1972 Le gang des otages – de Edouard Molinaro avec Daniel Cauchy, Bulle Ogier, Gilles Ségal & Claire Maurier | 1974 Dupont-Lajoie – de Yves Boisset avec Jean Carmet, Pierre Tornade, Michel Peyrelon & Jean Bouise | 1979 Charles et Lucie – de Nelly Kaplan avec Daniel Ceccaldi, Jean-Marie Proslier & Samson Fainsilber | 2002 La beuze – de François Desagnat & Thomas Sorriaux avec Michaël Youn, Vincent Desagnat & Zoé Félix | ||
Née à Marseille le 4 janvier 1928, Ginette Garcin auditionne à l’age de dix-huit ans devant Jacques Hélian qui l’engage dans son orchestre et lui permet de débuter au cinéma dans «Pigalle Saint-Germain-des-Prés» (1950) de André Berthomieu puis dans «Musique en tête» (1951). Mis à part ces deux incursions cinématographiques, elle se consacre ensuite exclusivement au cabaret où elle joue des sketches écrits par son mari Robert Beauvais et interprète des chansons de Boby Lapointe et Jean Yanne.
À partir des années soixante-dix, Ginette Garcin commence une carrière importante au cinéma: elle est la partenaire de Jean Gabin dans «La drapeau noir flotte sur la marmite» (1971) de Michel Audiard et «Le tueur» (1972) de Denys de La Patellière tandis que Jean Yanne la dirige à deux reprises dans «Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil» (1971) et «Moi y’en a vouloir des sous!» (1973). Mais son parcours sera marqué par le rôle de l’épouse de Jean Carmet dans «Dupont-Lajoie» (1974) de Yves Boisset et sa participation à la comédie dramatique «Cousin cousine» (1974) de Jean-Charles Tacchella qui connait une carrière internationale. Par la suite, sa carrière reste en demi-teinte même si elle a le rôle principal féminin de «Charles et Lucie» (1979) de Nelly Kaplan avec Daniel Ceccaldi. Elle est employée régulièrement par Claude Lelouch dès «Les uns et les autres» (1981), dirigée par Bertrand Blier dans «Notre histoire» (1984) ou «Mon homme» (1995) ou participe à des comédies populaires comme «La beuze» (2002) avec Michael Youn ou «Les Dalton» (2004) avec Eric et Ramzy.
Sa reconnaissance vient de ses prestations sur les planches où elle interprète des pièces de Rémo Forlani («Au bal des chiens» en 1971), Maria Pacôme («On m’appelle Emilie» en 1985), Didier Van Cauwelaert («Le nègre» en 1986) ou Marc Camoletti («La bonne adresse» en 1989). Mais elle triomphe dans une comédie de boulevard qu’elle écrit sous le nom de Ginette Beauvais-Garcin: «Le clan des veuves» (1990 à 1993) avec également Jackie Sardou et Mony Dalmès. Créée en province, cette comédie truculente fait les beaux soirs du Théâtre Fontaine durant quatre saisons, pièce qu’elle reprend à plusieurs reprises dans les années 2000 avec d’autres partenaires en province. Chanteuse dans l’âme, elle participe à des comédies musicales comme «Le Passe-Muraille» (1997) d’après Marcel Aymé ou «Mistinguett» (2001) mis en scène par Jérôme Savary et interprète des chansons de Jacques Hélian dans le spectacle «Les belles années» (2000).
Mais Ginette Garcin va surtout acquérir sa popularité avec la télévision. À la fin des années quatre-vingts, elle interprète le rôle de «Mamma», mère de Gérard Rinaldi dans la sitcom de TF1 «Marc et Sophie» (1987 à 1991) avec également Julie Arnold. Elle participe aussi à deux autres séries comiques qui connaissent de gros succès d’audience: «Imogène» (1988) avec Dominique Lavanant et «Père et Maire» (2001) avec Christian Rauth et Daniel Rialet. Mais on retient surtout son interprétation de «Tante Jeanne Ferrière» dans les dix saisons de la série de France 3 «Famille d’accueil» avec Virginie Lemoine dans le rôle titre qu’elle interprète de 2001 jusqu’à son décès. Souffrant depuis 2008 d’un cancer du côlon qu’elle croyait guéri, Ginette Garcin poursuivait sa carrière sur scène, à la télévision et au cinéma mais elle décède le 10 juin 2010 à l’hôpital de Nanterre d’une rechute foudroyante de son cancer.
© Olivier SINQSOUS
1947 | CM Rythmes de Paris – de Henri Verneuil avec Jean Marco |
1949 | CM Une journée avec Jacques Hélian et son orchestre – de Henri Verneuil avec Jacques Hélian |
1950 | Pigalle-Saint-Germain-des-Prés – de André Berthomieu avec Jeanne Moreau |
1951 | Musique en tête – de Georges Combret & Claude Orval avec Jimmy Gaillard |
1971 | Le drapeau noir flotte sur la marmite – de Michel Audiard
avec Jean Gabin
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil – de Jean Yanne avec Michel Serrault |
1972 | Le tueur – de Denys de La Patellière
avec Bernard Blier
Le gang des otages – de Edouard Molinaro avec Daniel Cauchy |
1973 | Moi y’en a vouloir des sous – de Jean Yanne
avec Fernand Ledoux
Juliette et Juliette – de Rémo Forlani avec Annie Girardot Par ici la monnaie / Les démerdards – de Richard Balducci avec Pierre Dac |
1974 | Comment réussir dans la vie quand on est con et pleurnichard – de Michel Audiard
avec Jean Rochefort
Dupont-Lajoie – de Yves Boisset avec Jean Carmet Cousin, cousine – de Jean-Charles Tacchella avec Victor Lanoux |
1975 | Oublie-moi Mandoline – de Michel Wyn
avec Suzy Delair
Andréa – de Henri Glaeser avec Romain Bouteille Le pays bleu – de Jean-Charles Tacchella avec Brigitte Fossey DA La flûte à six schtroumpfs – de Eddie Lateste & Peyo Seulement voix |
1976 | L’exercice du pouvoir – de Philippe Galland avec Raymond Gérôme |
1977 | Ne pleure pas – de Jacques Ertaud avec Charles Vanel |
1979 | Charles et Lucie – de Nelly Kaplan
avec Daniel Ceccaldi
Rien ne va plus – de Jean-Michel Ribes avec Jacques Villeret |
1980 | Comment draguer toutes les filles… – de Michel Vocoret avec Jean-Marie Proslier |
1981 | Les uns et les autres – de Claude Lelouch
avec James Caan
+ chansons La gueule du loup – de Michel Léviant avec Miou-Miou |
1982 | Edith et Marcel – de Claude Lelouch avec Evelyne Bouix |
1983 | Une américaine à Paris ( american dreamer ) de Rick Rosenthal avec Tom Conti |
1984 | Notre histoire – de Bertrand Blier avec Nathalie Baye |
1985 | Partir, revenir – de Claude Lelouch
avec Jean-Louis Trintignant
Tranches de vie – de François Leterrier avec Antonella Lualdi |
1986 | Paris minuit – de Frédéric Andreï
avec Michel Creton
Attention bandits ! – de Claude Lelouch avec Jean Yanne |
1987 | Il est génial papy ! – de Michel Drach avec Guy Bedos |
1988 | À deux minutes prés – de Eric Le Hung
avec Jacques Weber
Rouget le braconnier – de Gilles Cousin avec Nicolas Silberg |
1990 | Les secrets professionnels du Dr. Apfelglück – de Thierry Lhermitte, Hervé Palud, Mathias Ledoux, Alessandro Capone & Stéphane Clavier avec Daniel Gélin |
1991 | L’homme de ma vie – de Jean-Charles Tacchella
avec Jean-Pierre Bacri
488 rue Paradis – de Henri Verneuil avec Omar Sharif |
1994 | CM Oui – de Pascal Pérennès avec Isabel Otero |
1995 | Mon homme – de Bertrand Blier
avec Gérard Lanvin
Les Bidochon – de Serge Korber avec Jean-Pierre Cassel |
1996 | Hommes, femmes, mode d’emploi – de Claude Lelouch avec Fabrice Luchini |
1999 | Deuxième vie – de Patrick Braoudé
avec Thierry Lhermitte
CM Ces messieurs de la maréchaussée – de Emmanuel Rigaut avec Bernard-Pierre Donnadieu |
2001 | Mauvais genres – de Francis Girod
avec Richard Bohringer
CM Entre deux rails – de Claire Jeanteur avec Maurice Chévit |
2002 | La beuze – de François Desagnat & Thomas Sorriaux avec Michaël Youn |
2003 | Les Dalton – de Philippe Haïm avec Eric Judor |
2004 | Terre de sang – de Nicolas Guillou avec Dominique Paturel |
2005 | Une belle histoire – de Philippe Dajoux avec Eric Cantona |
2007 | CM Bouche à bouche – de Louis Dupont avec Jean-Sébastien Hagneré |
2008 | La femme invisible, d’après une histoire vraie – de Agathe Teyssier avec Charlotte Rampling |
2009 | Trésor – de François Dupeyron & Claude Berri avec Alain Chabat |
2010 | Léa – de Bruno Rolland
avec Eric Elmosnino
Crimes en sourdine – de Joël Chalude & Stéphane Onfroy avec Roland Magdane |