![]() 1986 Le complexe du kangourou – de Pierre Jolivet avec Roland Giraud, Zabou Breitman & Maka Kotto | ![]() 1993 Bonsoir! – de Jean-Pierre Mocky avec Michel Serrault, Marie-Christine Barrault, Jean Abeillé & Roland Blanche | ![]() 1994 Sale gosse – de Claude Mouriéras avec Anouk Grinberg, Sotigui Kouyaté & Alberto Gimignani | ![]() 2013 Un voyage – de Samuel Benchetrit avec Yann Goven, Anna Mouglalis, Céline Sallette & Jean-Pierre Althaus | ||
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D’origine néerlandaise, Maaike Jansen est née le 5 décembre 1941 à Marcilly-le-Hayer dans l’Aube. Enfant, elle participe à des spectacles scolaires avant de prendre des cours d’Art dramatique. Elle fait ses premiers pas à l’écran comme silhouette dans «Fantomas contre Scotland Yard» (1966) de André Hunebelle où elle rencontre Roland Giraud qui fait de la figuration. Le couple marié accueille leur fille unique Géraldine en 1968 dont Maaike Jansen se consacre à l’éducation. Après la disparition tragique de leur enfant, ce couple atypique qui faisait appartement séparés reste soudé plus que jamais. En 2004, Géraldine Giraud et sa compagne Katia Lherbier sont assassinées par Jean-Pierre Treiber, ce dernier se suicidant sans donner de réponses à cette tragédie.
À la fin des années 70, Maaike Jansen renoue avec son métier en remplaçant Eva Darlan dans le spectacle des «Jeanne» intitulé «Je te le dis Jeanne c’est pas une vie, la vie qu’on vit» (1976) au Théâtre des Blancs-Manteaux. Elle joue pour la première fois avec son mari dans «Le secret de Zonga» (1977) de Martin Lamotte avec la troupe de la «Veuve Pichard» puis donne la réplique à Robert Hirsch dans «Les papas naissent dans les armoires». (1978). Elle enchaîne les rôles dans des pièces de boulevard mises en scène par Pierre Mondy comme «Lili et Lily» (1985) avec Jacqueline Maillan, «La Présidente» (1988) avec Roland Giraud, «Rumeurs» (1991) avec Jean Poiret ou «Knock» (1992) avec Michel Serrault. Elle retrouve Roland Giraud dans les reprises de «Oscar» (1996) de Claude Magnier et «Joyeuses Pâques» (2013) de Jean Poiret. En 2004, elle reprend le rôle de Jacqueline Maillan dans «Folle Amanda» de Barillet et Grédy. Pour «Le technicien» (2010) de Eric Assous, elle obtient une nomination aux Molière.
Au cinéma, Maaike Jansen est distribuée essentiellement dans des films dont Roland Giraud est tête d’affiche après le triomphe de «Trois hommes et un couffin» (1985) de Coline Serreau. Elle enchaîne les petits rôles dans «Le comlplexe du kangourou» (1986) de Pierre Jolivet, «La vie dissolue de Gérard Floque» (1986) de Georges Lautner, «Corentin» (1987) de Jean Marbœuf ou «Périgord noir» (1988) de Nicolas Ribowski. Abonnée aux rôles de bourgeoise, elle est la partenaire de Michel Serrault dans «Vieille canaille» (1991) de Gérard Jourd’hui et «Bonsoir» (1992) de Jean-Pierre Mocky. Elle obtient son rôle le plus marquant dans «Personne ne m’aime» (1993) de Marion Vernoux, road movie avec Bernadette Lafont, Bulle Ogier et Michèle Laroque. Elle compose la mère de Lorant Deutsch dans «Trois zéros» (2001) e Fabien Onteniente avec Gérard Lanvin. On retient également sa composition de dresseuse de chien approximative dans «Cabaret Paradis» (2005), réalisé et interprété par Shirley et Dino. Parallèlement, elle se consacre à la postsynchronisation en doublant June Gable dans la sitcom «Friends» ou plusieurs personnages de la série «Inspecteur Barnaby.
Le couple Roland Giraud et Maaike Jansen remonte une dernière fois sur scène dans «Hate letters» (2019) dont les représentations ont été interrompues par le Covid. Dans cette comédie inspirée de «Love letters», ils composent un couple qui s’échange des lettres d’amour revanchardes pimentées d’humour. Maaike Jansen décède le 23 janvier 2025 des suites d’un cancer à l’âge de 83 ans à Sens dans l’Yonne, ses obsèques sont célébrées au Temple de Sens.
© Olivier SINQSOUS

1965 | Fantômas se déchaîne / Fantômas revient /Fantômas contre Interpol – de André Hunebelle
avec Louis de Funès
Seulement figuration |
1966 | CM Tonton Bernard – de Annie Dulac avec Bernard Charlan |
1978 | Les héros n’ont pas froid aux oreilles – de Charles Nemes avec Daniel Auteuil |
1979 | La dérobade – de Daniel Duval avec Miou-Miou |
1980 | T’inquiète pas, ça se soigne – de Eddy Matalon avec Jean-Michel Dupuis |
1981 | Salut, j’arrive ! – de Gérard Poteau avec Michel Galabru |
1983 | Signes extérieurs de richesse – de Jacques Monnet avec Claude Brasseur |
1984 | Police – de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu |
1986 | Le complexe du kangourou – de Pierre Jolivet
avec Roland Giraud
La vie dissolue de Gérard Floque – de Georges Lautner avec Jacques François La petite allumeuse – de Danièle Dubroux avec Pierre Arditi |
1987 | Corentin ou les infortunes conjugales – de Jean Marbœuf avec Patrick Chesnais |
1988 | Périgord noir – de Nicolas Ribowski avec Jean Carmet |
1989 | Pacific Palisades – de Bernard Schmitt
avec Sophie Marceau
Jean Galmot, aventurier – de Alain Maline avec Christophe Malavoy |
1990 | Simple mortel – de Pierre Jolivet avec Philippe Volter |
1992 | Vieille canaille – de Gérard Jourd’hui avec Pierre Richard |
1993 | Bonsoir ! / Bonsoir ou le visiteur du soir – de Jean-Pierre Mocky
avec Michel Serrault
Personne ne m’aime – de Marion Vernoux avec Jean-Pierre Léaud |
1994 | Sale gosse – de Claude Mouriéras avec Sotigui Kouyaté |
1995 | Un samedi sur la terre – de Diane Bertrand avec Eric Caravaca |
1997 | CM Faites vos jeux – de Pablo Fréville avec Patrick Floersheim |
1998 | Peau d’homme cœur de bête – de Hélène Angel avec Bernard Blancan |
2021 | Trois zéros – de Fabien Onteniente avec Samuel Le Bihan |
2004 | Un vrai bonheur, le film – de Didier Caron avec Jean Martiny |
2005 | Cabaret Paradis – de Corinne Benizio & Gilles Benizio avec Gilles Benizio |
2013 | Un voyage – de Samuel Benchetrit avec Anna Mouglalis |