1944 Le chant du Missouri (meet me in St. Louis) de Vincente Minnelli avec Judy Garland & Margaret O’Brien | 1951 Un américain à Paris (an american in Paris) de Vincente Minnelli avec Gene Kelly, Leslie Caron & Nina Foch | 1955 La toile de l’araignée (the cobweb) de Vincente Minnelli avec Lauren Bacall, Richard Widmark & Charles Boyer | 1958 Gigi – de Vincente Minnelli avec Leslie Caron, Maurice Chevalier, Louis Jourdan & Jacques Bergerac | ||
Vincente Minnelli naît Lester Anthony Minnelli le 28 février 1903 à Chicago dans l’Illinois. Il est le plus jeune enfant de Mina Marie Lalouette Le Beau, d’origine canadienne francophone, et de Vincent Charles Minnelli de descendance sicilienne. Son père est chef d’orchestre du «Minnelli Brothers’ Tent Theater». La famille fait une tournée des petites villes de l’Ohio, de l’Indiana et de l’Illinois avant de s’installer définitivement à Delaware en Ohio. Après son diplôme d’études secondaires, le jeune garçon déménage à Chicago où il vit brièvement avec sa grand-mère et travaille au grand magasin «Marshall Field’s» comme étalagiste. Il a ensuite assisté le photographe Paul Stone, spécialiste de portraits d’acteurs des théâtres de la ville, puis il décroche un emploi de costumier et décorateur au «Théâtre de Chicago». Son originalité et son regard aiguisé pour les détails de la conception l’amène à Broadway, où il devient un décorateur-costumier de premier plan. Il gravit les échelons jusqu’au poste de directeur artistique et administrateur du fameux «City Music Hall».
À la fin des années trente, le producteur Arthur Freed convint Vincente Minnelli de le suivre à Hollywood pour qu’il travaille à la conception des comédies musicales de la Metro-Goldwyn-Mayer. Il collabore notamment à «Tambour battant» (1940) et «Débuts à Broadway» (1941) deux films de Busby Berkeley avec Judy Garland et Mickey Rooney. En 1943, le studio lui confie la réalisation de «Un petit coin au cieux» production musicale entièrement interprétée par des acteurs noirs. Le film est un succès et le petit étalagiste de Chicago devient ainsi l’un des réalisateurs hollywoodiens les plus demandés. Il s’impose comme l’un des plus grands metteurs en scène de comédies musicales avec, entres autres, «Le chant du Missouri» (1944), «Le pirate» (1947), «Un américain à Paris» (1951), «Tous en scènes» (1953), «Brigadoon» (1954) et «Gigi» (1958) pour lequel il remporte l’Oscar du meilleur réalisateur.
Vincente Minnelli a aussi dirigé d’excellentes comédies et mélodrames, tels que: «Lame de fond» (1946) avec Katharine Hepburn, «Madame Bovary» (1949) avec Jennifer Jones, «Le père de la mariée» (1950) avec Spencer Tracy, «Les ensorcelés» (1952) avec Lana Turner, «La roulotte du plaisir» (1954) avec Lucille Ball, «La vie passionnée de Vincent Van Gogh» (1956) avec Kirk Douglas, «La femme modèle» (1957) avec Lauren Bacall, «Comme un torrent» (1958) avec Frank Sinatra, «Le chevalier des sables» (1965) avec Elizabeth Taylor et «Melinda» (1965) avec Barbra Streisand. Une carrière prestigieuse encensée par beaucoup de critiques qui voyaient en lui un visionnaire obsédé par la beauté et l’harmonie, un artiste qui savait donner de la substance au monde du rêve.
Epoux de Judy Garland de 1945 à 1951, mère de sa fille Liza Minnelli, le cinéaste se remaria encore à trois reprises et était connu pour ses tendances homosexuelles. Mais dans le monde puritain hollywoodien des années cinquante, il a gardé son orientation sexuelle secrète, bien que sa sensibilité soit visible dans beaucoup de ses films et particulièrement dans «Thé et sympathie» (1956) avec Deborah Kerr. Dès le début le l’année 1986, alors qu’il présente les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, Vincente Minnelli est hospitalisé à plusieurs reprises pour soigner une pneumonie. Il meurt d’une crise d’emphysème le 25 juillet à Beverly Hills. Il sera inhumé au Forest Lawn Memorial Park de Glendale.
© Pascal DONALD
1933 | CM Costuming the vanities – de ?
avec Marcia Edwards
Seulement apparition |
1937 | Artistes et modèles ( artists and models ) de Raoul Walsh
avec Ida Lupino
Seulement directeur de plateaux |
1940 | Tambour battant / En avant la musique ( strike up the band ) de Busby Berkeley
avec Judy Garland
Seulement sujet pour quelques séquences – Non crédité |
1941 | Débuts à Broadway ( babes on Broadway ) de Busby Berkeley
avec Mickey Rooney
Seulement réalisation des séquences solo – Non crédité |
1942 | Panama hattie – de Norman Z. McLeod
avec Red Skelton
Seulement scénario, chorégraphie & réalisation de quelques scènes – Non crédité Un petit coin aux cieux ( cabin in the sky ) de Vincente Minnelli avec Ethel Waters |
1943 | Mademoiselle ma femme ( I dood it / by hook or by crook ) de Vincente Minnelli
avec Eleanor Powell
Le corps céleste ( the heavenly body ) de Alexander Hall avec Hedy Lamarr Seulement réalisateur remplaçant – Non crédité |
1944 | Le chant du Missouri ( meet me in St. Louis ) de Vincente Minnelli
avec Margaret O’Brien
L’horloge ( the clock / under the clock ) de Vincente Minnelli avec Robert Walker |
1945 | Yolanda et le voleur ( Yolanda and the thief ) de Vincente Minnelli
avec Fred Astaire
Ziegfeld Follies – de George Sidney, Vincente Minnelli, Norman Taurog, Marill Pye, Robert Lewis, Roy Del Ruth & Lemuel Ayers avec William Powell Prix de la meilleure comédie musicale au festival du cinéma de Cannes, France |
1946 | Lame de fond ( undercurrent ) de Vincente Minnelli
avec Katharine Hepburn
La pluie qui chante ( till the clouds roll by ) de Richard Whorf avec Judy Garland Seulement réalisation des numéros de Judy Garland – Non crédité |
1947 | Le pirate ( the pirate ) de Vincente Minnelli avec Gene Kelly |
1949 | Madame Bovary – de Vincente Minnelli avec Jennifer Jones |
1950 | Le père de la mariée ( father of the bride ) de Vincente Minnelli avec Spencer Tracy |
1951 | Allons donc, Papa ! ( father’s little dividend ) de Vincente Minnelli
avec Joan Bennett
Un américain à Paris ( an american in Paris ) de Vincente Minnelli avec Leslie Caron Oscar du meilleur film, USA |
1952 | Les rois de la couture ( lovely to look at ) de Mervyn LeRoy
avec Kathryn Grayson
Seulement réalisation de quelques scènes – Non crédité Les ensorcelés ( the bad and the beautiful ) de Vincente Minnelli avec Lana Turner |
1953 | Tous en scène ( the band wagon ) de Vincente Minnelli
avec Cyd Charisse
Histoire de trois amours ( the story of three loves / equilibrium / three stories of love ) de Vincente Minnelli & Gottfried Reinhardt avec Kirk Douglas La roulotte du plaisir ( the long, long trailer ) de Vincente Minnelli avec Lucille Ball |
1954 | Brigadoon – de Vincente Minnelli avec Van Johnson |
1955 | La toile de l’araignée ( the cobweb ) de Vincente Minnelli
avec Lauren Bacall
Kismet, l’étranger au paradis ( Kismet ) de Vincent Minnelli avec Ann Blyth |
1956 | Thé et sympathie ( tea and sympathy ) de Vincente Minnelli
avec Deborah Kerr
La vie passionnée de Vincent Van Gogh ( lust for life ) de Vincente Minnelli avec Anthony Quinn DO Van Gogh : Darkness into light – de Fritz Goodwin avec John Houseman Seulement apparition |
1957 | La femme modèle ( designing woman ) de Vincente Minnelli
avec Gregory Peck
La passe dangereuse / La septième aube ( the seventh sin ) de Ronald Neame avec Jean-Pierre Aumont Seulement réalisation de quelques scènes – Non crédité |
1958 | Comme un torrent ( some came running ) de Vincente Minnelli
avec Frank Sinatra
Qu’est-ce que maman comprend à l’amour? ( the reluctant debutante ) de Vincente Minnelli avec Kay Kendall Gigi – de Vincente Minnelli avec Maurice Chevalier Oscar du meilleur film, USA Oscar du meilleur réalisateur, USA Golden Globe du meilleur réalisateur de cinéma, USA Prix DGA pour la réalisation d’un film de cinéma par la guilde des réalisateurs américains, USA |
1960 | Celui par qui le scandale arrive ( home from the hill ) de Vincente Minnelli
avec Robert Mitchum
Un numéro du tonnerre ( bells are ringing ) de Vincente Minnelli avec Judy Holliday |
1961 | Les quatre cavaliers de l’apocalypse ( four horsemen of the apocalypse ) de Vincent Minnelli avec Charles Boyer |
1962 | Quinze jours ailleurs ( two weeks in another town ) de Vincente Minnelli avec Edward G. Robinson |
1963 | Il faut marier papa ( the courtship of Eddie’s father ) de Vincente Minnelli avec Glenn Ford |
1964 | Au revoir Charlie ( goodbye Charlie ) de Vincente Minnelli avec Debbie Reynolds |
1965 | Le chevalier des sables ( the sandpiper ) de Vincente Minnelli
avec Elizabeth Taylor
DO The big sur – de ? avec Richard Burton Seulement apparition |
1969 | Melinda ( on a clear day you can see forever ) de Vincente Minnelli
avec Barbra Streisand
CM Barbra : Yesterday, today and forever ! – de ? avec Yves Montand Seulement apparition |
1973 | DO Vincente Minnelli – de Richard Schickel
avec Liza Minnelli
Seulement apparition |
1976 | Nina ( a matter of time ) de Vincente Minnelli avec Ingrid Bergman |
AUTRES PRIX : | |
Laurel d’Or du meilleur réalisateur, USA ( 1960 ) |