernard Noël
Made in U.S.A. – de Jean-Luc Godard avec Yves Afonso Seulement apparition CM L’affaire du camion – de François Villiers avec Victor Lanoux |
1967 | Tu imagines Robinson – de Jean-Daniel Pollet avec Maria Loutraki |
1968 | La bande à Bonnot – de Philippe Fourastier
avec Jacques Brel
L’amour c’est gai, l’amour c’est triste – de Jean-Daniel Polet avec Bernadette Lafont |
1972 | Les volets clos – de Jean-Claude Brialy avec Marie Bell |
1973 | Juliette et Juliette – de Rémo Forlani avec Marlène Jobert |
1988 | Papa est parti, maman aussi – de Christine Lipinska
avec Sophie Aubry
Au bonheur des chiens ( c’era una volta un castello con 40 cani ) de Duccio Tessari avec Peter Ustinov Seulement roman |
2000 | Eloge de l’amour – de Jean-Luc Godard
avec Bruno Putzulu
Seulement interprétation |
2005 | Avida – de Gustave de Kervern & Benoît Delépine
avec Mathieu Kassovitz
Seulement interprétation |