1952 La belle de la Jamaïque (Jamaica run) de Lewis R. Foster avec Ray Milland & Wendell Corey | 1953 Sangaree – de Edward Ludwig avec Fernando Lamas, Patricia Medina, Francis L. Sullivan & Tom Drake | 1954 Les femmes mènent le monde (woman’s world) de Jean Negulesco avec Clifton Webb & Fred MacMurray | 1955 Deux rouquines dans la bagarre (slightly scarlet) de Allan Dwan avec Rhonda Fleming & John Payne | ||
Fille d’immigrants norvégiens, Arlene Dahl est née le 11 août 1925 à Minneapolis, aux Etats-Unis. Elle est la fille de Rudolph Dahl, concessionnaire et cadre chez Ford Motor, et de son épouse Idelle (née Swan) passionnée de littérature et très impliquée dans le théâtre amateur de son quartier. Dès son plus jeune âge, la petite fille prend des cours d’élocution et de danse, et participe à plusieurs pièces de théâtre à l’école primaire puis au lycée. Après l’obtention de son diplôme d’études secondaires, elle occupe divers emplois, notamment en jouant dans une troupe de théâtre locale et en travaillant brièvement comme mannequin pour les grands magasins, tout en fréquentant brièvement l’Université du Minnesota.
En 1947, Arlene Dahl doit à un concours de beauté ses débuts au cinéma, avec un petit rôle auprès de William Powell, dans «Mon père et nous» de Michael Curtiz. La même année, elle décroche le rôle principal dans «Rose d’Irlande», réalisé par David Butler, avec Dennis Morgan. Mais, c’est Anthony Mann qui la révèle dans «Le livre noir» (1948), film se situant sous la Révolution française. Deux beaux succès qui lui valent une offre de MGM pour un contrat à long terme. Elle est alors vouée, grâce à sa sensualité éclatante, aux intriques romanesques et exotiques. Elle est alors la partenaire de Van Johnson dans «La scène du crime» (1949) de Roy Rowland; de Joel McCrea dans «Le convoi maudit» (1949) du même réalisateur; de Red Skelton dans «Amour et caméra» (1950) de Jack Donohue.
La société Pine-Thomas Productions l’engage ensuite. Arlene Dahl est alors distribuée dans le film de pirates «Le trésor des Caraïbes» (1952) de Edward Ludwig, «La belle de la Jamaïque» (1952) de Lewis R. Foster où «Sangaree» (1953) de Edward Ludwig. Elle travaille pour Universal dans «La légion du Sahara» (1953) de Joseph Pevney, où elle partage la vedette avec Alan Ladd dans une histoire sur fond de Légion étrangère française. Pour la Paramount, elle fait face à Bob Hope dans la comédie «Il y aura toujours des femmes» (1953) de Claude Binyon, et tourne pour la Warner Bros. dans «Le diamant bleu» (1953) de John Brahm, aux côtés de Fernando Lamas, son futur époux. Pour la Fox, elle est l’ambitieuse Carol Talbot dans «Les femmes mènent le monde» (1954) de Jean Negulesco, et donne la réplique à Rock Hudson dans le film d’aventure «La révolte des Cipayes» (1954) de Laslo Benedek pour Universal. Peu de temps après avoir donné naissance à son fils Lorenzo, la belle rousse ralentie sa carrière, mais apparaît encore dans quelques productions télévisées et au cinéma. Elle devient femme d’affaires, en fondant «Arlene Dahl Enterprises» qui commercialise de la lingerie et des cosmétiques.
Au début des années 50, Arlene Dahl rencontre Lex Barker, ils se marient en avril 1951, avant de divorcer l’année suivante. En juin 1954, elle épouse Fernando Lamas. Après la naissance de Lorenzo, Dahl et Lamas divorcent en 1960. Elle se remarie ensuite avec Christian Rasmus Holmes III (1960/64) le père de sa fille Carole, Alexis Lichine (1964/69), Rounsevelle W. Schaum (1969/76), à qui elle donne un autre fils Rounsevelle Jr., et Marc Rosen (1984/2021) qu’elle laisse veuf. Elle décède dans son appartement de Manhattan le 29 novembre 2021, à l’âge de 96 ans. Incinérée, ses cendres sont remises à sa famille. Comédienne fort adroite, Arlene Dahl est toujours considérée comme l’une des femmes les plus élégantes de son époque. Elle était une des dernières stars survivantes de l’âge d’or du cinéma hollywoodien.
© Pascal DONALD
1947 | Mon père et nous ( life with father ) de Michael Curtiz
avec William Powell
Rose d’Irlande ( my wild Irish Rose ) de David Butler avec Dennis Morgan La mariée est folle ( the bride goes wild ) de Norman Taurog avec Van Johnson |
1948 | Mon héros ( a southern yankee / my hero ) de Edward Sedgwick
avec Red Skelton
Le livre noir / Sous la terreur ( reign of terror / the black book ) de Anthony Mann avec Robert Cummings |
1949 | La scène du crime ( scene of the crime ) de Roy Rowland
avec Tom Drake
Embuscade ( ambush ) de Sam Wood avec Robert Taylor Le convoi maudit ( the outriders ) de Roy Rowland avec Ramon Novarro |
1950 | Trois petits mots ( three little words ) de Richard Thorpe
avec Fred Astaire
Amour et caméra ( watch the birdie ) de Jack Donohue avec Leon Ames La dernière carte ( inside straight ) de Gerald Mayer avec Barry Sullivan |
1951 | Discrétion assurée ( no questions asked ) de Harold F. Kress avec George Murphy |
1952 | Le trésor des Caraïbes ( Caribbean / Caribbean gold ) de Edward Ludwig
avec Cedric Hardwicke
La belle de la Jamaïque / Courrier pour la Jamaïque ( Jamaica run ) de Lewis R. Foster avec Wendell Corey |
1953 | La légion du Sahara / La légion du désert ( the desert legion ) de Joseph Pevney
avec Alan Ladd
Sangaree – de Edward Ludwig avec Fernando Lamas Il y aura toujours des femmes ( here come the girls / Champagne for everybody ) de Claude Binyon avec Bob Hope Le diamant bleu ( the diamond queen ) de John Brahm avec Gilbert Roland |
1954 | Les femmes mènent le monde ( woman’s world / a woman’s world ) de Jean Negulesco
avec Van Heflin
La révolte des Cipayes / Révolte au Bengale ( Bengal brigade / Bengal rifles ) de Laslo Benedek avec Rock Hudson |
1955 | Deux rouquines dans la bagarre ( slightly scarlet ) de Allan Dwan
avec Rhonda Fleming
+ costumes |
1956 | Le manoir du mystère ( fortune is a woman / she played with fire ) de Sidney Gilliat avec Jack Hawkins |
1957 | Portrait d’une aventurière ( wicked as they come / portrait in smoke ) de Ken Hughes avec Herbert Marshall |
1959 | Voyage au centre de la terre ( journey to the center of the earth / trip to the center of the earth ) de Henry Levin avec James Mason |
1964 | Un mari à tout faire ( kisses for my president ) de Curtis Bernhardt avec Fred MacMurray |
1968 | Les poynettes – de Joël Lemoigne
avec Johnny Hallyday
L’Ouest en feu ( land raiders / the day of the landgrabber ) de Nathan Juran avec Telly Savalas |
1969 | Les chemins de Katmandou – de André Cayatte
avec Serge Gainsbourg
Le blé en liasses – de Alain Brunet avec Jacques Brunet |
1990 | Night of the warrior – de Rafal Zielinski avec Robin Antin |
2002 | DO Broadway : The golden age, by the legends who were there / Brodway : The golden age –
de Rick McKay avec Alec Baldwin
Seulement apparition |