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Hazel Court est née le 10 février 1926 à Sutton Coldfield, près de Birmingham, en Angleterre. Les informations sur son enfance sont pratiquement inexistantes. On sait seulement qu’elle a débuté dans des petites compagnies théâtrales locales. En pleine Deuxième Guerre Mondiale elle aurait frappé aux portes des célèbres studios Ealing alors qu’un bombardement aérien faisait rage. Ses dix-huit ans plein de fougue et sa chevelure rousse lui valent un premier contrat pour une apparition dans «Champagne Charlie» (1944), un film évoquant l’atmosphère du Music Hall anglais de l’époque Victorienne. S’ensuit pour l’actrice une série de comédies légères et de films policiers de série B.
En 1952 Hazel Court commence avec «Ghost ship» (1952), un film à très petit budget de Vernon Sewell, sa période cinématographique d’épouvante. Elle partage alors la vedette avec son premier époux, l’acteur d’origine irlandaise Dermot Walsh. Deux ans plus tard elle tourne «Devil girl from Mars» un long métrage de science-fiction indescriptible! Hazel tient le rôle d’un mannequin désillusionné tandis que des Martiennes tentent de conquérir la Terre. En 1957, «Frankenstein s’est échappé» de Terence Fisher avec Peter Cushing et Christopher Lee, est pour l’actrice la concrétisation de son vedettariat. C’est aussi le premier grand film d’épouvante produit par les studios Hammer. La propre fille de l’actrice, Sally Walsh âgée de quatre ans, y tient aussi un petit rôle. Puis Hazel participe à la série télévisée de la CBS, «Dick and the duchess» avec Patrick O’Neal. Cette prestation cathodique présage de multitudes apparitions pour le petit écran dont celle où Hazel Court se fait transformer par son mari jaloux, interprété par Laurence Harvey, en grains pour nourrir les poulets, dans un épisode de «Alfred Hitchcock presents», entre 1958 et 1961. L’actrice est la «guest-star» d’une multitude de feuilletons aux Etats-Unis notamment «Mannix», «Bonanza», «Mission: Impossible», etc.
Mais Hazel Court retrouve la «Hammer» pour «L’homme qui faisait des miracles» (1958), avec Christopher Lee et Anton Diffring passé maître dans l’art d’interpréter l’aristocrate glacial. Et la rumeur veut qu’une scène de nu ait été tournée pour le marché étranger! Hazel le confirmera dans une interview avec Bruce Hallenbeck en 1990. Puis c’est notamment en 1961 «Le cadavre qui tue» avec Kieron Moore. Par la suite, Hazel Court consolide son statut de star de l’épouvante dans trois productions de Roger Corman: «L’enterré vivant» avec Ray Milland; «Le corbeau» avec Vincent Price, Peter Lorre, Boris Karloff et Jack Nicholson; et enfin «Le masque de la mort rouge» (1964) d’après Edgar Poe, où elle interprète Juliana, sans doute le plus connu et meilleur de ses rôles. En 1964, Hazel épouse Don Taylor, acteur puis réalisateur américain («L’Île du Docteur Moreau» - 1977, avec Burt Lancaster). Bientôt mère de deux autres enfants, Courtney et Jonathan Taylor, l’actrice ne fait plus que quelques apparitions pour le petit écran, la dernière pour un épisode de «Macmilland and wife» en 1972. Elle se consacre alors à sa famille mais aussi à la peinture et à la sculpture. En 1981, Graham Baker réussit à lui faire néanmoins tourner une courte scène dans «La malédiction finale» où elle verse du champagne à une bande de chasseurs, bouclant ainsi la boucle avec son tout premier film «Champagne Charlie». Enfin en 1997 l’actrice apparaît dans un documentaire de Ted Newsom sur les studios Hammer «Flesh and blood». Devenue veuve en 1998, Hazel Court s’éteint à Londres le 15 avril 2008.
© Christophe LAWNICZAK

1944 | Champagne Charlie – de Alberto Cavalcanti
avec Stanley Holloway
Dreaming – de John Baxter avec Bud Flanagan |
1946 | Le chemin du bonheur ( Gaiety George / Showtime ) de George King & Leontine Sagan
avec Richard Greene
Carnival – de Stanley Haynes avec Michael Wilding L’arriviste ( root of all evil ) de Brock Williams avec Michael Rennie Le mont brûlé ( hungry hill ) de Brian Desmond Hurst avec Dennis Price Le tueur ( meet me at dawn / the gay duellist ) de Thornton Freeland & Peter Creswell avec Wilfrid Hyde-White Le mort se venge / Mon cher assassin ( dear murderer ) de Arthur Crabtree avec Eric Portman |
1947 | Holiday Camp – de Ken Annakin
avec Jack Warner
Forbidden – de George King avec Douglass Montgomery Bond Street – de Gordon Parry avec Roland Young |
1948 | My sister and I – de Harold Huth avec Dermot Walsh |
1952 | Ghost ship – de Vernon Sewell avec Hugh Burden |
1953 | Counterspy / Undercover agent – de Vernon Sewell
avec Dermot Walsh
Tale of three women – de Thelma Connell & Paul Dickson avec Derek Bond Segment « Wedding gift’ story » CM Present for a bride – de ? avec David Horn |
1954 | Devil girl from Mars – de David MacDonald
avec Hugh McDermott
Scarlet web – de Charles Saunders avec Griffith Jones |
1955 | The narrowing circle – de Charles Saunders avec Paul Carpenter |
1956 | Behind the headlines – de Charles Saunders
avec Paul Carpenter
Frankenstein s’est échappé ( the curse of Frankenstein ) de Terence Fisher avec Peter Cushing |
1957 | Hour of decision – de C.M. Pennington Richards
avec Jeff Morrow
La femme mystérieuse ( a woman of mystery ) de Ernest Morris avec Dermot Walsh |
1958 | Model for murder – de Terry Bishop
avec Keith Andes
Breakout – de Peter Graham Scott avec Lee Patterson L’homme qui faisait des miracles / L’homme qui trompait la mort ( the man who could cheat death ) de Terence Fisher avec Anton Diffring |
1959 | Chantage à Soho ( the shakedown ) de John Lemont avec Terence Morgan |
1960 | Le cadavre qui tue ( doctor Blood’s coffin ) de Sidney J. Furie avec Kieron Moore |
1961 | Mary had a little – de Edward Buzzell
avec Agnès Laurent
L’enterré vivant ( the premature burial ) de Roger Corman avec Ray Milland |
1962 | Le corbeau ( the raven ) de Roger Corman avec Boris Karloff |
1964 | Le masque de la mort rouge ( the masque of the red death ) de Roger Corman avec Vincent Price |
1981 | La malédiction finale ( the final conflict / omen III : The final conflict ) de Graham Baker avec Sam Neill |
1999 | DO I used to be in pictures – de Austin Mutti-Mewse & Howard Mutti-Mewse
avec Rose Hobart
Seulement apparition |
2003 | DO Greasepaint and gore: The Hammer monsters of Phil Leakey – de Russell Wall
avec Christopher Lee
Seulement apparition |
2004 | DO Greasepaint and gore, part 2: The Hammer monsters of Roy Ashton – de Russell Wall
avec Val Guest
Seulement apparition |