1956 La loi des gangs (the steel jungle) de Walter Doniger avec Perry Lopez, Beverly Garland & Walter Abel | 1956 L’attaque du Fort Douglas (Mohawk) de Kurt Neumann avec Scott Brady, Neville Brand & Rita Gam | 1958 L’attaque de la femme de cinquante pieds (attack of the fifty foot woman) de Nathan Juran avec William Hudson | 1959 La main noire (the hypnotic eye) de George Blair avec Jacques Bergerac & Marcia Henderson | ||
Allison Hayes est née Mary Jane Hayes, le 6 mars 1930, à Charleston, en Virginie-Occidentale. En 1948, d’une beauté saisissante aux cheveux couleur corbeau, elle remporte le titre de Miss District of Columbia. Elle se présente ensuite au concours de Miss America de 1949. Elle n’a pas remporté le concours, mais l’occasion lui est donné de travailler à la télévision locale de Washington. En 1954, Hollywood lui ouvre ses portes, et lui offre un contrat avec Universal Pictures.
Rebaptisée Allison Hayes, elle côtoie de grands acteurs comme Tony Curtis dans la comédie «Ça c’est Paris» (1954) de Richard Quine. Dans le film historique de Douglas Sirk «Le signe du païen» (1954), elle est Ildico, captive et concubine du fléau de Rome le chef Attila incarné par Jack Palance. Dans «Double jeopardy» (1955) de R.G. Springsteen elle tente d’innocenter son père accusé d’avoir assassiné un homme qui le fait chanter, avec son ami l’avocat Marc Hill, Rod Cameron.
L’actrice est souvent sollicité pour des rôles de femmes agressives ou dominantes; en témoigne «L’étreinte du destin» (1955) de George Sherman, elle campe une belle sudiste arrogante et amoureuse de Luke, Van Heflin, un bagarreur et coureur de jupons. Dans «La loi des armes» de Roger Corman, Rose, Beverly Garland, veuve d’un marshal, tient en sa mémoire à faire respecter la loi, comme fermer à l’heure le saloon d’Erica Page, Allison Hayes, mais Erica la déteste et engage un assassin, John Ireland, pour la tuer. Dans le film d’horreur «Les morts-vivants» (1957), elle est Lydia une belle et vilaine sorcière; elle est mémorable dans la scène ou vêtue d’une jupe courte léopard elle exécute une danse vaudou. Dans le film de science-fiction «L’attaque de la femme de 50 pieds» (1958) de Nathan Juran, après avoir rencontré des extra-terrestres, Nancy, Allison Hayes, grandit jusqu’a mesurer 15m, dès lors elle profite de son avantage pour se venger de ceux qui l’ont fait souffrir, à commencer par son mari infidèle. Edward L. Cahn la sollicite pour son coté sexy dans le thriller «Hong Kong confidential» (1958), elle y incarne la mystérieuse et sexy «bad Bond girl» Elena Martine, le contact de l’agent secret Casey Reed, Gene Barry, qui est chargé de retrouver un prince arabe disparu, enlevé par des communistes. De retour dans un film d’horreur «La main noire» (1960), elle est Justine la belle assistante d’un sombre hypnotiseur, Jacques Bergerac, qui est soupçonné d’être responsable d’une vague de mutilations féminines.
Et puis brusquement sa carrière ralenti, Allison Hayes éprouve de graves problèmes de santé, presque incapable de marcher sans canne et, lors de douleur intense, sa personnalité habituellement très joviale change, devenant émotive et instable, ce qui l’empêche de poursuivre sa prometteuse carrière. Elle fait une dernière apparition avec un rôle très mineur dans la comédie musicale «Chatouille-moi!» (1964), de Norman Taurog aux cotés de Elvis Presley. En 1976, elle est diagnostiquée avec la leucémie, probablement suite à un empoisonnement au plomb, dû à des suppléments de calcium qu’elle prenait depuis longtemps (quand elle fait appel à un toxicologue pour tester un échantillon du produit, il détermine qu’il a une teneur extrêmement élevée en plomb). Pendant qu’elle reçoit une transfusion sanguine, son état s’est rapidement détérioré, elle est alors transférée au Centre médical de l’Université de Californie à San Diego le 26 février 1977. Elle décède le lendemain, à l’aube de son 47ème anniversaire.
© Gary RICHARDSON
1950 | Le château de la terreur / Emmuré vivant ( the strange door ) de Joseph Pevney avec Charles Laughton |
1954 | Francis chez les Wacs ( Francis joins the Wacs ) de Arthur Lubin
avec Donald O’Connor
Le signe du païen / Attila, roi des Huns ( sign of the pagan ) de Douglas Sirk avec Jeff Chandler Ça c’est Paris ( so this is Paris / so this is Paree / three gobs in Paris ) de Richard Quine avec Tony Curtis |
1955 | Le fils prodige ( the prodigal ) de Richard Thorpe
avec Edmund Purdom
Le cavalier au masque / Le masque pourpre ( the purple mask ) de H. Bruce Humberstone avec Gene Barry Double jeopardy / Crooked ring – de R.G. Springsteen avec Robert Armstrong Meutres à responsabilité limitée ( Chicago syndicate ) de Fred F. Sears avec Dennis O’Keefe L’étreinte du destin ( count three and pray / the Calico Pony ) de George Sherman avec Van Heflin La loi des gangs / La jungle d’acier ( the steel jungle ) de Walter Doniger avec Bob Steele |
1956 | L’attaque du Fort Douglas ( Mohawk ) de Kurt Neumann
avec Scott Brady
La loi des armes / Gunslinger (the gunslinger / the yellow rose of Texas ) de Roger Corman avec John Ireland The undead / The trance of Diana Love – de Roger Corman avec Richard Garland Le fantôme de Mora Tau ( zombies of Mora Tau / the dead that walk ) de Edward L. Cahn avec Gregg Palmer |
1957 | The unearthly – de Boris Petroff
avec John Carradine
The disembodied – de Walter Grauman avec Paul Burke |
1958 | L’attaque de la femme de cinquante pieds ( attack of the fifty foot woman ) de Nathan Juran
avec William Hudson
Wolf dog – de Sam Newfield avec Jim Davis A lust to kill – de Oliver Drake avec Don Megowan Contrebande en Extrême-Orient ( Hong Kong confidential ) de Edward L. Cahn avec Michael Pate |
1959 | Counterplot – de Kurt Neumann
avec Forrest Tucker
Pier five, Havana – de Edward L. Cahn avec Cameron Mitchell La main noire / Magie noire / La griffe du fakir ( the hypnotic eye ) de George Blair avec Jacques Bergerac |
1960 | The high powered rifle / Duel in the city – de Maury Dexter avec Willard Parker |
1963 | The crawling hand / The creeping hand / Don’t cry wolf / Tomorrow you die – de Herbert
L. Stroke avec Richard Arlen
Mercredi soir, neuf heures ( who’s been sleeping in my bed ? ) de Daniel Mann avec Dean Martin |
1964 | Chatouille-moi ! ( tickle me ) de Norman Taurog avec Elvis Presley |